ACCUEIL
Le ministre conseiller du Président Macky Sall, Youssou N'dour n’a vraiment pas aimé que des journalistes autres que ceux de son Groupe de Presse puissent utiliser la terminologie consacrée en termes de sources, qui se décline souvent à travers les mots «selon nos sources»...
Il est sorti de sa réserve et crie au complot contre sa notoriété, parce que selon «leurs sources» des journalistes ont cru pouvoir écrire que Youssou N'dour aurait reçu 400 millions du palais pour battre campagne lors du scrutin des locales. C’est faux s'époumone-t-il... Les faits ne sont pas avérés? Le montant est inexact? Dans notre pays où tous ont pris l’habitude de manière péremptoire, de déclarer sans aucune retenue le montant du cadeau d’un ministre ou d’un homme d’affaires, quoi d’infamant? Divisé par le nombre de haltes électorales, ce n’est que le juste prix pour un concert non? Partager les tréteaux avec le frère de madame la présidente à Saint Louis, ça vaudrait bien un petit paquet de Cfa Non?
«Les fallacieuses accusations portées contre sa personne par ce magazine et relayées par une certaine presse ne reflètent malheureusement pas que l’état de déliquescence de l’espace médiatique sénégalais». La presse est dans un état déliquescent... sans blague? Youssou reproche aux journalistes d’avoir écrit «selon nos sources». Est-ce que dans les journaux qu’il pilote, ses journalistes ont toujours pris la précaution de dire «selon le procureur», l’officier ou «monsieur un tel», pour clouer au pilori des citoyens qui se sont par la suite révélés innocents?
Combien de procès en diffamation et diffusion de fausses nouvelles les journaux de son Groupe ont eu à affronter devant les prétoires du Sénégal?
Et puis devrait-on rémunérer Youssou N'dour, pour ses services au président ou à ses affidés lorsqu’on sait que l’Etat du Sénégal l’a déjà largement soutenu dans l’obtention d’un super prêt qui devait lui permettre d’ouvrir une usine d’emballage, prêt qui aura plutôt servi à emballer les cours du marché des animateurs télé.
Dakaractu
Il est sorti de sa réserve et crie au complot contre sa notoriété, parce que selon «leurs sources» des journalistes ont cru pouvoir écrire que Youssou N'dour aurait reçu 400 millions du palais pour battre campagne lors du scrutin des locales. C’est faux s'époumone-t-il... Les faits ne sont pas avérés? Le montant est inexact? Dans notre pays où tous ont pris l’habitude de manière péremptoire, de déclarer sans aucune retenue le montant du cadeau d’un ministre ou d’un homme d’affaires, quoi d’infamant? Divisé par le nombre de haltes électorales, ce n’est que le juste prix pour un concert non? Partager les tréteaux avec le frère de madame la présidente à Saint Louis, ça vaudrait bien un petit paquet de Cfa Non?
«Les fallacieuses accusations portées contre sa personne par ce magazine et relayées par une certaine presse ne reflètent malheureusement pas que l’état de déliquescence de l’espace médiatique sénégalais». La presse est dans un état déliquescent... sans blague? Youssou reproche aux journalistes d’avoir écrit «selon nos sources». Est-ce que dans les journaux qu’il pilote, ses journalistes ont toujours pris la précaution de dire «selon le procureur», l’officier ou «monsieur un tel», pour clouer au pilori des citoyens qui se sont par la suite révélés innocents?
Combien de procès en diffamation et diffusion de fausses nouvelles les journaux de son Groupe ont eu à affronter devant les prétoires du Sénégal?
Et puis devrait-on rémunérer Youssou N'dour, pour ses services au président ou à ses affidés lorsqu’on sait que l’Etat du Sénégal l’a déjà largement soutenu dans l’obtention d’un super prêt qui devait lui permettre d’ouvrir une usine d’emballage, prêt qui aura plutôt servi à emballer les cours du marché des animateurs télé.
Dakaractu
