Le 15 mai dernier, au début des affrontements dans plusieurs localités du Sénégal à la veille du procès Sonko-Adji Sarr, l’avocat français du leader de Pastef annonçait avoir reçu instruction « de saisir la justice internationale au moindre dérapage qui toucherait la population de Ziguinchor ». Il ajoutait sur ses Réseaux sociaux: « Cette saisine visera M. Sall, M. Diome, et tout magistrat ou fonctionnaire ayant émis ou obéi à des ordres manifestement illégaux. Nous traquerons les responsabilités jusqu’au plus simple policier ».
Le lendemain, après la mort de deux jeunes à Dakar et Ziguinchor (par balles selon leurs proches), Me Branco a lancé un appel à témoin pour collecter des preuves des « crimes et exactions commises par les forces de l’ordre » dans leurs affrontements avec les jeunes partisans de Ousmane Sonko.
Ce jeudi 18 mai, Me Juan Branco révèle avoir reçu « plus de 1000 courriers contenant des preuves d’exactions par des forces de l’ordre au Sénégal ».
L'avocat ne s'arrête pas là. Il a demandé des informations sur les présumés donneurs d'ordre dans l'entourage du Président Macky Sall, du Premier ministre Amadou Ba et du ministre de l'Intérieur Antoine Diome.
Aussi, Me Branco fait appel à de probables lanceurs d'alerte dans le gouvernement qui aimerait témoigner contre une immunité.
Une plainte au niveau de la Cour pénale internationale est prévue par l’avocat français.
Le lendemain, après la mort de deux jeunes à Dakar et Ziguinchor (par balles selon leurs proches), Me Branco a lancé un appel à témoin pour collecter des preuves des « crimes et exactions commises par les forces de l’ordre » dans leurs affrontements avec les jeunes partisans de Ousmane Sonko.
Ce jeudi 18 mai, Me Juan Branco révèle avoir reçu « plus de 1000 courriers contenant des preuves d’exactions par des forces de l’ordre au Sénégal ».
L'avocat ne s'arrête pas là. Il a demandé des informations sur les présumés donneurs d'ordre dans l'entourage du Président Macky Sall, du Premier ministre Amadou Ba et du ministre de l'Intérieur Antoine Diome.
Aussi, Me Branco fait appel à de probables lanceurs d'alerte dans le gouvernement qui aimerait témoigner contre une immunité.
Une plainte au niveau de la Cour pénale internationale est prévue par l’avocat français.