L’Association de développement inventif Sénégal vient de réaliser un film documentaire de seize minutes sur l’avenir du Gandiol, source de beaucoup d’inquiétudes de la part de ses populations depuis l’ouverture d’une brèche au sud de la Langue de Barbarie.
Le creusement de ce canal, devenu un sujet de très grande préoccupation, explique l’initiative de cette association d’alerter l’opinion publique par la production d’un documentaire.
Selon sa présidente Carol Dane, ‘’dans cette production, les populations ont été mises à contribution afin de sensibiliser les autorités sénégalaises et autres décideurs sur l’ampleur des dégâts causés par le canal de délestage, surtout au village de l’îlot de Doune Baba Diéye.’’
‘’Ce village risque de disparaître même si ce n’est pas le cas aujourd’hui dans la mesure où plusieurs études sur le terrain ont conclu que toute la partie basse de l’estuaire est menacée d’autant plus que la situation se complique davantage et tellement dégradante notamment au plan socio-économique sur la pêche et la culture maraîchère’’, affirme Mme Dane retraçant les préoccupations évoquées dans ce film.
Erigé en communauté rurale en 2002, le Ndiébéne Gandiol compte trente villages et sept hameaux sur une superficie de 192 km². Vingt trois milles personnes vivent dans la zone qui présente de forts contrastes du fait du canal de délestage.
Selon la présidente de DIS, d’autres partenaires sont sollicités pour un appui financier pour sauver ce qui peut l’être face aux catastrophes écologiques causées par la brèche.
Pour les réalisateurs du film, Sory Fara Konaté, journaliste culturel à la RTS, et Zacaria Seck qui était à la prise de vue, ‘’l’initiative vise à attirer l’attention des décideurs sur ce désastre’’.
‘’Nous avons voulu donner la parole aux populations. Ce qui est une nouvelle façon de toucher du doigt et de vue tous les problèmes auxquels elles sont confrontées au quotidien’’, explique-t-il.
‘’Nous espérons que ce film documentaire de sensibilisation sera diffusé par des télévisions sénégalaises et d’Europe’’, souligne Fara qui est en train de nouer des contacts dans ce sens.
L’association entend aussi aider au renforcement des relations naissantes entre l’Ile de Gorée et le Gandiol.
Babacar Maurice Ndiaye
Le creusement de ce canal, devenu un sujet de très grande préoccupation, explique l’initiative de cette association d’alerter l’opinion publique par la production d’un documentaire.
Selon sa présidente Carol Dane, ‘’dans cette production, les populations ont été mises à contribution afin de sensibiliser les autorités sénégalaises et autres décideurs sur l’ampleur des dégâts causés par le canal de délestage, surtout au village de l’îlot de Doune Baba Diéye.’’
‘’Ce village risque de disparaître même si ce n’est pas le cas aujourd’hui dans la mesure où plusieurs études sur le terrain ont conclu que toute la partie basse de l’estuaire est menacée d’autant plus que la situation se complique davantage et tellement dégradante notamment au plan socio-économique sur la pêche et la culture maraîchère’’, affirme Mme Dane retraçant les préoccupations évoquées dans ce film.
Erigé en communauté rurale en 2002, le Ndiébéne Gandiol compte trente villages et sept hameaux sur une superficie de 192 km². Vingt trois milles personnes vivent dans la zone qui présente de forts contrastes du fait du canal de délestage.
Selon la présidente de DIS, d’autres partenaires sont sollicités pour un appui financier pour sauver ce qui peut l’être face aux catastrophes écologiques causées par la brèche.
Pour les réalisateurs du film, Sory Fara Konaté, journaliste culturel à la RTS, et Zacaria Seck qui était à la prise de vue, ‘’l’initiative vise à attirer l’attention des décideurs sur ce désastre’’.
‘’Nous avons voulu donner la parole aux populations. Ce qui est une nouvelle façon de toucher du doigt et de vue tous les problèmes auxquels elles sont confrontées au quotidien’’, explique-t-il.
‘’Nous espérons que ce film documentaire de sensibilisation sera diffusé par des télévisions sénégalaises et d’Europe’’, souligne Fara qui est en train de nouer des contacts dans ce sens.
L’association entend aussi aider au renforcement des relations naissantes entre l’Ile de Gorée et le Gandiol.
Babacar Maurice Ndiaye