Sur la situation de 2013, le Sénégal a fait des pas en avant dans la préservation des droits de l'homme et la lutte contre l'impunité. Toutefois, il y a encore du chemin à faire. Les violations persistent toujours dans certains domaines. C'est ce qu'a révélé le rapport annuel 2014/2015 d'Amnesty international sorti hier.
« La situation des droits humains au Sénégal a connu peu d'avancées par rapport à celle que nous avions présentée devant la presse le 28 mai 2013.
Les mêmes types de violation des droits humains persistent malgré les actions de sensibilisation entreprises par Amnesty International et l'Observatoire national des lieux de privation de liberté en direction des forces de sécurité au cours des deux dernières années », a relevé, hier, Seydi Gassama, directeur exécutif d'Amnesty Sénégal.
Il présentait la partie du rapport annuel d'Amnesty international qui concerne le Sénégal, la Gambie et l'Asie. M. Gassama précise toutefois que le Sénégal a posé des actes concrets pour préserver les droits humains.
Il cite les efforts consentis en vue d'améliorer les conditions des détenus avec la construction prochaine d'une prison de 1.500 places et d'une Ecole nationale de l'administration pénitentiaire à Sébikotane près de Dakar, la réforme judiciaire créant des chambres criminelles permanentes auprès des Cours d'appel pour remplacer les cours d'assises qui permettra de réduire les cas de longues détentions préventives, la volonté de trouver une solution à la mendicité des enfants talibés marquée par le projet de loi portant statut des « daaras ».
Il en est de même, selon Seydi Gassama, du projet de Code minier qui, dit-il, constitue une avancée dans la protection des droits humains des communautés affectées par l'exploitation minière même si le texte doit encore être amélioré avant d'être soumis à l'Assemblée nationale.
« L'Etat du Sénégal est l'un des tout premiers à ratifier le Traité sur le commerce des armes dont la mise en œuvre par l'ensemble des Etats du monde permettra de mettre fin à la souffrance humaine causée par les conflits armés », s'est félicité M. Gassama.
Pour le directeur exécutif d'Amnesty Sénégal, en matière de santé, la Couverture maladie universelle permettra, à terme, l'accès aux soins de santé aux populations les plus démunies.
« Au cours des deux dernières années, des procès sur la mort d'Ousseynou Seck, décédé dans les locaux de la police en 2012, celle de Kécouta Sidibé, mort lors d'une arrestation par des gendarmes à Kédougou en 2012, et sur celle de Dominique Loppy, mort dans les locaux du commissariat de police de Kolda en 2007, ont eu lieu.
Dans les trois cas, des agents ont été condamnés à des peines de prison. Une indemnité a été versée aux familles d'Ousseynou Seck et de Kécouta Sidibé», a laissé entendre Seydi Gassama. Il ajoute que ces procès montrent la volonté des autorités judiciaires de lutter contre l'impunité.
« La situation des droits humains au Sénégal a connu peu d'avancées par rapport à celle que nous avions présentée devant la presse le 28 mai 2013.
Les mêmes types de violation des droits humains persistent malgré les actions de sensibilisation entreprises par Amnesty International et l'Observatoire national des lieux de privation de liberté en direction des forces de sécurité au cours des deux dernières années », a relevé, hier, Seydi Gassama, directeur exécutif d'Amnesty Sénégal.
Il présentait la partie du rapport annuel d'Amnesty international qui concerne le Sénégal, la Gambie et l'Asie. M. Gassama précise toutefois que le Sénégal a posé des actes concrets pour préserver les droits humains.
Il cite les efforts consentis en vue d'améliorer les conditions des détenus avec la construction prochaine d'une prison de 1.500 places et d'une Ecole nationale de l'administration pénitentiaire à Sébikotane près de Dakar, la réforme judiciaire créant des chambres criminelles permanentes auprès des Cours d'appel pour remplacer les cours d'assises qui permettra de réduire les cas de longues détentions préventives, la volonté de trouver une solution à la mendicité des enfants talibés marquée par le projet de loi portant statut des « daaras ».
Il en est de même, selon Seydi Gassama, du projet de Code minier qui, dit-il, constitue une avancée dans la protection des droits humains des communautés affectées par l'exploitation minière même si le texte doit encore être amélioré avant d'être soumis à l'Assemblée nationale.
« L'Etat du Sénégal est l'un des tout premiers à ratifier le Traité sur le commerce des armes dont la mise en œuvre par l'ensemble des Etats du monde permettra de mettre fin à la souffrance humaine causée par les conflits armés », s'est félicité M. Gassama.
Pour le directeur exécutif d'Amnesty Sénégal, en matière de santé, la Couverture maladie universelle permettra, à terme, l'accès aux soins de santé aux populations les plus démunies.
« Au cours des deux dernières années, des procès sur la mort d'Ousseynou Seck, décédé dans les locaux de la police en 2012, celle de Kécouta Sidibé, mort lors d'une arrestation par des gendarmes à Kédougou en 2012, et sur celle de Dominique Loppy, mort dans les locaux du commissariat de police de Kolda en 2007, ont eu lieu.
Dans les trois cas, des agents ont été condamnés à des peines de prison. Une indemnité a été versée aux familles d'Ousseynou Seck et de Kécouta Sidibé», a laissé entendre Seydi Gassama. Il ajoute que ces procès montrent la volonté des autorités judiciaires de lutter contre l'impunité.