NDARINFO - Alors que le Sénégal s’illustre par la généralisation de la connectivité 4G, des localités, telles que Bountou Ndour, Ngayna Lebou et et Gueumbeul, situées à peine à cinq kilomètres de Saint-Louis sur la route de Gandiol, continuent de souffrir d'un accès limité aux services de données mobiles. Cette situation est d'autant plus préoccupante qu'elle se produit dans un contexte où la digitalisation est devenue essentielle pour l'éducation et le développement
Sur place, les habitants sont contraints de recourir à des stratagèmes désespérés pour passer ou recevoir des appels. Nombreux sont ceux qui n'hésitent pas à grimper sur les terrasses ou à rechercher des surfaces élevées pour tenter d'établir une connexion. Un coup dur pour les efforts de promotion de la riche biodiversité de la Réserve de Faune de Gueumbeul.
Ce phénomène symptomatique d'une réalité peu reluisante souligne les disparités en matière d'accès à la technologie au Sénégal.
L'absence de connectivité a des répercussions sévères sur les enseignements et les apprentissages. Les étudiants et les enseignants dépourvus d'accès à Internet, peinent à effectuer leurs recherches. Ce manque d'infrastructure numérique compromet la qualité de l'éducation dans ces localités déjà en proie à d'autres défis.
Face à cette situation alarmante, les habitants de Ngayna Lebou ont déposé une pétition auprès de la direction régionale d’Orange, un des fournisseurs de services. Le document, accompagné d'une liste d'abonnés touchés, appelle à la régularisation urgente du réseau. Bien que l'opérateur ait promis d'améliorer la situation, les engagements pris n'ont pas encore conduit à des résultats concrets.
Éprouvées par ce calvaire, les populations envisagent désormais d'explorer d'autres pistes pour obtenir une connectivité fiable. La frustration grandissante face à l'indifférence apparente des opérateurs met en lumière une réalité incontournable : l'accès à Internet ne doit pas être un luxe réservé à certains. À l'heure où le Sénégal s'engage dans une ère numérique, il est impératif que les fournisseurs s’attaquent aux inégalités d’accès qui persistent dans des zones pourtant si proches des grandes villes. Les voix plaintives des habitants de Bountou Ndour, Ngayna Lebou et et Gueumbeul ne doivent pas rester inaudibles.
M.S/NDARINFO.COM
Sur place, les habitants sont contraints de recourir à des stratagèmes désespérés pour passer ou recevoir des appels. Nombreux sont ceux qui n'hésitent pas à grimper sur les terrasses ou à rechercher des surfaces élevées pour tenter d'établir une connexion. Un coup dur pour les efforts de promotion de la riche biodiversité de la Réserve de Faune de Gueumbeul.
Ce phénomène symptomatique d'une réalité peu reluisante souligne les disparités en matière d'accès à la technologie au Sénégal.
L'absence de connectivité a des répercussions sévères sur les enseignements et les apprentissages. Les étudiants et les enseignants dépourvus d'accès à Internet, peinent à effectuer leurs recherches. Ce manque d'infrastructure numérique compromet la qualité de l'éducation dans ces localités déjà en proie à d'autres défis.
Face à cette situation alarmante, les habitants de Ngayna Lebou ont déposé une pétition auprès de la direction régionale d’Orange, un des fournisseurs de services. Le document, accompagné d'une liste d'abonnés touchés, appelle à la régularisation urgente du réseau. Bien que l'opérateur ait promis d'améliorer la situation, les engagements pris n'ont pas encore conduit à des résultats concrets.
Éprouvées par ce calvaire, les populations envisagent désormais d'explorer d'autres pistes pour obtenir une connectivité fiable. La frustration grandissante face à l'indifférence apparente des opérateurs met en lumière une réalité incontournable : l'accès à Internet ne doit pas être un luxe réservé à certains. À l'heure où le Sénégal s'engage dans une ère numérique, il est impératif que les fournisseurs s’attaquent aux inégalités d’accès qui persistent dans des zones pourtant si proches des grandes villes. Les voix plaintives des habitants de Bountou Ndour, Ngayna Lebou et et Gueumbeul ne doivent pas rester inaudibles.
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