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Devrait-on exiger à tous ceux qui rentrent d'Afrique de se placer en quarantaine, même s'ils ne présentent aucun symptôme de l'Ebola?
Une Sénégalaise, Québécoise d'adoption, n'a pas pu retourner au travail parce que son employeur et ses collègues craignaient qu'elle soit atteinte du virus Ebola. Elle a été d'une certaine façon placée en quarantaine forcée.
La dame rentrait de voyage du Sénégal, son pays natal, où il n'y a eu qu'un seul cas d'Ebola depuis le début de l'épidémie. Elle a eu des vomissements à son retour au Canada, un dimanche, a expliqué son avocat, Me Baidy Mbaye, en entrevue à l'émission Le Québec parle.
Les médecins qui l'ont examinée à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont ont déduit qu'elle était simplement fatiguée et malade en raison du long voyage en avion qu'elle venait de faire. La dame qui souhaite préserver l'anonymat a en effet fait une escale de plus de 20 heures à Paris, avant de revenir chez elle, au Québec.
Elle a immédiatement averti son employeur qu'elle ne pourrait pas entrer au travail le lendemain, parce qu'elle était malade. Celui-ci a toutefois exigé qu'elle présente un billet médical attestant qu'elle n'était pas atteinte de la fièvre hémorragique pour pouvoir retrouver ses fonctions.
Billet médical en main, son employeur a tout de même refusé de la réintégrer craignant que le virus soit en incubation. La période d'incubation pour l'Ebola peut varier entre 2 et 21 jours.
La dame a déposé une poursuite et souhaite se faire dédommager en raison de séquelles psychologiques.
Son avocat, Me Mbaye, dénonce le fait que la dame ait été rejetée et stigmatisée.
Une Sénégalaise, Québécoise d'adoption, n'a pas pu retourner au travail parce que son employeur et ses collègues craignaient qu'elle soit atteinte du virus Ebola. Elle a été d'une certaine façon placée en quarantaine forcée.
La dame rentrait de voyage du Sénégal, son pays natal, où il n'y a eu qu'un seul cas d'Ebola depuis le début de l'épidémie. Elle a eu des vomissements à son retour au Canada, un dimanche, a expliqué son avocat, Me Baidy Mbaye, en entrevue à l'émission Le Québec parle.
Les médecins qui l'ont examinée à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont ont déduit qu'elle était simplement fatiguée et malade en raison du long voyage en avion qu'elle venait de faire. La dame qui souhaite préserver l'anonymat a en effet fait une escale de plus de 20 heures à Paris, avant de revenir chez elle, au Québec.
Elle a immédiatement averti son employeur qu'elle ne pourrait pas entrer au travail le lendemain, parce qu'elle était malade. Celui-ci a toutefois exigé qu'elle présente un billet médical attestant qu'elle n'était pas atteinte de la fièvre hémorragique pour pouvoir retrouver ses fonctions.
Billet médical en main, son employeur a tout de même refusé de la réintégrer craignant que le virus soit en incubation. La période d'incubation pour l'Ebola peut varier entre 2 et 21 jours.
La dame a déposé une poursuite et souhaite se faire dédommager en raison de séquelles psychologiques.
Son avocat, Me Mbaye, dénonce le fait que la dame ait été rejetée et stigmatisée.
