La Dic a arrêté un groupe de personnes soupçonnées d’entretenir un trafic de migrants sénégalais, surtout des domestiques, vers l’Arabie Saoudite. Il s’agit d’une dame nommée D. Guèye, plus connue sous « Mère Dior » (ou « Tata Dior »), de son fils, B. Guèye, professeur d’éducation physique, et de C. O. Diop, un Sénégalais établi avec sa famille en Arabie Saoudite. Ils ont été appréhendés la semaine dernière et déférés au parquet pour les délits d’association de malfaiteurs et de traite de personnes.
« Mère Dior » et son fils ont été arrêtés en même temps à Rufisque, où la première tient une agence de voyage. Ce, à la suite de plusieurs plaintes de candidats à l’immigration déçus.
Les perquisitions effectuées au domicile de la dame et dans son agence ont permis aux enquêteurs de mettre la main sur une dizaine de passeports. « Mère Dior » aurait avoué gagner 400 mille francs CFA dans chaque opération.
Face aux limiers de la Dic, C. O. Diop aurait reconnu percevoir, pour sa part, 150 mille dans chaque opération. Il a était perdu par celle concernant l’une des quinze domestiques qu’il a réussi à envoyer en Arabie Saoudite.
Cette dernière est originaire de Kaolack. Elle a pris les airs, des rêves de réussite pleins la tête, après avoir déboursé 125 mille francs CFA de frais de dossiers et signé un contrat d’engagement.
Arrivée en Arabie Saoudite, son rêve se transforme vite en cauchemar. Pour son premier emploi, on lui confie un immeuble de trois étages à nettoyer, seule. Elle voulut jeter l’éponge. Son employeur s’y oppose, arguant avoir déboursé 2 millions 500 mille francs CFA pour pouvoir « disposer » d’elle. Pour « s’affranchir » elle devra rembourser cette somme. Elle trouve un autre boulot tout aussi pénible, finit en prison avant d’être rapatriée au Sénégal.
À son retour au bercail, elle porte plainte contre C. O. Diop. Qui a été arrêté à l’aéroport Léopold Senghor alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour l’Arabie Saoudite. Il a reconnu qu’il « collabore avec des partenaires saoudiens » qui lui cède 150 mille francs CFA pour chaque candidat embarqué dans l’aventure.
(Source : L’Observateur)
Seneweb
« Mère Dior » et son fils ont été arrêtés en même temps à Rufisque, où la première tient une agence de voyage. Ce, à la suite de plusieurs plaintes de candidats à l’immigration déçus.
Les perquisitions effectuées au domicile de la dame et dans son agence ont permis aux enquêteurs de mettre la main sur une dizaine de passeports. « Mère Dior » aurait avoué gagner 400 mille francs CFA dans chaque opération.
Face aux limiers de la Dic, C. O. Diop aurait reconnu percevoir, pour sa part, 150 mille dans chaque opération. Il a était perdu par celle concernant l’une des quinze domestiques qu’il a réussi à envoyer en Arabie Saoudite.
Cette dernière est originaire de Kaolack. Elle a pris les airs, des rêves de réussite pleins la tête, après avoir déboursé 125 mille francs CFA de frais de dossiers et signé un contrat d’engagement.
Arrivée en Arabie Saoudite, son rêve se transforme vite en cauchemar. Pour son premier emploi, on lui confie un immeuble de trois étages à nettoyer, seule. Elle voulut jeter l’éponge. Son employeur s’y oppose, arguant avoir déboursé 2 millions 500 mille francs CFA pour pouvoir « disposer » d’elle. Pour « s’affranchir » elle devra rembourser cette somme. Elle trouve un autre boulot tout aussi pénible, finit en prison avant d’être rapatriée au Sénégal.
À son retour au bercail, elle porte plainte contre C. O. Diop. Qui a été arrêté à l’aéroport Léopold Senghor alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour l’Arabie Saoudite. Il a reconnu qu’il « collabore avec des partenaires saoudiens » qui lui cède 150 mille francs CFA pour chaque candidat embarqué dans l’aventure.
(Source : L’Observateur)
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