Un ingénieur en génie rural sénégalais a mis au point une toilette traitant des rejets de matières organiques pouvant ensuite être réutilisées dans les chaînes agricoles.
Ababacar Diouf Ngom, l’inventeur en question, expose un prototype de cette toilette baptisée ’’toc-toc’’ au village de l’assainissement du 9e Forum mondial de l’eau clôturé vendredi à Diamniadio.
M. Ngom travaille dans une structure EDE ("environnement-déchets-eau") spécialisée dans la conception de technologies d’assainissement autonome.
"Ce sont des systèmes qui permettent au ménage de pouvoir traiter leurs rejets domestiques. Nous avons ici la toilette +toc toc+, développée avec un partenaire sud-africain", a indiqué l’ingénieur sénégalais.
"C’est une toilette conçue en béton armé. Elle est munie de deux fosses avec un système alternant qui permet de passer à la seconde fosse, une fois la première remplie. Le tout est préfabriqué à l’atelier", a-t-il précisé.
La structure de cette toilette est enterrée et n’a pas besoin de fondation mais d’une surface réalisée à partir d’un béton de propreté de 5 cm.
"La toilette permet de produire un rejet de matières organiques qui peuvent être réutilisées dans les chaines de valorisation agricole. Cette toilette est bien adaptée dans des zones où la nappe se trouve à une certaine profondeur’’, a-t-il expliqué.
Elle permet d’éviter les écoulements des eaux souterraines à l’intérieur de la fosse, de manière à réduire les fréquences des vidanges. Ce type de toilette se veut adapté aux zones où la nappe est affleurante.
"C’est une fosse avec un système réparti en deux compartiments séparant la phase liquide et celle solide. C’est en même temps un bio-digesteur qui permet de produire du méthane", a indiqué l’expert en génie rural.
À travers un système de vannage et de stockage par une bâche, on peut utiliser le biogaz pour la cuisson et comme source énergétique dans les ménages, dit-il.
L’ingénieur affirme que cette toilette a déjà été expérimentée dans la commune de Ngor à Dakar mais également en Afrique du Sud, dans le cadre d’un partenariat axé sur l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) en matière d’accès à l’assainissement.
Ce modèle est également adapté en zones urbaines, selon l’inventeur.
"Nous avons réfléchi sur plusieurs modèles qui peuvent être des fosses étanches selon le niveau de la nappe, pour permettre le drainage de la phase liquide et le traitement dans des bacs", a ajouté le technicien.
Cette invention s’inscrit dans le cadre des efforts visant à "mettre en place des solutions qui répondent en même temps aux besoins environnementaux, car l’assainissement est une question principale environnementale (...)’’.
Il s’agit aussi de répondre "aux problématiques énergétiques qui rentrent dans la chaîne de valorisation des sous-produits de l’assainissement", a poursuivi Ababacar Diouf Ngom.
Ababacar Diouf Ngom, l’inventeur en question, expose un prototype de cette toilette baptisée ’’toc-toc’’ au village de l’assainissement du 9e Forum mondial de l’eau clôturé vendredi à Diamniadio.
M. Ngom travaille dans une structure EDE ("environnement-déchets-eau") spécialisée dans la conception de technologies d’assainissement autonome.
"Ce sont des systèmes qui permettent au ménage de pouvoir traiter leurs rejets domestiques. Nous avons ici la toilette +toc toc+, développée avec un partenaire sud-africain", a indiqué l’ingénieur sénégalais.
"C’est une toilette conçue en béton armé. Elle est munie de deux fosses avec un système alternant qui permet de passer à la seconde fosse, une fois la première remplie. Le tout est préfabriqué à l’atelier", a-t-il précisé.
La structure de cette toilette est enterrée et n’a pas besoin de fondation mais d’une surface réalisée à partir d’un béton de propreté de 5 cm.
"La toilette permet de produire un rejet de matières organiques qui peuvent être réutilisées dans les chaines de valorisation agricole. Cette toilette est bien adaptée dans des zones où la nappe se trouve à une certaine profondeur’’, a-t-il expliqué.
Elle permet d’éviter les écoulements des eaux souterraines à l’intérieur de la fosse, de manière à réduire les fréquences des vidanges. Ce type de toilette se veut adapté aux zones où la nappe est affleurante.
"C’est une fosse avec un système réparti en deux compartiments séparant la phase liquide et celle solide. C’est en même temps un bio-digesteur qui permet de produire du méthane", a indiqué l’expert en génie rural.
À travers un système de vannage et de stockage par une bâche, on peut utiliser le biogaz pour la cuisson et comme source énergétique dans les ménages, dit-il.
L’ingénieur affirme que cette toilette a déjà été expérimentée dans la commune de Ngor à Dakar mais également en Afrique du Sud, dans le cadre d’un partenariat axé sur l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) en matière d’accès à l’assainissement.
Ce modèle est également adapté en zones urbaines, selon l’inventeur.
"Nous avons réfléchi sur plusieurs modèles qui peuvent être des fosses étanches selon le niveau de la nappe, pour permettre le drainage de la phase liquide et le traitement dans des bacs", a ajouté le technicien.
Cette invention s’inscrit dans le cadre des efforts visant à "mettre en place des solutions qui répondent en même temps aux besoins environnementaux, car l’assainissement est une question principale environnementale (...)’’.
Il s’agit aussi de répondre "aux problématiques énergétiques qui rentrent dans la chaîne de valorisation des sous-produits de l’assainissement", a poursuivi Ababacar Diouf Ngom.