Le président sortant crache sur la main tendue de l'actuel président. "Nous ne céderons pas d'un pouce sur nos droits constitutionnels", tance le pape du Sopi qui fait dans la menace. Que son successeur ne s'avise pas d'interdire leur manifestation de demain mercredi.
«En 1974, à l’époque des partis uniques installés partout en Afrique sous la forme de dictature de Partis, tous les mécontents d’Afrique allaient à l’étranger créer des mouvements de libération armés. J’ai été le seul à m’abstenir de lutter par les armes et de m’expatrier. Pour cette raison, j’ai choisi l’opposition pacifique interne en créant le Parti Démocratique Sénégalais. Le PDS c’est connu, est le premier Parti d’opposition de toute l’Afrique. Est-il pensable que j’attende près de 50 ans, après avoir été Président de la République pendant douze ans, pour me laisser tenter par un coup d’Etat ? Abdou Diouf et Jean Collin savent que j’ai plusieurs fois refusé lorsque des puissances extérieures ont voulu m’installer au pouvoir par coup d’Etat. Ma réponse a toujours été ‘’Je ne veux pas d’un pouvoir qui ne vienne pas par les urnes », tance le président sortant qui assène :
« S’agissant de ma déclaration sur l’armée, je voudrais rappeler ce que j’ai dit et que j’assume. J’ai dit que Macky Sall se comportait comme un dictateur qui foule au pied le texte de la Constitution, refusant les libertés comme les marches et les réunions qui sont des droits inscrits dans la Constitution, utilisant chaque fois la police pour nous disperser à coup de matraques et de bombes lacrymogènes, jetant en prison qui il veut, quand il veut et que cela, nous ne pouvions plus l’accepter. J’ai ajouté que, si cela continue, je ferais appel à l’armée pour nous départager et arbitrer les conditions d’élections libres et démocratiques. Ces propos sont loin d’un appel à un coup d’état militaire. Les militaires sont des citoyens et des patriotes comme nous qui ont intérêt à ce que la paix civile règne au Sénégal ». Wade illustre ces violations constitutionnelles par l’ «Article 10 de la Constitution : Chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l’image, la marche pacifique ».
Depuis deux (2) ans, dit-il, «Macky nous refuse les marches et son ministre de l’intérieur évoque des propos fallacieux.Lorsque je suis rentré au Sénégal après deux ans d’absence, j’ai été reçu par 3 millions de personnes, selon les estimations de la presse, qui ont marché de l’aéroport à notre Permanence après avoir attendu de 16 heures à 3 heures 30 du matin nous avons tenu un meeting. Pas une violence n’est intervenue ni une voituré égratignée. Après la réunion, les populations sont rentrées tranquillement chez elles. Lorsque dernièrement nous avons organisé un très grand meeting à la Place de l’Obélisque avec des centaines de milliers de compatriotes, tout s’est passé dans la calme et, à la fin, les participants sont rentrés tranquillement. Aucune forme de violence n’a été constatée ».
«Aujourd’hui, à chaque fois que nous voulons organiser ou tenir un meeting, on nous sérine les risques de troubles de l’ordre public. Cela ne peut pas durer. Article 14 : Tous les citoyens de la République ont le droit de se déplacer et de s’établir librement aussi bien sur toute l’étendue du territoire national qu’à l’étranger. Or, les responsables PDS sont, depuis deux ans, frappés par une mesure arbitraire d’interdiction de sortie du territoire national. Jusqu’ici le Gouvernement n’a fourni aucune justification légale ni saisi la justice pour régulariser ou infirmer cette décision qui, comme toutes les décisions administratives est soumise au contrôle de la justice », sert le père du célèbre détenu dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis. «De plus, la Cour de Justice de la CEDEAO a, dans un arrêt du 22 février 2013, dit que la mesure d’interdiction de sortie du territoire national qui frappait cinq anciens Ministres d’Etat dont Karim Wade est sans fondement légal et constitue une violation grave des droits de l’homme. Cette décision contradictoire signifiée et passée en force de chose jugée s’impose à tous et a valeur de loi.
Macky Sall refuse donc d’appliquer la loi, malgré son serment par lequel il a juré d’appliquer scrupuleusement les lois du pays. En cela il est coupable de parjure, pour avoir bafoué une loi communautaire (CEDEAO) et remis en cause les bases mêmes de notre Communauté Ouest-Africaine », enfonce le président sortant. Pire, selon lui : «Macky Sall arrête qui il veut et le jette en prison, comme l’ancien Ministre Samuel Sarr qui a demandé à haute voix que l’origine licite du montant de 7 milliards soit 14 millions de dollars qui lui a été attribué par la presse soit prouvée par celui qui a lancé avec grand bruit la traque des biens mal acquis et la poursuite tous azimuts des enrichis illicites. Macky Sall a jugulé la justice si bien que de plus en plus, les citoyens ne croient plus en cette institution bien qu’elle comprenne des magistrats compétents et honnêtes, ce qu’il contourne en nommant ses hommes. Devant cette situation, nous avons décidé d’ouvrir l’ère de la Résistance à l’oppression qui est un principe de droit universellement reconnu ».
« Ce sont ces abus que nous ne pouvons plus accepter en luttant au péril de nos vies. Pour terminer, nous exigeons la libération inconditionnelle des otages politiques : Aida Ndiongue qui n’est pas fonctionnaire et ne doit pas rendre compte à l’Etat. En vérité, on lui reproche d’être mon amie et ma militante qui a aidé le Parti pendant les élections, Abdoul Aziz Diop : en arrêtant le Président de la commission des cadres qu’il est, Macky a voulu frapper très fort et montrer son pouvoir, Karim Wade sur lequel il n’y a plus rien à dire puisque l’enquête tous azimuts à travers le monde est un fiasco total et qu’il ne reste rien des 694 milliards, estimation fantaisiste et absurde du Procureur Spécial de la CREI, Pape Mamadou Pouye coupable d’être l’ami de Karim, levée de l’interdiction de sortie du territoire illégale fustigée par la Cour de justice de la CEDEAO ». A travers « Fippu rek » où « la résistance au régime dictatorial de Macky Sall », Wade sonne la mobilisation pour la manifestation de demain mercredi.
« Nous ne céderons pas d’un pouce sur nos droits constitutionnels », sert le prédécesseur du président Sall.
«En 1974, à l’époque des partis uniques installés partout en Afrique sous la forme de dictature de Partis, tous les mécontents d’Afrique allaient à l’étranger créer des mouvements de libération armés. J’ai été le seul à m’abstenir de lutter par les armes et de m’expatrier. Pour cette raison, j’ai choisi l’opposition pacifique interne en créant le Parti Démocratique Sénégalais. Le PDS c’est connu, est le premier Parti d’opposition de toute l’Afrique. Est-il pensable que j’attende près de 50 ans, après avoir été Président de la République pendant douze ans, pour me laisser tenter par un coup d’Etat ? Abdou Diouf et Jean Collin savent que j’ai plusieurs fois refusé lorsque des puissances extérieures ont voulu m’installer au pouvoir par coup d’Etat. Ma réponse a toujours été ‘’Je ne veux pas d’un pouvoir qui ne vienne pas par les urnes », tance le président sortant qui assène :
« S’agissant de ma déclaration sur l’armée, je voudrais rappeler ce que j’ai dit et que j’assume. J’ai dit que Macky Sall se comportait comme un dictateur qui foule au pied le texte de la Constitution, refusant les libertés comme les marches et les réunions qui sont des droits inscrits dans la Constitution, utilisant chaque fois la police pour nous disperser à coup de matraques et de bombes lacrymogènes, jetant en prison qui il veut, quand il veut et que cela, nous ne pouvions plus l’accepter. J’ai ajouté que, si cela continue, je ferais appel à l’armée pour nous départager et arbitrer les conditions d’élections libres et démocratiques. Ces propos sont loin d’un appel à un coup d’état militaire. Les militaires sont des citoyens et des patriotes comme nous qui ont intérêt à ce que la paix civile règne au Sénégal ». Wade illustre ces violations constitutionnelles par l’ «Article 10 de la Constitution : Chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l’image, la marche pacifique ».
Depuis deux (2) ans, dit-il, «Macky nous refuse les marches et son ministre de l’intérieur évoque des propos fallacieux.Lorsque je suis rentré au Sénégal après deux ans d’absence, j’ai été reçu par 3 millions de personnes, selon les estimations de la presse, qui ont marché de l’aéroport à notre Permanence après avoir attendu de 16 heures à 3 heures 30 du matin nous avons tenu un meeting. Pas une violence n’est intervenue ni une voituré égratignée. Après la réunion, les populations sont rentrées tranquillement chez elles. Lorsque dernièrement nous avons organisé un très grand meeting à la Place de l’Obélisque avec des centaines de milliers de compatriotes, tout s’est passé dans la calme et, à la fin, les participants sont rentrés tranquillement. Aucune forme de violence n’a été constatée ».
«Aujourd’hui, à chaque fois que nous voulons organiser ou tenir un meeting, on nous sérine les risques de troubles de l’ordre public. Cela ne peut pas durer. Article 14 : Tous les citoyens de la République ont le droit de se déplacer et de s’établir librement aussi bien sur toute l’étendue du territoire national qu’à l’étranger. Or, les responsables PDS sont, depuis deux ans, frappés par une mesure arbitraire d’interdiction de sortie du territoire national. Jusqu’ici le Gouvernement n’a fourni aucune justification légale ni saisi la justice pour régulariser ou infirmer cette décision qui, comme toutes les décisions administratives est soumise au contrôle de la justice », sert le père du célèbre détenu dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis. «De plus, la Cour de Justice de la CEDEAO a, dans un arrêt du 22 février 2013, dit que la mesure d’interdiction de sortie du territoire national qui frappait cinq anciens Ministres d’Etat dont Karim Wade est sans fondement légal et constitue une violation grave des droits de l’homme. Cette décision contradictoire signifiée et passée en force de chose jugée s’impose à tous et a valeur de loi.
Macky Sall refuse donc d’appliquer la loi, malgré son serment par lequel il a juré d’appliquer scrupuleusement les lois du pays. En cela il est coupable de parjure, pour avoir bafoué une loi communautaire (CEDEAO) et remis en cause les bases mêmes de notre Communauté Ouest-Africaine », enfonce le président sortant. Pire, selon lui : «Macky Sall arrête qui il veut et le jette en prison, comme l’ancien Ministre Samuel Sarr qui a demandé à haute voix que l’origine licite du montant de 7 milliards soit 14 millions de dollars qui lui a été attribué par la presse soit prouvée par celui qui a lancé avec grand bruit la traque des biens mal acquis et la poursuite tous azimuts des enrichis illicites. Macky Sall a jugulé la justice si bien que de plus en plus, les citoyens ne croient plus en cette institution bien qu’elle comprenne des magistrats compétents et honnêtes, ce qu’il contourne en nommant ses hommes. Devant cette situation, nous avons décidé d’ouvrir l’ère de la Résistance à l’oppression qui est un principe de droit universellement reconnu ».
« Ce sont ces abus que nous ne pouvons plus accepter en luttant au péril de nos vies. Pour terminer, nous exigeons la libération inconditionnelle des otages politiques : Aida Ndiongue qui n’est pas fonctionnaire et ne doit pas rendre compte à l’Etat. En vérité, on lui reproche d’être mon amie et ma militante qui a aidé le Parti pendant les élections, Abdoul Aziz Diop : en arrêtant le Président de la commission des cadres qu’il est, Macky a voulu frapper très fort et montrer son pouvoir, Karim Wade sur lequel il n’y a plus rien à dire puisque l’enquête tous azimuts à travers le monde est un fiasco total et qu’il ne reste rien des 694 milliards, estimation fantaisiste et absurde du Procureur Spécial de la CREI, Pape Mamadou Pouye coupable d’être l’ami de Karim, levée de l’interdiction de sortie du territoire illégale fustigée par la Cour de justice de la CEDEAO ». A travers « Fippu rek » où « la résistance au régime dictatorial de Macky Sall », Wade sonne la mobilisation pour la manifestation de demain mercredi.
« Nous ne céderons pas d’un pouce sur nos droits constitutionnels », sert le prédécesseur du président Sall.