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Sénégal: analyse du discours du président Macky Sall à l’occasion du nouvel an

Vendredi 1 Janvier 2021

Lors de son discours du nouvel an suivi d’un débat avec un échantillon de journalistes représentatif des médias locaux, le président Macky Sall a été interpellé sur plusieurs volets de l’actualité du pays, notamment sur la question, précoce à la vue de la lointaine échéance des présidentielles de 2024, du troisième mandat, mais aussi sur le plan Covid-19, le plan de la relance, la dette et les critères de convergence de l’UEMOA.


Sénégal: analyse du discours du président Macky Sall à l’occasion du nouvel an
“Dès l’apparition de la pandémie en mars, le gouvernement a déployé en urgence un important Programme de résilience économique et sociale de 1000 milliards de fcfa, financé par le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19, FORCE COVID-19”, détaille Macky Sall, qui fustigera plus tard, le débat sur le “l’endettement ” en prenant en exemple les pays développés pris généralement comme référence et qui, pour la plupart, ont des niveaux d’endettement de plus de 100% et des défcits budgétaires élevés.

“Nous devons nous endetter pour construire des routes, des infrastructures, des écoles”, martèle Macky Sall qui rappelle que le Sénégal a émis un emprunt (eurobond) de 1 milliard de dollars sur 30 ans au taux de 4,5%. “Ce qui, aux yeux du président, dénote de la confiance placée sur l’économie du Sénégal”. Et le président sénégalais de préciser : “nous n’empruntons pas pour payer des salaires, nous empruntons pour financer le développement”.

Sur la question du troisième mandat, le premier magistrat du Sénégal a renvoyé les sénégalais aux propos qu’il avait tenu à la même occasion il y a un an :”je ne dirais ni oui, ni non” avait-il déclaré en renvoyant ses partisans au travail. “Je me prononcerais quand ce sera l’heure”, poursuit Macky Sall en réponse à la question insistante de Alassane Samba Diop de I-Radio.

Relèvement du plateau sanitaire

L’un des acquis du pays de la Teranga dans le cadre de la lutte contre la pandémie Covid-19 réside dans le relèvement du niveau du plateau sanitaire, notamment par l’aménagement et l’équipement de 52 Centres de traitement des épidémies contre un seul au début de la pandémie. Le pays s’est doté aussi d’un Service des maladies infectieuses et tropicales de Fann élevé aux meilleurs standards internationaux.

En 2021, poursuit le président sénégalais, quatre nouveaux hôpitaux seront réceptionnés à Kédougou, Kaffrine, Sédhiou et Touba. 33 Unités d’Accueil d’Urgence et 7 services de réanimation seront mis aux normes à Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Louga, Matam et Saint Louis. De même, six centres de dialyse seront ouverts à Ndioum, Kolda, Kaffrine, Sédhiou, Agnam et Kédougou, portant le nombre à 25.

La prise en charge des malades du cancer sera renforcée avec la construction du Centre national d’Oncologie de Diamniadio dont les travaux vont démarrer en mars. “Déjà, 11 de nos 14 régions sont équipées d’appareils de mammographie, et 4 accélérateurs linéaires pour radiothérapie ont été acquis, en plus de la gratuité de la chimiothérapie pour les malades souffrant de cancers féminins. De même, 500 médecins et 1 000 paramédicaux, en priorité des spécialistes, seront recrutés et affectés en tenant compte des zones défavorisées de la carte sanitaire”.

Appui des secteurs vitaux et des ménages

Egalement dans le programme de relance, le soutien aux secteurs vitaux comme l’art et la culture à hauteur de 5,5 milliards de Franc CFA, l’hôtellerie qui obtient un crédit hôtelier de 50 milliards de Franc CFA. De même, 1,1 million de ménages sénégalais ont reçu le soutien direct de l’Etat. “Le gouvernement a également pris en charge les factures d’électricité des abonnés de la tranche sociale pour un bimestre, octroyé une aide financière à 126 724 membres de notre diaspora et facilité le rapatriement de 12 584 compatriotes”, détaille Macky Sall, qui concède que le taux de croissance projeté à 6,8% en 2020 a drastiquement chuté.

Toutefois, les prévisions annonçant la bonne pluviométrie enregistrée pour l’hivernage 2020 avaient poussé le gouvernement à anticiper sur une relance forte du secteur primaire, justifiant une augmentation du budget agricole de 50%, soit de 40 à 60 milliards de FCFA pour l’achat du matériel et des intrants agricoles.

Financialafrik.com


 


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