Ce qu'il faut dire selon l’adjudant Mbaye Sady du ministère de l’Intérieur, « aujourd’hui la présence des forces de l’ordre répond à des mesures sécuritaires. Il arrive très souvent que les étudiants barrent la voie publique au-delà de l’espace universitaire…Certains professeurs qui sont en train de récriminer les forces de l’ordre sont les premiers à parler de la violence des étudiants. Ils avaient même demandé en un certain moment la présence des forces de police ». Ce qui fait qu’aujourd’hui, les « forces de police encadrent l’université ».
Ce, « pour prévenir les débordements ». L’adjudant qui ne manque pas de rappeler qu’un professeur de médecine est mort des suites d’un jet de pierres d’étudiants, de préciser que « l’espace universitaire était d’abord un espace pour l’éducation, un espace où pendant longtemps notamment de la génération 1988 dont il fait partie, « les débats d’idées » primés mais « aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les étudiants s’arment de couteaux, entre eux-mêmes, c’est déjà très grave notamment pour la constitution des amicales ». Partant de ce principe, la présence des forces de l’ordre ne souffre d’aucune condition.
Tant que les armes et des couteaux seront détenus par des gens à l’université, lesdits policiers seront au poste. « N’accepterons pas dans ce pays qu’un ou des groupes puissent semer le désordre », avertit l’adjudant Mbaye Sady. Ce, 24 heures seulement après les derniers affrontements entre forces de l’ordre et étudiants. Ce qui a eu l’ire de soulever le courroux du Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) dont l’un des responsables Yankhoba Seydi annonçait sur les ondes de la Rfm, une Assemblée Générale (AG) pour «discuter et demander à tous les enseignants de rester chez eux jusqu’au jour où les autorités académiques daigneront retirer les forces de l’ordre ».
Dié BA
Ce, « pour prévenir les débordements ». L’adjudant qui ne manque pas de rappeler qu’un professeur de médecine est mort des suites d’un jet de pierres d’étudiants, de préciser que « l’espace universitaire était d’abord un espace pour l’éducation, un espace où pendant longtemps notamment de la génération 1988 dont il fait partie, « les débats d’idées » primés mais « aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les étudiants s’arment de couteaux, entre eux-mêmes, c’est déjà très grave notamment pour la constitution des amicales ». Partant de ce principe, la présence des forces de l’ordre ne souffre d’aucune condition.
Tant que les armes et des couteaux seront détenus par des gens à l’université, lesdits policiers seront au poste. « N’accepterons pas dans ce pays qu’un ou des groupes puissent semer le désordre », avertit l’adjudant Mbaye Sady. Ce, 24 heures seulement après les derniers affrontements entre forces de l’ordre et étudiants. Ce qui a eu l’ire de soulever le courroux du Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) dont l’un des responsables Yankhoba Seydi annonçait sur les ondes de la Rfm, une Assemblée Générale (AG) pour «discuter et demander à tous les enseignants de rester chez eux jusqu’au jour où les autorités académiques daigneront retirer les forces de l’ordre ».
Dié BA