L’œuvre de Cheikh Anta Diop est toujours d’actualité et répond aux problématiques qui demeurent au sein des principales urgences du continent africain.
Pour le docteur Diop, le scientifique a su déconstruire la pensée occidentale dominante faisant une corrélation entre la couleur de la peau et la raison humaine. En véritable combattant contre le racisme et la discrimination raciale, il a remis en cause cette conception erronée pour donner à la civilisation africaine la place qu’elle mérite.
Le docteur en physique nucléaire, a dit qu'à travers sa thèse Nations nègres et culture Cheikh Anta Diop a remis en cause deux siècles de sciences en réinterrogeant l’histoire de l’Afrique et celle de l’humanité en général. ‘’Armé d’une triple connaissance, de la culturelle de l’Afrique, arabo-musulmane et européenne, il s’est attelé à reconstruire les renaissances du continent noir’’, a expliqué M. Diop.
Poursuivant sa pensée, il a expliqué, que l’œuvre de Cheikh Anta a levé plusieurs équivoques parmi lesquelles, l’explication des modèles d’évolution des sociétés à travers les systèmes de parenté, le mode d’organisation socio-politico-économique. Il y ajoute aussi l’unité biologique et raciale de l’humanité.
Mais celui qu’on a surnommé ‘’le pharaon noir’’, s’est attelé également à la promotion des langues africaines. En effet, si l’on en croit le conférencier, Cheikh Anta avait créé dès le bas âge, en classe de 3ème un alphabet wolof et il s’est préoccupé très tôt à la traduction des textes littéraires et philosophiques en wolof et les épopées orales africaines en français. Le Docteur Diop renseigne qu’en 1948, Cheikh Anta a publié son premier article linguistique dans lequel il avait soutenu la nécessité et la possibilité d’un enseignement dans les langues maternelles en Afrique.
La problématique de la Renaissance Africaine occupe une place importante dans l’œuvre de Cheikh Anta Diop. De fait, dans un article, « Quand pourra-t-on parler d’une renaissance africaine ? » publié à l’âge de 25 ans, il a incité les africains à la recherche, à la technologie, à l’industrie et à l’énergie. Il faisait partie de même de ses luttes, l’indépendance politique et économique de l’Afrique, la prise de conscience.
Dès lors, son fils nous a édifiés surtout sur ses engagements portant sur la nécessité d’une création d’un Etat fédéral africain, de la mise en place de la démocratie, de resituer la place de la femme dans la société et de reconstruire l’intelligentsia africaine et de sa formation.
Le Dr. Cheikh Mbacké a terminé par rappeler que Cheikh Anta Diop, jusqu’aux derniers jours de sa vie, avait comme souhait majeur de reconstruire une civilisation planétaire, la réconciliation de l’humanité avec elle-même.
Pour le recteur, le Professeur Lamine Guèye, l’œuvre de Cheikh Anta est nécessaire dans la prise en compte des questions de l’heure en rétablissant l’antériorité des civilisations noires et leur parenté. En cela, elle met en exergue l’apport de l’Afrique dans des domaines variés, dans un contexte de mondialisation.
‘’Il a formé des hommes et femmes de valeurs’’, déclare le président de l’assemblée de l’UGB.
Serigne Sylla et Ndarinfo
Pour le docteur Diop, le scientifique a su déconstruire la pensée occidentale dominante faisant une corrélation entre la couleur de la peau et la raison humaine. En véritable combattant contre le racisme et la discrimination raciale, il a remis en cause cette conception erronée pour donner à la civilisation africaine la place qu’elle mérite.
Le docteur en physique nucléaire, a dit qu'à travers sa thèse Nations nègres et culture Cheikh Anta Diop a remis en cause deux siècles de sciences en réinterrogeant l’histoire de l’Afrique et celle de l’humanité en général. ‘’Armé d’une triple connaissance, de la culturelle de l’Afrique, arabo-musulmane et européenne, il s’est attelé à reconstruire les renaissances du continent noir’’, a expliqué M. Diop.
Poursuivant sa pensée, il a expliqué, que l’œuvre de Cheikh Anta a levé plusieurs équivoques parmi lesquelles, l’explication des modèles d’évolution des sociétés à travers les systèmes de parenté, le mode d’organisation socio-politico-économique. Il y ajoute aussi l’unité biologique et raciale de l’humanité.
Mais celui qu’on a surnommé ‘’le pharaon noir’’, s’est attelé également à la promotion des langues africaines. En effet, si l’on en croit le conférencier, Cheikh Anta avait créé dès le bas âge, en classe de 3ème un alphabet wolof et il s’est préoccupé très tôt à la traduction des textes littéraires et philosophiques en wolof et les épopées orales africaines en français. Le Docteur Diop renseigne qu’en 1948, Cheikh Anta a publié son premier article linguistique dans lequel il avait soutenu la nécessité et la possibilité d’un enseignement dans les langues maternelles en Afrique.
La problématique de la Renaissance Africaine occupe une place importante dans l’œuvre de Cheikh Anta Diop. De fait, dans un article, « Quand pourra-t-on parler d’une renaissance africaine ? » publié à l’âge de 25 ans, il a incité les africains à la recherche, à la technologie, à l’industrie et à l’énergie. Il faisait partie de même de ses luttes, l’indépendance politique et économique de l’Afrique, la prise de conscience.
Dès lors, son fils nous a édifiés surtout sur ses engagements portant sur la nécessité d’une création d’un Etat fédéral africain, de la mise en place de la démocratie, de resituer la place de la femme dans la société et de reconstruire l’intelligentsia africaine et de sa formation.
Le Dr. Cheikh Mbacké a terminé par rappeler que Cheikh Anta Diop, jusqu’aux derniers jours de sa vie, avait comme souhait majeur de reconstruire une civilisation planétaire, la réconciliation de l’humanité avec elle-même.
Pour le recteur, le Professeur Lamine Guèye, l’œuvre de Cheikh Anta est nécessaire dans la prise en compte des questions de l’heure en rétablissant l’antériorité des civilisations noires et leur parenté. En cela, elle met en exergue l’apport de l’Afrique dans des domaines variés, dans un contexte de mondialisation.
‘’Il a formé des hommes et femmes de valeurs’’, déclare le président de l’assemblée de l’UGB.
Serigne Sylla et Ndarinfo