Le montant de la transaction n’a pas été révélé, mais elle permet au groupe énergétique britannique de renforcer sa présence sur les hydrocarbures du complexe Grand Tortue, à cheval sur les frontières maritimes du Sénégal et de la Mauritanie. Désormais, BP contrôle 62,5% des participations totales sur ces deux périmètres. Il convient de souligner que cette opération est soumise à l’approbation du gouvernement.
« Le moment est venu de commencer un nouveau chapitre pour l’industrie, et cet accord nous permet de faire cela, avec un partenariat qui partage les mêmes objectifs stratégiques pour le Sénégal. Ce partenariat nous permettra de faire des progrès en phase avec Petrosen et Kosmos, pour arriver à la livraison du premier gaz de Tortue pour le Sénégal en 2021. Cela fera de ce pays un producteur de gaz de calibre mondial. Nous sommes ravis et honorés de pouvoir jouer un rôle dans ce futur-là.», a commenté Emma Delaney, la présidente de BP pour la région Sénégal-Mauritanie.
Le partenariat vise à satisfaire la demande locale avant de se rabattre sur l’extérieur, ce qui devrait faire passer le Sénégal, du statut d’importateur net à exportateur net, à partir de 2021.
Jusque-là, la licence couverte par le complexe Grand Tortue regorge de 25 000 milliards de pieds cubes de gaz. Mais les géologues de Kosmos Energy, l’un des partenaires de BP sur la licence, considèrent que le bassin sénégalo-mauritanien pourrait contenir jusqu’à 50 000 milliards de pieds cubes de gaz. Une campagne de forage a été lancée en mars dernier pour mettre la main sur ces gisements gaziers. On estime également que la zone regorge d’énormes poches de pétrole. Des ressources qui, combinées et exploitées en commun par ces deux pays, feraient d’eux les futurs eldorados pétro-gaziers du continent.
Olivier de Souza
Agence Ecofin
« Le moment est venu de commencer un nouveau chapitre pour l’industrie, et cet accord nous permet de faire cela, avec un partenariat qui partage les mêmes objectifs stratégiques pour le Sénégal. Ce partenariat nous permettra de faire des progrès en phase avec Petrosen et Kosmos, pour arriver à la livraison du premier gaz de Tortue pour le Sénégal en 2021. Cela fera de ce pays un producteur de gaz de calibre mondial. Nous sommes ravis et honorés de pouvoir jouer un rôle dans ce futur-là.», a commenté Emma Delaney, la présidente de BP pour la région Sénégal-Mauritanie.
Le partenariat vise à satisfaire la demande locale avant de se rabattre sur l’extérieur, ce qui devrait faire passer le Sénégal, du statut d’importateur net à exportateur net, à partir de 2021.
Jusque-là, la licence couverte par le complexe Grand Tortue regorge de 25 000 milliards de pieds cubes de gaz. Mais les géologues de Kosmos Energy, l’un des partenaires de BP sur la licence, considèrent que le bassin sénégalo-mauritanien pourrait contenir jusqu’à 50 000 milliards de pieds cubes de gaz. Une campagne de forage a été lancée en mars dernier pour mettre la main sur ces gisements gaziers. On estime également que la zone regorge d’énormes poches de pétrole. Des ressources qui, combinées et exploitées en commun par ces deux pays, feraient d’eux les futurs eldorados pétro-gaziers du continent.
Olivier de Souza
Agence Ecofin