Le Vendredi 17 Février 2012, les forces de police de l’Etat sénégalais ont, dans le cadre de la répression des manifestations de l’opposition, envoyé des bombes lacrymogènes dans la Zawiya Seydi Hadj Malick SY (RTA) de Dakar, au moment même où une partie importante de la communauté tidjane de cette ville s’apprêtait à sacrifier à la traditionnelle hadaratoul Joumhat.
Depuis 2000, les lieux de cultes cristallisant la foi des fidèles, sont de manière récurrente systématiquement profanés.
Vendredi 14 avril 2006, la Cathédrale de Dakar ;
Vendredi 15 février 2008, la Grande mosquée de Dakar ;
Vendredi 17 février 2012, la Zawiya Seydi Hadj Malick SY de Dakar.
Quelle fatale coïncidence, toutes les forfaitures du pouvoir libéral se déroulent toujours un Vendredi saint !
Les morts déplorées lors des manifestations n’ont pas poussé le Président de la République à tenir un discours solennel pour s’incliner devant leurs mémoires ni faire observer une minute de silence.
Cet acte profanatoire, qui procède d’une absence manifeste d’esprit de discernement et d’un irrespect total des convictions religieuses d’une partie importante de la population sénégalaise, a provoqué la colère de tous les musulmans et, au-delà, de tous les citoyens de notre pays. N’eût été l’esprit de responsabilité et de mesure de la communauté, un tel acte aurait pu entraîner des conséquences d’autant plus désastreuses que le lieu profané constitue un lieu hautement sacré et une référence chère au cœur de tous les musulmans sénégalais, singulièrement des tidjanes en ce jour saint.
Il nous convient de prendre toute la mesure de la gravité de la situation. En effet, Cet acte innommable intervient dans un contexte où son Eminence Serigne Mansour SY (Que Dieu lui accorde une longue vie et une bonne santé), le khalife des tidianes a lancé un appel solennel pour la paix durant le Mawloud en insistant : « Diam, diam, diam » (la paix, la paix, la paix).
Les autorités ont fait fi du caractère symbolique du mois de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), du Vendredi, jour de ferveur et de communion. C’est l’heure de la Hadara qui marque toute l’incandescence spirituelle : heure de recueillement, de méditation et de prière que Seydina Cheikh Ahmed Tidjane (RTA) a préférée à toute heure constitue un moment de rencontre hebdomadaire, où, à l’unisson, les tidianes, toutes ethnies, toutes races, toutes langues confondues, psalmodient le nom d’ALLAH (SWT).
Depuis 2000, les lieux de cultes cristallisant la foi des fidèles, sont de manière récurrente systématiquement profanés.
Vendredi 14 avril 2006, la Cathédrale de Dakar ;
Vendredi 15 février 2008, la Grande mosquée de Dakar ;
Vendredi 17 février 2012, la Zawiya Seydi Hadj Malick SY de Dakar.
Quelle fatale coïncidence, toutes les forfaitures du pouvoir libéral se déroulent toujours un Vendredi saint !
Les morts déplorées lors des manifestations n’ont pas poussé le Président de la République à tenir un discours solennel pour s’incliner devant leurs mémoires ni faire observer une minute de silence.
Cet acte profanatoire, qui procède d’une absence manifeste d’esprit de discernement et d’un irrespect total des convictions religieuses d’une partie importante de la population sénégalaise, a provoqué la colère de tous les musulmans et, au-delà, de tous les citoyens de notre pays. N’eût été l’esprit de responsabilité et de mesure de la communauté, un tel acte aurait pu entraîner des conséquences d’autant plus désastreuses que le lieu profané constitue un lieu hautement sacré et une référence chère au cœur de tous les musulmans sénégalais, singulièrement des tidjanes en ce jour saint.
Il nous convient de prendre toute la mesure de la gravité de la situation. En effet, Cet acte innommable intervient dans un contexte où son Eminence Serigne Mansour SY (Que Dieu lui accorde une longue vie et une bonne santé), le khalife des tidianes a lancé un appel solennel pour la paix durant le Mawloud en insistant : « Diam, diam, diam » (la paix, la paix, la paix).
Les autorités ont fait fi du caractère symbolique du mois de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), du Vendredi, jour de ferveur et de communion. C’est l’heure de la Hadara qui marque toute l’incandescence spirituelle : heure de recueillement, de méditation et de prière que Seydina Cheikh Ahmed Tidjane (RTA) a préférée à toute heure constitue un moment de rencontre hebdomadaire, où, à l’unisson, les tidianes, toutes ethnies, toutes races, toutes langues confondues, psalmodient le nom d’ALLAH (SWT).
C’est un moment sublime où le disciple connait dans un état paroxystique, l’osmose jubilatoire et l’ivresse de l’immersion dans la proximité divine et prophétique. Cette immersion dument appliquée a « pour effet certain la purification, d’une part, de l’âme par l’élimination des vices et la concrétisation des vertus et d’autre part, une sublimation et une luminescence intime dont la finition spontanée et immédiate est le jaillissement d’une vision qui se reflète sur le miroir poli de l’âme dégagée de toute flétrissure » tel que Abdul Aziz Ben Abdallah l’a si bien souligné dans son commentaire du Bughyatul Moustafid de Ibn Larbi Ben Sayih.
Cette présence hebdomadaire dans ces séances de Hadara « reflète le souci constant du croyant en quête d’un comportement idéal, susceptible d’assurer à l’homme imbu de spiritualité, l’équilibre rationnellement humain entre le psyché et la matière, grâce à un esprit prospectif révélateur, qui permet d’introspecter les subconscients d’élucider les secrets les plus intimes du fort intérieur, de sonder la nature intrinsèque de l’être dans sa double quintessence humaine et somato-psychique ». Abdul Aziz Ben Abdallah.
Le but recherché, c’est l’illumination du cœur où viennent se projeter les clartés de la foi. Cette incursion dans l’âme inquiète incursion presque freudienne, c’est cela aussi la Hadara que les tidjanes, en quête de sérénité, tiennent tous les vendredis, à une heure bénie avant le coucher du soleil.
Au moment où la Zawiya d’El Hadj Malick SY (RTA) est profanée au Sénégal, voici le témoignage de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, qui magnifie hautement le rôle des Zawayas, surtout tidjane, quand il dit « L’histoire de l’islam en Afrique, et notamment dans les pays subsahariens, atteste que cette religion s’était répandue, au premier chef, grâce aux maîtres des confréries soufies, aux pieux commerçants de confession musulmane et aux prédicateurs, qui prêchaient, de belle manière, les hautes valeurs de la moralité.
En première ligne de ceux-là figuraient les Cheikhs et les adeptes de la Tariqa Tijaniya qui ont initié les musulmans de ces contrées aux vertus de l’islam, aux exigences de rectitude morale et de discipline, et à la nécessaire observation des prescriptions religieuses. Outre l’invocation assidue du Créateur (zikr) et l’obligation de s’astreindre aux commandements de la Jamaa (communauté des musulmans), ils leur ont également inculqué ce que signifient l’élévation de l’âme qui transcende les rancœurs et les rancunes, le sens du pardon, à montrer même en position de force, la tolérance et la coexistence avec autrui, le devoir de transparence les uns envers les autres, la mansuétude, l’émulation dans l’accomplissement d’œuvres de charité et le raffermissement des liens de fraternité religieuse. Une fraternité si fortement ancrée dans les cœurs que ces adeptes se plaisaient à s’appeler entre eux par le vocable très affectueux de « Ahbab » (pluriel de « habib » qui veut dire « bien-aimé »).
« C’est également grâce à cette Tariqa que les musulmans de ces contrées ont pu résister à l’invasion coloniale, se mettant ainsi à l’abri des périls de l’extrémisme, de l’ostracisme et du fanatisme religieux. De fait, des milliers de zawiyas et de mosquées se remplissaient de croyants récitant le Coran, entonnant les textes invocateurs de Dieu et pratiquant d’autres rituels d’adoration. Tant et si bien que la doctrine de cette Tariqa s’est muée en un modèle d’éducation reconnu pour son efficacité à éclairer les esprits et à les guider sur la trace des hommes pieux de la première heure ». Plusieurs confréries se reconnaitront dans cette description.
Le Collectif des petit- fils et arrières-petit-fils de Cheikh Seydi El Hadj Malick SY (RTA)
Fait, à Tivaouane le 20 Février 2012
Cette présence hebdomadaire dans ces séances de Hadara « reflète le souci constant du croyant en quête d’un comportement idéal, susceptible d’assurer à l’homme imbu de spiritualité, l’équilibre rationnellement humain entre le psyché et la matière, grâce à un esprit prospectif révélateur, qui permet d’introspecter les subconscients d’élucider les secrets les plus intimes du fort intérieur, de sonder la nature intrinsèque de l’être dans sa double quintessence humaine et somato-psychique ». Abdul Aziz Ben Abdallah.
Le but recherché, c’est l’illumination du cœur où viennent se projeter les clartés de la foi. Cette incursion dans l’âme inquiète incursion presque freudienne, c’est cela aussi la Hadara que les tidjanes, en quête de sérénité, tiennent tous les vendredis, à une heure bénie avant le coucher du soleil.
Au moment où la Zawiya d’El Hadj Malick SY (RTA) est profanée au Sénégal, voici le témoignage de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, qui magnifie hautement le rôle des Zawayas, surtout tidjane, quand il dit « L’histoire de l’islam en Afrique, et notamment dans les pays subsahariens, atteste que cette religion s’était répandue, au premier chef, grâce aux maîtres des confréries soufies, aux pieux commerçants de confession musulmane et aux prédicateurs, qui prêchaient, de belle manière, les hautes valeurs de la moralité.
En première ligne de ceux-là figuraient les Cheikhs et les adeptes de la Tariqa Tijaniya qui ont initié les musulmans de ces contrées aux vertus de l’islam, aux exigences de rectitude morale et de discipline, et à la nécessaire observation des prescriptions religieuses. Outre l’invocation assidue du Créateur (zikr) et l’obligation de s’astreindre aux commandements de la Jamaa (communauté des musulmans), ils leur ont également inculqué ce que signifient l’élévation de l’âme qui transcende les rancœurs et les rancunes, le sens du pardon, à montrer même en position de force, la tolérance et la coexistence avec autrui, le devoir de transparence les uns envers les autres, la mansuétude, l’émulation dans l’accomplissement d’œuvres de charité et le raffermissement des liens de fraternité religieuse. Une fraternité si fortement ancrée dans les cœurs que ces adeptes se plaisaient à s’appeler entre eux par le vocable très affectueux de « Ahbab » (pluriel de « habib » qui veut dire « bien-aimé »).
« C’est également grâce à cette Tariqa que les musulmans de ces contrées ont pu résister à l’invasion coloniale, se mettant ainsi à l’abri des périls de l’extrémisme, de l’ostracisme et du fanatisme religieux. De fait, des milliers de zawiyas et de mosquées se remplissaient de croyants récitant le Coran, entonnant les textes invocateurs de Dieu et pratiquant d’autres rituels d’adoration. Tant et si bien que la doctrine de cette Tariqa s’est muée en un modèle d’éducation reconnu pour son efficacité à éclairer les esprits et à les guider sur la trace des hommes pieux de la première heure ». Plusieurs confréries se reconnaitront dans cette description.
Le Collectif des petit- fils et arrières-petit-fils de Cheikh Seydi El Hadj Malick SY (RTA)
Fait, à Tivaouane le 20 Février 2012