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Thierno Alassane Sall démontre mathématiquement que le Conseil constitutionnel a tort

Mardi 8 Janvier 2019

Un parrainage est identifié par une séquence de plus d’une trentaine de caractères alphanumériques (numéro d’électeur, numéro de carte CEDEAO, nom de la commune) plus le prénom, le nom et la signature du citoyen. La RV2019 a décompté que plus de dix-huit mille (18 000) parrains du candidat Thierno Alassane Sall ont été rejetés par le Conseil Constitutionnel alors que la trentaine de caractères alphanumériques ont été correctement saisis et correspondent bien à des électeurs. L’unique raison de leur rejet par le Conseil Constitutionnel est qu’une lettre du prénom ou du nom de l’électeur-parrain a été omise ou mal saisie dans la version électronique.




Cependant, il est statistiquement impossible que ces parrains rejetés aient pu être inventés de toute pièce, ce qui établit leur recevabilité sur le plan juridique. En effet, il y a plus de 1026*2610 possibilités d’écrire les trente-six (36) caractères alphanumériques composés du numéro d’électeur (9 chiffres), du numéro de la carte CEDEAO (17 chiffres) et du nom de la commune (en moyenne 10 caractères, exemple « Pikine Est »). Ce chiffre est astronomique, il est de loin supérieur au nombre d’étoiles dans notre galaxie et même dans l’univers observable (1023). Aucun humain ni aucune machine n’aurait pu identifier la seule occurrence alphanumérique qui corresponde exactement à un parrain inscrit sur les listes électorales. Si cela avait été possible, alors il y aurait un gagnant au loto tous les jours et les systèmes de sécurité informatique seraient constamment violés. Dès lors qu’il est statistiquement impossible d’inventer un seul électeur, comment imaginer que la RV2019 ait pu en trouver 18 000 et qu’ils soient tous rejetés parce qu’un seul caractère diffère de la séquence d’une quarantaine de caractères alphanumériques qui les identifient. Le Conseil Constitutionnel serait-il en voie d’invalider les Mathématiques ?

Par conséquent, ce type de rejet de manière aussi massive est inquiétant parce qu’il renverse le principe de la « recevabilité statistiquement hautement probable » pour instaurer comme principe de jugement la « probable irrecevabilité ». Nous appelons solennellement le Conseil Constitutionnel à ne jamais introduire cette jurisprudence dangereuse dans le corpus légal de la République. En outre, le Conseil Constitutionnel devrait recouper les résultats du contrôle électronique avec les versions papiers qui comportent la signature des citoyens au moins dans le cas d’erreurs mineurs sur le prénom ou nom des parrains.


Ainsi, pour la République et pour l’Etat de droit, le Conseil Constitutionnel devrait accepter et traiter convenablement le recours pour la validation des parrains et la recevabilité de la candidature du président Thierno Alassane Sall.
Vive la République.
Vive le Sénégal.
Le bureau politique
La République des Valeurs « Reewum Ngor »


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