Cinq membres de l'association castraise Pharmacie humanitaire internationale (PHI) sont venus en mission partis à Saint-Louis pour soutenir l'association sénégalaise Claire Enfance. Celle-ci s'occupe des talibés. Ce sont des enfants âgés de 5 à 15 ans qui sont envoyés par leurs parents auprès d'un marabout pour apprendre le Coran; en contrepartie, ils mendient pour lui argent et nourriture. Yvane Fernandez, Nadine Lleida, Anne Payrot, Valérie Sarda et Alain Malignon ont apporté du matériel médical et acheté de médicaments essentiels à la centrale d'achat de Saint-Louis.
En effet, ces enfants n'ont pas l'argent pour acheter les médicaments dont ils ont besoin. Ils ont ainsi pu renforcer le partenariat avec l'infirmière du dispensaire où les talibés peuvent venir se faire soigner gratuitement. Ils ont aussi animé des causeries sur l'hygiène, la prévention du paludisme et de la gale. Ces causeries organisées sous forme de pièces de théâtre ou à l'aide de boites à images ont lieu dans les écoles coraniques dont certaines sont très insalubres. Les pathologies les plus souvent rencontrées sont la gale, la teigne, le paludisme et les plaies d'origine diverse.
L'association a financé la présence d'un infirmier deux jours par semaine dans la maison d'écoute. Ce local équipé d'une salle de soins (dont l'aménagement avait déjà été financé par PHI) permet aux talibés de venir se laver, laver leurs vêtements et de se faire soigner. Cette décision s'est prise suite à l'abandon par une association espagnole de poursuivre son aide financière. Les Castrais ont aussi apporté des livres après des jeunes travailleurs qui, en cours du soir apprennent à écrire et lire le français. Ces livres ont été donnés par l'école Sudre de Revel.
Suite à la demande du directeur de l'école laïque du village l'association a financé l'aménagement d'une ancienne salle de classe en bibliothèque à Lampsar (village situé à 20 km de Saint-Louis). Cette mission a révélé combien il est primordial que l'aide apportée soit réfléchie et en accord avec les besoins exprimés. Elle a montré aussi l'importance des relations et de la confiance entre les différents acteurs afin d'obtenir de bons résultats.
LaDepeche.fr
En effet, ces enfants n'ont pas l'argent pour acheter les médicaments dont ils ont besoin. Ils ont ainsi pu renforcer le partenariat avec l'infirmière du dispensaire où les talibés peuvent venir se faire soigner gratuitement. Ils ont aussi animé des causeries sur l'hygiène, la prévention du paludisme et de la gale. Ces causeries organisées sous forme de pièces de théâtre ou à l'aide de boites à images ont lieu dans les écoles coraniques dont certaines sont très insalubres. Les pathologies les plus souvent rencontrées sont la gale, la teigne, le paludisme et les plaies d'origine diverse.
L'association a financé la présence d'un infirmier deux jours par semaine dans la maison d'écoute. Ce local équipé d'une salle de soins (dont l'aménagement avait déjà été financé par PHI) permet aux talibés de venir se laver, laver leurs vêtements et de se faire soigner. Cette décision s'est prise suite à l'abandon par une association espagnole de poursuivre son aide financière. Les Castrais ont aussi apporté des livres après des jeunes travailleurs qui, en cours du soir apprennent à écrire et lire le français. Ces livres ont été donnés par l'école Sudre de Revel.
Suite à la demande du directeur de l'école laïque du village l'association a financé l'aménagement d'une ancienne salle de classe en bibliothèque à Lampsar (village situé à 20 km de Saint-Louis). Cette mission a révélé combien il est primordial que l'aide apportée soit réfléchie et en accord avec les besoins exprimés. Elle a montré aussi l'importance des relations et de la confiance entre les différents acteurs afin d'obtenir de bons résultats.
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