Des organisations de droits humains (IRA-Mauritanie, Jamra du Sénégal et Abolition Institute des USA) interpellent les gouvernements mauritanien et sénégalais à faire preuve de "volonté politique "pour un règlement définitif de la situation des déportés mauritaniens au Sénégal et au Mali.
"Les deux États doivent aller de leurs engagements et faire preuve d’un minimum de respect des droits de ces anciens réfugiés ", ont suggéré, à Dakar, les trois organisations, lors d’une conférence de presse, au terme de la visite des activistes américains.
La délégation d’Abolition Institute à tenu des séances de travail avec la coordination des organisations des réfugiés mauritaniens au Sénégal. 30 ans, après leurs exils, les réfugiés Mauritaniens réclament justice et dédommagement.
L’heure est grave
Le calvaire des déportés mauritaniens perdure trois décennies après leur expulsion. Les réfugiés mauritaniens disent être ahuris et bouleversés par le silence assourdissant aussi bien de la part des autorités sénégalaises que de bureau du Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR), malgré toutes leurs démarches pour les rencontrer et les multiples appels.
La Coordination continue de tirer la sonnette d’alarme car l’heure est grave devant le dénouement total des réfugiés. La situation d’apatridie des réfugiés au Sénégal constitue une faute lourde et grave du Sénégal et de la représentation onusienne du HCR.
Les refugiés demandent à la communauté internationale d’exiger des ces autorités compétentes le respect aussi bien de leurs engagements internationaux et de leur mandat statutaire.
Par ailleurs, ils condamnent vigoureusement les politiques d’exclusion et de racisme des autorités mauritaniennes continuant d’une part à nier sciemment la présence des réfugiés mauritaniens au Mali et d’autre part à bloquer systématiquement toutes solutions durables au profit des réfugiés mauritaniens au Sénégal.
“Retourner dans leur pays natal et jouir de tous les droits civiques et publiques sont les souhaits les plus chers des réfugiés Mauritaniens’’, fait savoir le Coordonnateur des Réfugiés Mauritaniens Établis au Sénégal , Abdarrahmane Ly, lors de la journée de visites des réfugiés Maures au Sénégal par l’ONG Américaine Abolition Institue basée aux USA d’Amérique qui était sur Dakar pour s’enquérir de la situation des réfugiés Mauritaniens . Ly appelle les deux gouvernements à se pencher sur leurs dossiers et à leur permettre de retrouver leurs droits fondamentaux.
De l’avis des déportés, les deux États semblent privilégier une "politique de pourrissement et de banalisation ".Mactar Gueye président de l’ONG Jamraa parle de "négligence de la part des États.
"C’est un non sens qu’au 21 siècle qu’on continue de poser le problème des ex-déportés actuels réfugiés mauritaniens au Sénégal dans la mesure où le malheureux malentendu est un problème derrière nous. La situation est inacceptable et ne s’explique pas. De titre provisoire, le problème est paradoxalement devenu permanent.
C’est inacceptable que des individus soient privés de tout simplement du fait de négligence des deux États", s’insurge Gueye.
Privés de pièces civiles et ne disposant pas de documents d’identification, les 14 à 16.000 réfugiés mauritaniens ne peuvent prétendre à un emploi décent, ni même à postuler à de financement de projets, sont privés de voyages. "Ils sont privés du plus élémentaire de leur droit celui de la citoyenneté ", déplore le dirigeant de Jamraa."
C’est une violation des droits des plus élémentaires de l’être humain ", fait il remarquer. Mame Makhtar Guèye, de l’ONG qui intervenait lors de la conférence de presse de ces derniers établis au Sénégal depuis 1989 date du conflit sénégalo-mauritanien. Cette crise politique à fait des milliers de morts et de refugiés.
L’Homme de JAMRA dénonce avec la dernière énergie le silence coupable des deux Etats sur la situation des 16000 réfugiés Mauritaniens établis au Sénégal depuis. Ainsi il exhorte le président Sall à prendre les dispositions qui s’imposent.
Biram appelle Ghazouani et Maky à un règlement définitif
Biram Dah Abeïd a lancé, mercredi 26 mai, à Dakar, un appel solennel au président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazaouni, au président sénégalais Macky Sall, au haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR), à la communauté internationale des droits de l’homme, à la société civile, et à la classe politique mauritanienne à s’organiser et à communier afin de trouver un consensus pour un règlement définitif du sort des réfugiés mauritaniens au Sénégal.
Biram s’exprimait, lors d’une conférence de presse conjointe avec la délégation des activistes et défenseurs des droits de l’homme américain d’Abolition Institute, suite à leur rencontre avec les représentants de la Coordination des organisations des réfugiés mauritaniens au Sénégal.
Le leader abolitionniste prône l’enclenchement d’un processus d’équité et de retour au bercail des 16 à 17 .000 déportés mauritaniens au Sénégal et au Mali ,suite aux événements de 1989 pour recouvrer leur citoyenneté “L’octroi de tous leurs droits impliquerait nécessairement une indemnisation pour les souffrances subie hors du territoire par la contrainte’’, a suggéré le député et président de IRA Mauritanie.
De son avis, ’l’enclenchement du processus de normalisation avec la classe politique engagé par le pouvoir de Ould Ghazouani doit englober ce problème douloureux et urgent dont l’importance se décuple quotidiennement du fait que les déportés n’ont plus de papiers donné par le HCR. Ils sont devenus des apatrides dans le territoire d’accueil ‘’.
Biram a réitéré les doléances formulées au président Ghazouani, “à recevoir les organisations des déportés, des orphelins, des rescapés, des veuves et à enclenche un processus national de réparation du tort subi par ces personnes.’’
Nous avons espoir que le dialogue en gestation mettra dans le cœur de ses préoccupations ces questions de réfugiés, de disparitions forcées, des rescapés, bref de toutes les questions liées à ses années de braises, de dérives ethniques imposées par le dictateur Ould Taya. Nous sommes en droit d’espérer, nous militons et travaillons pour ça’,a-t-il souligné’.
Le Haut Commissariat des Nations unies (HCR) à décidé de ne plus délivrer de documents aux réfugiés mauritaniens au Sénégal.
Abdarrahmane Ly,coordinateur pointe un doigt accusateur sur les manquements de l’état du Sénégal par rapport à la responsabilité de son engagement.
Les trois organisations ont pris leur responsabilité morale de ne pas abandonner les réfugiés mauritaniens devenus au fil des ans des apatrides.
Jamraa, IRA-Mauritanie et Abolition Institute projettent, à travers des propositions concrètes, de saisir le pays d’accueil (le Sénégal), pour un règlement définitif de ce problème, à travers une régularisation de la situation. Elles ont également rassuré les réfugiés : "votre dossier est entre de bonnes mains ".
Saydou Nourou T.
"Les deux États doivent aller de leurs engagements et faire preuve d’un minimum de respect des droits de ces anciens réfugiés ", ont suggéré, à Dakar, les trois organisations, lors d’une conférence de presse, au terme de la visite des activistes américains.
La délégation d’Abolition Institute à tenu des séances de travail avec la coordination des organisations des réfugiés mauritaniens au Sénégal. 30 ans, après leurs exils, les réfugiés Mauritaniens réclament justice et dédommagement.
L’heure est grave
Le calvaire des déportés mauritaniens perdure trois décennies après leur expulsion. Les réfugiés mauritaniens disent être ahuris et bouleversés par le silence assourdissant aussi bien de la part des autorités sénégalaises que de bureau du Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR), malgré toutes leurs démarches pour les rencontrer et les multiples appels.
La Coordination continue de tirer la sonnette d’alarme car l’heure est grave devant le dénouement total des réfugiés. La situation d’apatridie des réfugiés au Sénégal constitue une faute lourde et grave du Sénégal et de la représentation onusienne du HCR.
Les refugiés demandent à la communauté internationale d’exiger des ces autorités compétentes le respect aussi bien de leurs engagements internationaux et de leur mandat statutaire.
Par ailleurs, ils condamnent vigoureusement les politiques d’exclusion et de racisme des autorités mauritaniennes continuant d’une part à nier sciemment la présence des réfugiés mauritaniens au Mali et d’autre part à bloquer systématiquement toutes solutions durables au profit des réfugiés mauritaniens au Sénégal.
“Retourner dans leur pays natal et jouir de tous les droits civiques et publiques sont les souhaits les plus chers des réfugiés Mauritaniens’’, fait savoir le Coordonnateur des Réfugiés Mauritaniens Établis au Sénégal , Abdarrahmane Ly, lors de la journée de visites des réfugiés Maures au Sénégal par l’ONG Américaine Abolition Institue basée aux USA d’Amérique qui était sur Dakar pour s’enquérir de la situation des réfugiés Mauritaniens . Ly appelle les deux gouvernements à se pencher sur leurs dossiers et à leur permettre de retrouver leurs droits fondamentaux.
De l’avis des déportés, les deux États semblent privilégier une "politique de pourrissement et de banalisation ".Mactar Gueye président de l’ONG Jamraa parle de "négligence de la part des États.
"C’est un non sens qu’au 21 siècle qu’on continue de poser le problème des ex-déportés actuels réfugiés mauritaniens au Sénégal dans la mesure où le malheureux malentendu est un problème derrière nous. La situation est inacceptable et ne s’explique pas. De titre provisoire, le problème est paradoxalement devenu permanent.
C’est inacceptable que des individus soient privés de tout simplement du fait de négligence des deux États", s’insurge Gueye.
Privés de pièces civiles et ne disposant pas de documents d’identification, les 14 à 16.000 réfugiés mauritaniens ne peuvent prétendre à un emploi décent, ni même à postuler à de financement de projets, sont privés de voyages. "Ils sont privés du plus élémentaire de leur droit celui de la citoyenneté ", déplore le dirigeant de Jamraa."
C’est une violation des droits des plus élémentaires de l’être humain ", fait il remarquer. Mame Makhtar Guèye, de l’ONG qui intervenait lors de la conférence de presse de ces derniers établis au Sénégal depuis 1989 date du conflit sénégalo-mauritanien. Cette crise politique à fait des milliers de morts et de refugiés.
L’Homme de JAMRA dénonce avec la dernière énergie le silence coupable des deux Etats sur la situation des 16000 réfugiés Mauritaniens établis au Sénégal depuis. Ainsi il exhorte le président Sall à prendre les dispositions qui s’imposent.
Biram appelle Ghazouani et Maky à un règlement définitif
Biram Dah Abeïd a lancé, mercredi 26 mai, à Dakar, un appel solennel au président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazaouni, au président sénégalais Macky Sall, au haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR), à la communauté internationale des droits de l’homme, à la société civile, et à la classe politique mauritanienne à s’organiser et à communier afin de trouver un consensus pour un règlement définitif du sort des réfugiés mauritaniens au Sénégal.
Biram s’exprimait, lors d’une conférence de presse conjointe avec la délégation des activistes et défenseurs des droits de l’homme américain d’Abolition Institute, suite à leur rencontre avec les représentants de la Coordination des organisations des réfugiés mauritaniens au Sénégal.
Le leader abolitionniste prône l’enclenchement d’un processus d’équité et de retour au bercail des 16 à 17 .000 déportés mauritaniens au Sénégal et au Mali ,suite aux événements de 1989 pour recouvrer leur citoyenneté “L’octroi de tous leurs droits impliquerait nécessairement une indemnisation pour les souffrances subie hors du territoire par la contrainte’’, a suggéré le député et président de IRA Mauritanie.
De son avis, ’l’enclenchement du processus de normalisation avec la classe politique engagé par le pouvoir de Ould Ghazouani doit englober ce problème douloureux et urgent dont l’importance se décuple quotidiennement du fait que les déportés n’ont plus de papiers donné par le HCR. Ils sont devenus des apatrides dans le territoire d’accueil ‘’.
Biram a réitéré les doléances formulées au président Ghazouani, “à recevoir les organisations des déportés, des orphelins, des rescapés, des veuves et à enclenche un processus national de réparation du tort subi par ces personnes.’’
Nous avons espoir que le dialogue en gestation mettra dans le cœur de ses préoccupations ces questions de réfugiés, de disparitions forcées, des rescapés, bref de toutes les questions liées à ses années de braises, de dérives ethniques imposées par le dictateur Ould Taya. Nous sommes en droit d’espérer, nous militons et travaillons pour ça’,a-t-il souligné’.
Le Haut Commissariat des Nations unies (HCR) à décidé de ne plus délivrer de documents aux réfugiés mauritaniens au Sénégal.
Abdarrahmane Ly,coordinateur pointe un doigt accusateur sur les manquements de l’état du Sénégal par rapport à la responsabilité de son engagement.
Les trois organisations ont pris leur responsabilité morale de ne pas abandonner les réfugiés mauritaniens devenus au fil des ans des apatrides.
Jamraa, IRA-Mauritanie et Abolition Institute projettent, à travers des propositions concrètes, de saisir le pays d’accueil (le Sénégal), pour un règlement définitif de ce problème, à travers une régularisation de la situation. Elles ont également rassuré les réfugiés : "votre dossier est entre de bonnes mains ".
Saydou Nourou T.