Le docteur Mady Marie Bouaré, enseignant en droit pénal à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, vient de publier à la maison d’édition l’Harmattan un livre intitulé : ‘’L’affaire M. Habré et l’affaire du Joola : une justice pénale controversée ?’’.
‘’Cet ouvrage est le résultat d’une analyse de la doctrine et de la jurisprudence sur deux situations juridiques et judiciaires qui impliquaient utilement des convergences relativement aux questions de droit interne mais aussi de droit international’’, lit-on dans une note de l’éditeur.
Selon la même source, ‘’il faut d’emblée dire que la question de Hissène Habré recouvre une problématique générale de l’agent pénal au droit international relativement à la poursuite d’un ancien président de la république pour des crimes de droit international.’’
L’ancien chef d’Etat du Tchad vit en exil à Dakar depuis sa chute en 1990, après huit ans d’exercice du pouvoir. Il est poursuivi pour ‘’crimes de guerre’’ et ‘’crimes contre l’humanité’’.
En août dernier, le Sénégal a donné son accord au projet de l’Union africaine (UA) pour le juger devant un tribunal spécial au sein du système judiciaire sénégalais présidé par des juges africains nommés par l’organisation continentale.
Les chambres africaines créées au sein des juridictions sénégalaises, qui sont le fruit de cet accord, ont démarré leurs activités le 8 février dernier.
Selon la note de l’éditeur, les convergences infractionnelles notées dans l’affaire Habré ‘’traversent aussi la tragédie du Joola, où, au-delà des victimes sénégalaises, d’autres n’ont pas hésité à postuler une justice pénale dans leurs pays d’origine en l’espèce française en se fondant sur leur droit positif’’.
Le bateau ‘’Joola’’, qui assurait la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor, avait sombré dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, emportant avec lui près de 1863 passagers. Des familles de victimes françaises ont porté plainte à Evry (Essone).
‘’Il existe donc une attraction judiciaire entre ces affaires comparativement aux suites processuelles de l’affaire Habré et l’affaire du Joola qui, singulièrement de part et d’autre de l’Hexagone restent en suspens’’, relève la note de présentation de l’ouvrage.
Une œuvre que le texte décrit comme ‘’une analyse comparative dynamique, afin de mieux expliciter la complexité des faits et questions de droit soulevées au fond et en procédure pénale interne et internationale.’’
Me Alain Dibanjo, docteur en droit et sciences criminelles, avocat au barreau de Mende (France), professeur associé en droit criminel, est de la même promotion que l’auteur.
‘’Cet ouvrage est d’une utilité scientifique certaine et d’un apport juste pour la compréhension de certains grands principes du droit pénal et procédural interne et international’’, a dit Me Dibanjo.
Mady Marie Bouaré est titulaire d’un doctorat en droit privé et sciences criminelles et d’un certificat d’aptitude à la profession d’avocat (prestation de serment devant la Cour d’appel de Riom en 2001).
Après quelques années d’enseignement à l’Université de Clermont-Ferrand, il enseigne à l’Université de Gaston Berger de Saint-Louis, le droit pénal et la procédure pénale, le droit judiciaire et le droit pénal des affaires.
APS
‘’Cet ouvrage est le résultat d’une analyse de la doctrine et de la jurisprudence sur deux situations juridiques et judiciaires qui impliquaient utilement des convergences relativement aux questions de droit interne mais aussi de droit international’’, lit-on dans une note de l’éditeur.
Selon la même source, ‘’il faut d’emblée dire que la question de Hissène Habré recouvre une problématique générale de l’agent pénal au droit international relativement à la poursuite d’un ancien président de la république pour des crimes de droit international.’’
L’ancien chef d’Etat du Tchad vit en exil à Dakar depuis sa chute en 1990, après huit ans d’exercice du pouvoir. Il est poursuivi pour ‘’crimes de guerre’’ et ‘’crimes contre l’humanité’’.
En août dernier, le Sénégal a donné son accord au projet de l’Union africaine (UA) pour le juger devant un tribunal spécial au sein du système judiciaire sénégalais présidé par des juges africains nommés par l’organisation continentale.
Les chambres africaines créées au sein des juridictions sénégalaises, qui sont le fruit de cet accord, ont démarré leurs activités le 8 février dernier.
Selon la note de l’éditeur, les convergences infractionnelles notées dans l’affaire Habré ‘’traversent aussi la tragédie du Joola, où, au-delà des victimes sénégalaises, d’autres n’ont pas hésité à postuler une justice pénale dans leurs pays d’origine en l’espèce française en se fondant sur leur droit positif’’.
Le bateau ‘’Joola’’, qui assurait la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor, avait sombré dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, emportant avec lui près de 1863 passagers. Des familles de victimes françaises ont porté plainte à Evry (Essone).
‘’Il existe donc une attraction judiciaire entre ces affaires comparativement aux suites processuelles de l’affaire Habré et l’affaire du Joola qui, singulièrement de part et d’autre de l’Hexagone restent en suspens’’, relève la note de présentation de l’ouvrage.
Une œuvre que le texte décrit comme ‘’une analyse comparative dynamique, afin de mieux expliciter la complexité des faits et questions de droit soulevées au fond et en procédure pénale interne et internationale.’’
Me Alain Dibanjo, docteur en droit et sciences criminelles, avocat au barreau de Mende (France), professeur associé en droit criminel, est de la même promotion que l’auteur.
‘’Cet ouvrage est d’une utilité scientifique certaine et d’un apport juste pour la compréhension de certains grands principes du droit pénal et procédural interne et international’’, a dit Me Dibanjo.
Mady Marie Bouaré est titulaire d’un doctorat en droit privé et sciences criminelles et d’un certificat d’aptitude à la profession d’avocat (prestation de serment devant la Cour d’appel de Riom en 2001).
Après quelques années d’enseignement à l’Université de Clermont-Ferrand, il enseigne à l’Université de Gaston Berger de Saint-Louis, le droit pénal et la procédure pénale, le droit judiciaire et le droit pénal des affaires.
APS