Il y a quelques jours, l'Institut national du cancer a révélé son rapport annuel sur le cancer en France . Dans ce rapport, on apprend que la survie des personnes atteintes de cancer diagnostiquées entre 1989 et 2004 varie selon la localisation cancéreuse et selon l'âge de la personne atteinte. A 10 ans, la survie va de 1 % pour le mésothéliome pleural (le cancer de la plèvre) à 93 % pour le cancer du testicule chez l'homme. Mais pour la majorité des cancers, la survie est meilleure chez la femme que chez l'homme et elle est plus favorable chez les patients plus jeunes (entre 15 et 44 ans) que chez les plus âgés (75 ans et plus).
Un risque augmenté de 36%
Pour la première fois, ce rapport évoque également le risque de développer un second cancer. Ces chiffres se basent sur une étude portant sur 290 000 personnes atteintes de cancers (adultes et enfants) pour lesquels un premier diagnostic de cancer a été posé entre 1989 et 2004 et qui ont ensuite été suivis. Ces patients venaient de 8 départements : Bas-Rhin, Calvados, Doubs, Hérault, Isère, Manche, Somme et Tarn. Le rapport indique le risque de cancer chez les personnes ayant été touchées par un premier cancer est augmenté de 36 % par rapport au risque en population générale. Ce risque est d'autant important que le premier cancer est associé à la consommation d'alcool ou de tabac.
Pour le cancer du poumon, le risque est augmenté de 43 % chez l'homme et de 31 % chez la femme. En revanche, ce risque est beaucoup plus modéré pour le cancer du sein ou le cancer colorectal.
Ce rapport vient confirmer une fois encore que le cancer du poumon reste la première cause de décès par cancer en France. Chez la femme, il est même en progression constante : son incidence a été multipliée par 7 ces 30 dernières années (11 284 en 2012 contre 1526 nouveaux cas en 1980).
TOPSANTE
TOPSANTE