Un Saint-Louis sans lui !
C'est ta ville mythique maintenant orpheline de son héraut ;
De son avocat intrépide à la trompette sulfureuse, soufflant de Lodo à Sidone.
Crachant son message incisif repris en écho entre le fleuve et la mer, et rythmant sans répit le pouls de la belle ville,
Apostrophant et les ndomu ndar et les dooli ndar, et les Samba ndar et les Coumba ndar.
Un Saint-Louis sans lui !
C'est la mort du rire frais et du sourire jovial distribués aux vendeuses de poissons, sur les quais grouillants de vie, d'odeurs et de jurons guetndariens
Un Saint-Louis sans lui !
Sans celui qui savait parler aux jeunes et aux vieux , et aux riches et aux pauvres ; aux signares et aux talibés, aux vaniteux et aux humbles silhouettes lovées à l'ombre des murs défraîchis, scrutant au loin le Pont Faidherbe.
Un Saint-Louis sans lui !
Adieu l'urbanité exquise, le distingué casque colonial , la classe du chapeau feutré, la délicate beauté du bonnet Fass
Adieu capitale du bon goût, du bon vivre et de l'élégance ! Un Saint-Louis sans lui !
C'est aussi la clameur des stades, inondés l'instant d'un soir, par tes mots justes, tes mots rares, tes mots diamants…
Comme ceux de Alassane Ndiaye Allou, l'immortel prince du micro,
Ou l'amertume de la Place Faidherbe, déjà nostalgique de tes envolées lyriques fouettant l'allure martiale des troupes de parade des grands jours.
Mais un Saint-Louis sans lui !
C'est surtout les cimetières de Marmiyal et de Thiaka Ndiaye, guettant avec impatience les torrents de bénédictions,
Généreusement déversés par les milliers de fidèles que tu mobilisais pendant chaque mois béni de Ramadan.
Un Saint-Louis sans Golbert !
Sans son être et sa saveur, sans son vrai Pont ! Celui des cœurs et des esprits. Ce Saint-Louis là…
… Toi seul pouvais le faire vivre.
C'est ta ville mythique maintenant orpheline de son héraut ;
De son avocat intrépide à la trompette sulfureuse, soufflant de Lodo à Sidone.
Crachant son message incisif repris en écho entre le fleuve et la mer, et rythmant sans répit le pouls de la belle ville,
Apostrophant et les ndomu ndar et les dooli ndar, et les Samba ndar et les Coumba ndar.
Un Saint-Louis sans lui !
C'est la mort du rire frais et du sourire jovial distribués aux vendeuses de poissons, sur les quais grouillants de vie, d'odeurs et de jurons guetndariens
Un Saint-Louis sans lui !
Sans celui qui savait parler aux jeunes et aux vieux , et aux riches et aux pauvres ; aux signares et aux talibés, aux vaniteux et aux humbles silhouettes lovées à l'ombre des murs défraîchis, scrutant au loin le Pont Faidherbe.
Un Saint-Louis sans lui !
Adieu l'urbanité exquise, le distingué casque colonial , la classe du chapeau feutré, la délicate beauté du bonnet Fass
Adieu capitale du bon goût, du bon vivre et de l'élégance ! Un Saint-Louis sans lui !
C'est aussi la clameur des stades, inondés l'instant d'un soir, par tes mots justes, tes mots rares, tes mots diamants…
Comme ceux de Alassane Ndiaye Allou, l'immortel prince du micro,
Ou l'amertume de la Place Faidherbe, déjà nostalgique de tes envolées lyriques fouettant l'allure martiale des troupes de parade des grands jours.
Mais un Saint-Louis sans lui !
C'est surtout les cimetières de Marmiyal et de Thiaka Ndiaye, guettant avec impatience les torrents de bénédictions,
Généreusement déversés par les milliers de fidèles que tu mobilisais pendant chaque mois béni de Ramadan.
Un Saint-Louis sans Golbert !
Sans son être et sa saveur, sans son vrai Pont ! Celui des cœurs et des esprits. Ce Saint-Louis là…
… Toi seul pouvais le faire vivre.