Le juriste américain Louis Aucoin, spécialiste du droit international, s’est dit surpris par l’état appréciable du respect des droits humains au Sénégal et le ‘’haut niveau’’ des spécialistes sénégalais, relevant que Dakar s’inscrit dans ''la dynamique évolutive et positive'' du continent africain en matière de respect des droits humains.
'’Je suis très surpris du haut niveau des spécialistes sénégalais qui connaissent même plusieurs aspects du droit américain. Il y a vraiment du très haut niveau dans le domaine de la maîtrise des textes par les spécialistes locaux’’, a fait remarquer le juriste américain, dans un entretien avec l’APS.
‘’Dans les informations que nous recevons sur le Sénégal en matière de respect des droits humains, on ne voit pas d’abus dans le domaine du respect des droits humains'', s’est félicité Louis Aucoin, directeur académique de la Fletcher School of Law, à l’Ecole de droit de l’Université Tufts de Medford, dans l’État du Massachusetts.
''Il y a vraiment une bonne impression de la culture de ce pays dans ce domaine’’, a ajouté M. Aucoin, spécialiste du droit international qui servi comme professeur au département de droit de l’Université de la Sorbonne en France.
Professeur associé à l’Institut du droit comparé de Paris et d’autres universités françaises de renom, M. Aucoin séjourne au Sénégal depuis le 20 mai dernier. Il fut également membre de la faculté de droit de l’Université de Boston durant 15 ans
Durant son séjour dakarois, il traite des questions de ‘’Convergences du droit civique et traditions du droit commun à l’ère contemporaine: Amendements de la constitution Française qui donnent aux particuliers, tout comme aux Etats-Unis et en Allemagne, l’accès aux tribunaux, au contrôle de la constitutionalité des lois, les réformes du code commercial américain entre autres sujets’’.
Louis Aucoin a fait des communications dans différentes institutions, notamment à l’Association des femmes juristes du Sénégal, à l’Institut supérieur de droit, aux Universités de Dakar, de Ziguinchor et de Saint Louis, et au Centre de Formation Judiciaire de Dakar. Selon lui, y a ''une évolution positive du respect des droits humains en Afrique''.
‘’L’évolution est beaucoup plus visible par rapport à la protection des droits de l’homme avec l’instauration d’un tribunal inter-Etats et la mise en place d’une charte des droits de l’homme’’, a-t-il dit.
Il a apprécié le processus d’élaboration de la Constitution dans plusieurs pays africains avec la participation directe des populations. ‘’C’est un phénomène purement africain. C’est le cas du Kenya, du Bénin et de l’Afrique du Sud notamment. L’Afrique peut vraiment être fière de cet exemple unique dans le monde en matière de droit constitutionnel. Parce qu’en Europe ou en Occident, on n’a une idée plus élitiste de la constitution’’, a-t-il souligné.
APS
'’Je suis très surpris du haut niveau des spécialistes sénégalais qui connaissent même plusieurs aspects du droit américain. Il y a vraiment du très haut niveau dans le domaine de la maîtrise des textes par les spécialistes locaux’’, a fait remarquer le juriste américain, dans un entretien avec l’APS.
‘’Dans les informations que nous recevons sur le Sénégal en matière de respect des droits humains, on ne voit pas d’abus dans le domaine du respect des droits humains'', s’est félicité Louis Aucoin, directeur académique de la Fletcher School of Law, à l’Ecole de droit de l’Université Tufts de Medford, dans l’État du Massachusetts.
''Il y a vraiment une bonne impression de la culture de ce pays dans ce domaine’’, a ajouté M. Aucoin, spécialiste du droit international qui servi comme professeur au département de droit de l’Université de la Sorbonne en France.
Professeur associé à l’Institut du droit comparé de Paris et d’autres universités françaises de renom, M. Aucoin séjourne au Sénégal depuis le 20 mai dernier. Il fut également membre de la faculté de droit de l’Université de Boston durant 15 ans
Durant son séjour dakarois, il traite des questions de ‘’Convergences du droit civique et traditions du droit commun à l’ère contemporaine: Amendements de la constitution Française qui donnent aux particuliers, tout comme aux Etats-Unis et en Allemagne, l’accès aux tribunaux, au contrôle de la constitutionalité des lois, les réformes du code commercial américain entre autres sujets’’.
Louis Aucoin a fait des communications dans différentes institutions, notamment à l’Association des femmes juristes du Sénégal, à l’Institut supérieur de droit, aux Universités de Dakar, de Ziguinchor et de Saint Louis, et au Centre de Formation Judiciaire de Dakar. Selon lui, y a ''une évolution positive du respect des droits humains en Afrique''.
‘’L’évolution est beaucoup plus visible par rapport à la protection des droits de l’homme avec l’instauration d’un tribunal inter-Etats et la mise en place d’une charte des droits de l’homme’’, a-t-il dit.
Il a apprécié le processus d’élaboration de la Constitution dans plusieurs pays africains avec la participation directe des populations. ‘’C’est un phénomène purement africain. C’est le cas du Kenya, du Bénin et de l’Afrique du Sud notamment. L’Afrique peut vraiment être fière de cet exemple unique dans le monde en matière de droit constitutionnel. Parce qu’en Europe ou en Occident, on n’a une idée plus élitiste de la constitution’’, a-t-il souligné.
APS