Une opération de recensement des pêcheurs sénégalais établis en Mauritanie a été lancée pour permettre leur retour « encadré » et « sans problème » dans leur pays avec leurs pirogues, a déclaré le ministre sénégalais de la Pêche Oumar Guèye.
" Nous travaillons avec mon homologue mauritanien Nani Ould Chrougha et l’ambassadeur (du Sénégal) pour le recensement de tous les pêcheurs sénégalais afin qu’ils récupèrent leurs pirogues et qu’ils puissent être encadrés pour un retour sans problème ».
« Qu’est que les pêcheurs de Guet Ndar (Saint Louis) font en Mauritanie ? ils doivent rentrer. Il y a une nouvelle loi en Mauritanie qui interdit la pêche aux étrangers même s’ils sont embarqués sur des pirogues mauritaniennes ».
« En Mauritanie, l’Assemblée nationale a voté une loi qui dit que tout le poisson pêché doit être débarqué sur place. Quand nous négocions le protocole d’accord avec notre homologue mauritanien, nous avions amené avec nous les pêcheurs de Get Ndar (Saint Louis). Le bureau de leur association a assisté à toutes les discussions. Nous leur avions dit que la Mauritanie exigeait un débarquement sur place de tout le produit pêché (...) Ils n’avaient pas accepté en disant que cela ne les arrangeaient pas.
Depuis lors, nous n’avons signé aucun protocole (de pêche avec la Mauritanie). Donc, les Sénégalais n’ont plus le droit de pêcher en Mauritanie. Ce serait une infraction. Les garde-côtes peuvent les arrêter.
Récemment, ils ont tiré eux. Ce que nous déplorons. Parce qu’il existe d’autres moyens de les arrêter. Ils pouvaient arraisonner leurs pi- rogues. Mais tirer sur une personne c’est étonnant. Nous traitons le dossier ».
Depuis mercredi 25 janvier, la Mauritanie a mis en application une loi datant de 2012 qui réserve la pêche artisanale aux nationaux. Une loi qui date de 2012. Plus de 180 pêcheurs sénégalais ont été arrêtés à Nouakchott et à Nouadhibou pour pratique de pêche illicite, depuis l’application de la cette loi. Certains ont été relâchés et d’autres reconduits à la frontière. Des pirogues sénégalaises ont été également arraisonnées.
Selon le porte-parole du gouvernement mauritanien, Mohamed Lemine Ould Cheikh, « le département de la Pêche observait une période transitoire en matière d'application de la loi qui détermine la relation entre les employés et l'administration et que celle-ci a expiré le 31 janvier 2017. Depuis lors, la loi régissant la main d'œuvre mauritanienne et étrangère est entrée en vigueur ».
DAKARACTU
" Nous travaillons avec mon homologue mauritanien Nani Ould Chrougha et l’ambassadeur (du Sénégal) pour le recensement de tous les pêcheurs sénégalais afin qu’ils récupèrent leurs pirogues et qu’ils puissent être encadrés pour un retour sans problème ».
« Qu’est que les pêcheurs de Guet Ndar (Saint Louis) font en Mauritanie ? ils doivent rentrer. Il y a une nouvelle loi en Mauritanie qui interdit la pêche aux étrangers même s’ils sont embarqués sur des pirogues mauritaniennes ».
« En Mauritanie, l’Assemblée nationale a voté une loi qui dit que tout le poisson pêché doit être débarqué sur place. Quand nous négocions le protocole d’accord avec notre homologue mauritanien, nous avions amené avec nous les pêcheurs de Get Ndar (Saint Louis). Le bureau de leur association a assisté à toutes les discussions. Nous leur avions dit que la Mauritanie exigeait un débarquement sur place de tout le produit pêché (...) Ils n’avaient pas accepté en disant que cela ne les arrangeaient pas.
Depuis lors, nous n’avons signé aucun protocole (de pêche avec la Mauritanie). Donc, les Sénégalais n’ont plus le droit de pêcher en Mauritanie. Ce serait une infraction. Les garde-côtes peuvent les arrêter.
Récemment, ils ont tiré eux. Ce que nous déplorons. Parce qu’il existe d’autres moyens de les arrêter. Ils pouvaient arraisonner leurs pi- rogues. Mais tirer sur une personne c’est étonnant. Nous traitons le dossier ».
Depuis mercredi 25 janvier, la Mauritanie a mis en application une loi datant de 2012 qui réserve la pêche artisanale aux nationaux. Une loi qui date de 2012. Plus de 180 pêcheurs sénégalais ont été arrêtés à Nouakchott et à Nouadhibou pour pratique de pêche illicite, depuis l’application de la cette loi. Certains ont été relâchés et d’autres reconduits à la frontière. Des pirogues sénégalaises ont été également arraisonnées.
Selon le porte-parole du gouvernement mauritanien, Mohamed Lemine Ould Cheikh, « le département de la Pêche observait une période transitoire en matière d'application de la loi qui détermine la relation entre les employés et l'administration et que celle-ci a expiré le 31 janvier 2017. Depuis lors, la loi régissant la main d'œuvre mauritanienne et étrangère est entrée en vigueur ».
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