Serigne Mansour Sy Djamil, chef religieux et banquier de profession, brigue, en tant que leader du Mouvement citoyen ‘’Bes Du Niak’’, les suffrages des Sénégalais pour accéder à l’Assemblée nationale du Sénégal.
Né en 1947 à Saint Louis (nord), Serigne Mansour Sy Djamil porte allègrement ses trois casquettes, prouvant ainsi qu’il est bien possible pour un intellectuel de réussir le parfait mariage entre le spirituel et le temporel.
Membre de la famille tidiane de Tivaouane, il est le fils aîné de Serigne Mouhammadou Moustapha Sy, lui-même fils aîné de Serigne Khalifa Babacar Sy, premier Khalife de Seydi Hadji Malick Sy.
A Saint-Louis, sa ville natale, il fréquente l’école primaire Brière de L’Isle, puis les lycées Faidherbe et Charles de Gaulle. Parallèlement, il étudie le Coran, les humanités arabes et sciences religieuses à l’école de Serigne Mamoune NDiaye (1952-1967).
Son parcours le conduit à l’université de Dakar (Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, 1967-1968), la Sorbonne à Paris (Licence de lettres arabes, 1968-1970), le Hammer-Smith and West London College à Londres (Cambridge Certificate of proficiency, 1977-1978) et Polytechnic of Central London, Eastern Center London : Diploma on Simultaneous interpretation Arabia, English, French, 1978-1980)
Serigne Mansour Sy Dajamil a été interprète de conférences free lance (OUA et autres organisations internationales), interprète de conférences (arabe, français, anglais) au Secrétariat général de la Banque islamique de développement (BID) à Djeddah, Directeur de cabinet du Vice Président de la BID chargé des affaires administratives et financières, entre autres.
De 2000 à 2007, il est Directeur adjoint du Bureau de la Coopération technique de la BID, chargé du renforcement de capacités, des ONG et de l’intégration de la femme dans le développement.
A ce titre, il élabore le programme opérationnel annuel de 110 opérations dans les 56 pays membres et supervise son exécution dans tous les secteurs de l’économie ayant besoin de renforcement de capacités.
Sur un autre plan, Mansour Sy Djamil s’engage dans les luttes démocratiques et fut à ce propos président de l’Association des étudiants sénégalais en France (Fédération des étudiants d’Afrique Noire en France – FEANF) et membre du Comité directeur de la Section de la Sorbonne de l’Union nationale des étudiants de France.
De cet engagement, feu Sémou Pathé Guèye, philosophe et
homme politique témoigne : ‘’ la très grande considération dont il (Ndlr, Serigne Mansour Sy Djamil) jouit de la part d'une large frange de l'intelligentsia sénégalaise qui l'a connu à cette période, découle de la façon dont il assumait ses responsabilités’’.
En tant qu’homme religieux, il est depuis 1993 Khalife de Seydi Djamil et dirige l’une des plus grandes organisations religieuses du Sénégal : l’Union des Dahiras tidianes du Sénégal ainsi que la Fondation Seydi Djamil.
Serigne Mansour Sy Djamil est aussi, depuis 2003, membre du Conseil africain des chefs religieux, branche africaine de la Conférence mondiale des religions pour la paix basée au Kenya. Et depuis 2006, il est co-président du Conseil mondial des religions pour la paix basé à New York.
Pour beaucoup d’observateurs, il incarne la tolérance, y compris dans le domaine religieux. Dans un clip de campagne de son mouvement diffusé à la télévision nationale, on le voit en dignitaire musulman, ayant à ses côtés Hélène Tine, une croix autour du cou.
Homme ouvert, Mansou Sy parle l’arabe, l’anglais, le français, le wolof et un peu l’espagnol.
Il manifeste son engagement en prenant part en 2007 aux Assises nationales. Bien qu’absent du Sénégal à l’époque, la cérémonie d’ouverture de ce conclave a été marquée par une lecture de sa lettre.
‘’Je regrette profondément de ne pouvoir être parmi vous en ce moment de l'histoire de notre pays où tout est fait pour briser l'échine, intimider et bafouer la dignité individuelle et collective, de ceux qui ne se résignent pas, dont le seul péché est de vouloir discuter des problèmes du pays, comme cela se passe dans toutes les démocraties’’, écrivait-il.
‘’Il est salutaire, pour notre République, ajoutait-il, que les Sénégalais ne cèdent pas aux pressions et aux menaces proférées par les hautes autorités de notre pays’’.
Serigne Mansour Sy Djamil compte désormais avoir voix au chapitre avec son Mouvement citoyen ‘’Bes Du Niak’’, après avoir renoncé à une candidature à la présidentielle de février-mars 2012, scrutin à l’occasion duquel il avait soutenu Macky Sall au 2e tour et battu campagne avec lui.
Né en 1947 à Saint Louis (nord), Serigne Mansour Sy Djamil porte allègrement ses trois casquettes, prouvant ainsi qu’il est bien possible pour un intellectuel de réussir le parfait mariage entre le spirituel et le temporel.
Membre de la famille tidiane de Tivaouane, il est le fils aîné de Serigne Mouhammadou Moustapha Sy, lui-même fils aîné de Serigne Khalifa Babacar Sy, premier Khalife de Seydi Hadji Malick Sy.
A Saint-Louis, sa ville natale, il fréquente l’école primaire Brière de L’Isle, puis les lycées Faidherbe et Charles de Gaulle. Parallèlement, il étudie le Coran, les humanités arabes et sciences religieuses à l’école de Serigne Mamoune NDiaye (1952-1967).
Son parcours le conduit à l’université de Dakar (Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, 1967-1968), la Sorbonne à Paris (Licence de lettres arabes, 1968-1970), le Hammer-Smith and West London College à Londres (Cambridge Certificate of proficiency, 1977-1978) et Polytechnic of Central London, Eastern Center London : Diploma on Simultaneous interpretation Arabia, English, French, 1978-1980)
Serigne Mansour Sy Dajamil a été interprète de conférences free lance (OUA et autres organisations internationales), interprète de conférences (arabe, français, anglais) au Secrétariat général de la Banque islamique de développement (BID) à Djeddah, Directeur de cabinet du Vice Président de la BID chargé des affaires administratives et financières, entre autres.
De 2000 à 2007, il est Directeur adjoint du Bureau de la Coopération technique de la BID, chargé du renforcement de capacités, des ONG et de l’intégration de la femme dans le développement.
A ce titre, il élabore le programme opérationnel annuel de 110 opérations dans les 56 pays membres et supervise son exécution dans tous les secteurs de l’économie ayant besoin de renforcement de capacités.
Sur un autre plan, Mansour Sy Djamil s’engage dans les luttes démocratiques et fut à ce propos président de l’Association des étudiants sénégalais en France (Fédération des étudiants d’Afrique Noire en France – FEANF) et membre du Comité directeur de la Section de la Sorbonne de l’Union nationale des étudiants de France.
De cet engagement, feu Sémou Pathé Guèye, philosophe et
homme politique témoigne : ‘’ la très grande considération dont il (Ndlr, Serigne Mansour Sy Djamil) jouit de la part d'une large frange de l'intelligentsia sénégalaise qui l'a connu à cette période, découle de la façon dont il assumait ses responsabilités’’.
En tant qu’homme religieux, il est depuis 1993 Khalife de Seydi Djamil et dirige l’une des plus grandes organisations religieuses du Sénégal : l’Union des Dahiras tidianes du Sénégal ainsi que la Fondation Seydi Djamil.
Serigne Mansour Sy Djamil est aussi, depuis 2003, membre du Conseil africain des chefs religieux, branche africaine de la Conférence mondiale des religions pour la paix basée au Kenya. Et depuis 2006, il est co-président du Conseil mondial des religions pour la paix basé à New York.
Pour beaucoup d’observateurs, il incarne la tolérance, y compris dans le domaine religieux. Dans un clip de campagne de son mouvement diffusé à la télévision nationale, on le voit en dignitaire musulman, ayant à ses côtés Hélène Tine, une croix autour du cou.
Homme ouvert, Mansou Sy parle l’arabe, l’anglais, le français, le wolof et un peu l’espagnol.
Il manifeste son engagement en prenant part en 2007 aux Assises nationales. Bien qu’absent du Sénégal à l’époque, la cérémonie d’ouverture de ce conclave a été marquée par une lecture de sa lettre.
‘’Je regrette profondément de ne pouvoir être parmi vous en ce moment de l'histoire de notre pays où tout est fait pour briser l'échine, intimider et bafouer la dignité individuelle et collective, de ceux qui ne se résignent pas, dont le seul péché est de vouloir discuter des problèmes du pays, comme cela se passe dans toutes les démocraties’’, écrivait-il.
‘’Il est salutaire, pour notre République, ajoutait-il, que les Sénégalais ne cèdent pas aux pressions et aux menaces proférées par les hautes autorités de notre pays’’.
Serigne Mansour Sy Djamil compte désormais avoir voix au chapitre avec son Mouvement citoyen ‘’Bes Du Niak’’, après avoir renoncé à une candidature à la présidentielle de février-mars 2012, scrutin à l’occasion duquel il avait soutenu Macky Sall au 2e tour et battu campagne avec lui.