Quel tourisme on veut et à quel prix ! Le risque d’un effondrement de notre tourisme est imminent.
Le passage du Premier Ministre devant l’assemblée nationale nous ramène au scepticisme et à la perte de confiance. Notre lecture du discours du ministre du tourisme renseigne à suffisance que les préoccupations d’urgences du secteur privé sont à l’oubliette et que le gouvernement continue aveuglément son pilotage à vue, ainsi qu’au déroulement de son programme tourisme à travers le PSE et le PSDT sans trop se soucier des conséquences certaines de cette saison et sur la saison touristique prochaine.
Les recommandations des acteurs les plus importantes pour aider à la relance du secteur portent sur des mesures d’urgences annoncées depuis le mois de décembre 2014. Elles n’ont à ce jour trouver aucun début d’exécution. Mais encore, faut-il trouver l’oreille attentive, compréhensive et les moyens financiers disponibles de ces recommandations.
Et c’est là où la problématique des incitations de l’investissement, notamment privé, devient pressant. De même que la promotion du tourisme durable et le renforcement des connectivités de manière générale.
Il faut se rappeler, que le gouvernement s’était engagé à mettre en œuvre des mesures concrètes, pour encourager la relance de projets d’infrastructures touristiques, notamment pour promouvoir le tourisme dans le sud du pays, sans déterminer, le format et le segment écologique, sur des principes de durabilité. Or, ces mesures s’articulent généralement et globalement, en fonction des déclinaisons locales, autour des acteurs, des populations et de l’intégration du composant environnement et produits, dans les études d’impact des projets touristiques.
L’objectif, étant de promouvoir le développement de territoires, par de nouveaux produits touristiques, via l’émergence d’un tourisme de niche. Cette option, ne saurait prendre son envol sans les techniciens du tourisme, les professionnels, et les experts.
L’autre grand challenge, reste celui du crédit hôtelier et du transport aérien, et c’est surtout, la question de l’offre qui se pose à ce niveau notamment, sur les principaux segments que sont le terrestre, le maritime et le ferré.
Ni le gouvernement, ni les députés n’ont pleine conscience de l’état de faillite du tourisme sénégalais.
Mouhamed Faouzou DEME
Le passage du Premier Ministre devant l’assemblée nationale nous ramène au scepticisme et à la perte de confiance. Notre lecture du discours du ministre du tourisme renseigne à suffisance que les préoccupations d’urgences du secteur privé sont à l’oubliette et que le gouvernement continue aveuglément son pilotage à vue, ainsi qu’au déroulement de son programme tourisme à travers le PSE et le PSDT sans trop se soucier des conséquences certaines de cette saison et sur la saison touristique prochaine.
Les recommandations des acteurs les plus importantes pour aider à la relance du secteur portent sur des mesures d’urgences annoncées depuis le mois de décembre 2014. Elles n’ont à ce jour trouver aucun début d’exécution. Mais encore, faut-il trouver l’oreille attentive, compréhensive et les moyens financiers disponibles de ces recommandations.
Et c’est là où la problématique des incitations de l’investissement, notamment privé, devient pressant. De même que la promotion du tourisme durable et le renforcement des connectivités de manière générale.
Il faut se rappeler, que le gouvernement s’était engagé à mettre en œuvre des mesures concrètes, pour encourager la relance de projets d’infrastructures touristiques, notamment pour promouvoir le tourisme dans le sud du pays, sans déterminer, le format et le segment écologique, sur des principes de durabilité. Or, ces mesures s’articulent généralement et globalement, en fonction des déclinaisons locales, autour des acteurs, des populations et de l’intégration du composant environnement et produits, dans les études d’impact des projets touristiques.
L’objectif, étant de promouvoir le développement de territoires, par de nouveaux produits touristiques, via l’émergence d’un tourisme de niche. Cette option, ne saurait prendre son envol sans les techniciens du tourisme, les professionnels, et les experts.
L’autre grand challenge, reste celui du crédit hôtelier et du transport aérien, et c’est surtout, la question de l’offre qui se pose à ce niveau notamment, sur les principaux segments que sont le terrestre, le maritime et le ferré.
Ni le gouvernement, ni les députés n’ont pleine conscience de l’état de faillite du tourisme sénégalais.
Mouhamed Faouzou DEME