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Sénégal: 2013, "l’année des plus gros scandales", selon l'ONG Jamra.

Samedi 21 Décembre 2013

L’année qui s’achève a été particulièrement marquée par divers esclandres, qui se seront avéré d’incontestables contre-exemples pour notre jeunesse. Véritable poison social, le trafic de drogue est encore venue se tailler tristement une place de choix dans l’actualité médiatico-judiciaire, mettant cette fois-ci en vedette une institution sensée veiller sur notre sécurité : la Police d’Etat. Bien entendu l’enquête suit son cours, mais cette affaire n’en aura pas moins suscité de légitimes inquiétudes dans de larges franges de la société, particulièrement juvénile, dont la préservation de l’équilibre mentale devrait constituer une sur-priorité pour tout Etat, sensé fonder son développement économique et social sur ce segment social stratégique, dont un ancien chef d’Etat disait à juste raison : «Dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel peuple tu seras» !


Toutefois, un grand réconfort pour l’Organisation islamique Jamra et de l’Observatoire de Veille Mbañ Gacce aura été la libération de l'imam Baba Ly, représentant de la famille Omarienne en Gambie. Il avait eu le tort d’avoir dénoncé, lors d’un sermon public, l'exécution, en août 2012, de neuf prisonniers condamnés à mort en Gambie. En partenariat avec la Raddho, Jamra et Mbañ Gacce co-initièrent un "Comité Sénégambien de Soutien à l’Imam Baba Ly", pour exiger du président Yahya Jammeh le respect scrupuleux des droits humains de cette autorité religieuse, tout en mettant discrètement à contribution des tutelles religieuses influentes des deux pays, dont les efforts conjugués aux pressions occidentales, britanniques et américaines notamment, n’auront pas été vains, avec l’élargissement l’Imam Baba Ly, intervenu au mois de mai dernier.
Alors qu’on les croyait disparues à jamais de la circulation, en dépit des alertes récurrentes de Jamra et de Mbañ Gacce, et des descentes inopinées de la Police dans les lieux de vente incriminés, les dosettes alcoolisées à 100 francs, «Namp-bi», «Salañ-Salañ» et «Jakarta», continuent à se monnayer sous le manteau, et à faire les ravages que l’on sait aux abords des lycées et collège, auprès d’adolescents.

Ciblant toujours cette tranche d’âge précise dans leur marketing, les promoteurs véreux de ce maudit breuvage visent le même objectif : conditionner dés le bas âge de futurs ivrognes et fidéliser par anticipation une clientèle qui viendra peupler les débits infectes de boisson à "l’eau de feu". Avec son lot d’augmentation de l’absentéisme au travail, des accidents de la circulation et de la criminalité, le fléau de l’alcoolisme continue, selon Oms (Organisation mondiale de la santé), de produire des impotents, qui coûtent des fortunes au contribuable, tout en sapant les plus vaillantes initiatives de développement économique et social.

L’année 2013 aura surtout été marquée par le gros lièvre levé par le quotidien «Le Populaire», dans sa livraison du jeudi 28 mars 2013, confirmant strictement ce que JAMRA n’avait de cesse de dénoncer : les manœuvres souterraines de puissants lobbies homosexuels étrangers, s’appuyant sur leurs relais locaux, pour faire «avaler» à l’Etat du Sénégal la nécessité de «s’aligner sur les standards démocratiques internationaux, dans la gestion de la problématique des droits de l’homme, en se fondant sur le principe d’universalité des droits humains, consacrés dans la Déclaration universelle». En effet, un mystérieux séminaire, tenu dans un hôtel de la place, concoctait dans ce sens un document-plaidoyer destiné à l’Assemblée nationale, pour la dépénalisation des unions contre-natures.

Tout en interpellant publiquement le chef de l’Etat, pour qu’il éclairât la lanterne de l’opinion, Jamra et Mbañ Gacce entamèrent une tournée nationale pour dénoncer cette l’exploitation récurrente et scandaleuse de ce drame humain, qu’est l’homosexualité, devenu par la force des choses un détestable fond de commerce ; et fustiger ces rhétoriciens qui, se souciant avant tout de justifier des rentes auprès d’obscures bailleurs, tiennent des discours démagogiques, confortant tacitement les homosexuels dans leur déviance. l’Organisation islamique Jamra et de l’Observatoire de Veille Mbañ Gacce se félicitèrent que la voix la plus autorisée du pays, en l’occurrence le chef de l’Etat Macky Sall, eût choisi un cadre aussi officiel que le Conseil des ministres, du jeudi 11 avil 2013, pour déclarer, sans ambigüité, que «l’Etat n’a jamais envisagé une telle option, qu’il exclut totalement sous son magistère».

Pour ensuite «réitérer notre ancrage dans nos valeurs culturelles de base qui ne peuvent s’accommoder d’une option de dépénalisation de l’homosexualité». On ne pouvait être plus clair ! Il n’empêche que le chef de la plus grande puissance politique, économique et militaire du monde, le président américain Barack Obama, n’en estima pas moins nécessaire de «sonder» à nouveau le Sénégal, quant à son option de ne pas dépénaliser sur son sol l’homosexualité. C’était le 27 juin, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue sénégalais. Lequel, sereinement, réitéra la position que la religion regroupant l’écrasante majorité (95%) de la population sénégalaise qui, avec leurs compatriotes chrétiens rejettent fermement toute légalisation de ces unions dégradantes. Malgré tout, une nouvelle preuve de l’inadmissible paternalisme culturel occidental nous fut administrée, à l’occasion du passage du Sénégal à sa 2e Evaluation périodique universelle (Epu), le jeudi 25 octobre dernier, devant le Conseil des droits-de-l’homme de l’Onu. Comme en 2009, notre pays opposa encore une courageuse et courtoise fin de non-recevoir aux recommandations à lui faites par le même cartel de pays occidentaux (Grande-Bretagne, Pays-Bas, Allemagne, Belgique…) visant l’abrogation de l’article 319 de notre Code pénal, réprimant les unions contre-natures. Lesquels pays occidentaux refusent pourtant toujours, paradoxalement, de légaliser chez eux la Polygamie ! Jamra fustigea cette attitude, qui ne saurait être qualifiée autrement que par du mépris culturel. Et salua la fermeté dont continuait de faire montre les autorités sénégalaises, qui ne font d’ailleurs que refléter la volonté de l’écrasante majorité des Sénégalais.

L’année qui s’achève aura aussi été marqué par des actes inqualifiables de profanation de cimetières et de lieux de culte de la chrétienneté. Même si la personne interpellée comme le présumé auteur de la profanation de l’Eglise Marie-Immaculée des Parcelles-Assainies est supposée ne pas jouir de toutes ses facultés mentales, l’Organisation islamique JAMRA et l’Observatoire de Veille Mbañ Gacce n’avaient su rester indifférents à ces inadmissibles actes de sacrilège de lieux de cultes. Se référant aux enseignements du Prophète, Seydouna Mouhamed (psl), qui n’avait de cesse d’inviter ses condisciples au respect de la liberté de culte, s’appuyant sur ce précepte sans équivoque du Saint-Coran : «Vous avez votre religion, et moi, j'ai ma religion ! » (109 :6). Jamra condamna fermement ces actes et exprima publiquement sa sympathie à l’Eglise catholique sénégalaise, face à cette intolérance rampante susceptible de compromettre l’unité et la cohésion nationale.

La profanation du Saint Coran dans les arènes de lutte n’aura pas laissé indifférente l’Organisation islamique JAMRA et l’Observatoire de Veille Mbañ Gacce. A l’occasion du Magal du Kazou Rajab, commémorant, le 05 juin dernier, l'anniversaire de la venue au monde du deuxième khalife des Mourides Serigne Mouhamed Falilou Mbacké, Jamra et Mbañ Gacce se firent volontiers l’écho de la pertinente intervention du khalife de Serigne Fallou Mbacké, Serigne Abo Mbacké, qui fustigea vigoureusement la profanation des Ecritures du Saint Coran dans les arènes de lutte. Saisissant la balle au rebond, Jamra et Mbañ Gacce interpellèrent publiquement le Cng de Lutte, en invitant son Président, le docteur Alioune Sarr, qui a toujours assumé avec responsabilité sa mission de régulation, à prendre toute la mesure du tollé suscité par la profanation systématique des Ecritures du Saint Coran dans les Arènes de Lutte, et de mettre par la même occasion un terme définitif à la transformation insidieuse des arènes de lutte en champs d’exhibitions d’effigies maraboutiques et de rivalités confrériques.

2013 aura aussi été secouée par une sombre affaire trafic de cocaïne qui laissa des stigmates dans une sphère présumée au-dessus de tout soupçon : la Police d’Etat !

D’autant que ce scandale impliquait des narcotrafiquants Nigérians. Assurément, ce gros lièvre, levé par le journal «Le Quotidien», dans son édition de ce mardi 16 juillet 2013, provoqua dans la conscience collective une terrible désillusion, doublée d’un détestable climat de suspicion. Et prouva, s’il en était besoin, que notre pays n’était pas à l’abri des frasques du trafic international de drogue. Jamra, qui fut la première structure non-étatique à avoir réclamé, à cors et à cris, sous le magistère du Président Adbou Diouf, l’incinération publique des drogues saisies, pour que l’opinion s’assurât de leur destruction effective, rua dans les brancards en apprenant, dans le rapport du commissaire accusateur rendu publique, que certaines séances de destruction de drogues n’était que des «simulacres d’incinération». En ce sens qu’une partie considérable des drogues saisies était reversée, le lendemain, dans les circuits de dealers-détaillants, officiant dans les quartiers populaires ! L’Organisation islamique JAMRA et l’Observatoire de Veille Mbañ Gacce interpellèrent publiquement, le même jour, le procureur de la République aux fins d’une auto-saisine. En attendant que tombe le verdict de Dame Justice, des mesures administratives conservatoires devaient entrainer le limogeage du directeur général de la police nationale, le commissaire Abdoulaye Niang, et la radiation du ci-devant patron de l’Ocrtis (Office centrale de répression du trafic illicite de stupéfiants), le commissaire divisionnaire Cheikhouna Keïta, par qui le scandale était arrivé.

Comme pour démontrer que la détermination des forces de sécurité dans la répression du trafic illicite de stupéfiants est restée intacte, la Douane sénégalaise, à travers sa Brigade de Rufisque, ajouta, le 02 août, à son tableau de chasse une prise non négligeable de 670 kilos de cannabis, que des trafiquants convoyaient à bord de taxis. Ces soldats de notre économie devaient récidiver deux mois plus tard, le 10 octobre, à l’entrée de la Petite-Côte, à Mbour, par une prise-record de 800 kilos de cannabis, que des narco-rabatteurs convoyaient à bord d’un camion-benne, en provenance du Mali.

Jamra et Mbañ Gacce saisirent l’opportunité pour réitérer une vielle revendication du défunt président-fondateur de Jamra, le député Abdou Latif Guèye. En effet, à la suite de l’adoption de la Loi 2007-31 du 30 novembre 2007, dite «Loi Latif Guèye», renforçant les sanctions pénales contre ce commerce de la mort, le député comptait introduire, entre autres amendements, une proposition instituant un système de dotation de primes aux éléments des forces de sécurité qui se seront distingués dans des faits d’arme relatifs à la lutte contre le trafic de drogue, afin de mieux les motiver et les prémunir contre la corruption. Ladite loi fixant les amendes en numéraires infligées aux trafiquants au triple de la valeur de la drogue saisie, sa proposition consistait à octroyer ces-dites amendes aux forces de sécurité, sous la forme de "primes à la saisie" ; mais également à financer les cures de désintoxication aux profit de victimes de ces produits de la mort, souvent issues de familles indigentes des quartiers populaires.

Après le négation, par le Sénégal, des recommandations pro-homos de Genève, et face à la prolifération des mesures de légalisation des mariages homosexuels en Europe, l’Organisation islamique JAMRA et l’Observatoire de Veille Mbañ Gacce ont suggéré, le 29 octobre, à l’Etat du Sénégal de réviser la loi sur l’adoption d’enfants (article 226 du Code de la Famille), en y intégrant notamment une nouvelle disposition portant rejet systématique de toute demande d’adoption d’enfant émanant de requérants issus de pays ayant voté une loi autorisant le mariage homosexuel. Car il était temps que l’Etat cesse de porter la responsabilité morale de ces traumatismes psychologiques qui finissent par compromettre l’équilibre comportemental d’innocents et fragiles gamins qui, pour toute offre d’accompagnement de leurs premiers pas dans la vie, se voient injustement imposer, comme parents adoptifs, deux gaillards se partageant au vu et au su de tous la même chambre conjugale. Brouillant ainsi les repères fondamentaux de l’enfant, dés le bas-âge.

Comme l’année précédente, qui avait aussi été tristement marquée par une sombre affaire de jeunes filles mineures confondues d’actes de lesbianisme, à Grand-Yoff, par la Brigade des Mœurs, et qui aura longtemps défrayé la chronique, un quartier voisin, les Hlm Grand-Yoff, s’est retrouvé sous les feux des projecteurs, au grand dam de ses braves riverains, avec une autre non-moins scandaleuse affaire de lesbiennes ayant eu pour cadre un bar devenu tristement célèbre, "Le Piano-piano". Sous prétexte de célébration d’un anniversaire, les mises en cause n’avaient pas trouvé mieux que d’impliquer dans leurs randonnée une fillette âgée d’à peine 16 ans, et dont les aveux sidérants, consignés dans les procès-verbaux de police et repris par la presse, auront ému de larges franges de l’opinion. Des imperfections relevées dans l’enquête préliminaire de police, soutenues par des négations systématiques, devant la barre du tribunal, de l’intégralité de leurs dépositions consignées dans les procès-verbaux de police, devaient conclure à la relaxe pure et simple, «au bénéfice du doute» des prévenues.
Le dernier trimestre sociétal de l’année 2013 aura eu comme point d’orgue de singulières manœuvres d’Associations féministes, faisant circuler une pétition réclamant la légalisation de l’avortement. Considérant que cette initiative était en totale déphasage avec la foi de l’écrasante majorité de la population ; qui plus est en porte-à-faux avec l’article 305 du Code pénal, ainsi qu’avec la loi sur la Santé de la reproduction et le Code de déontologie des médecins (préconisant tous une seule et unique dérogation : le cas où la grossesse mettrait en péril la vie de la mère), l’Organisation islamique JAMRA et l’Observatoire de Veille Mbañ Gacce ont repris leur bâton de pèlerin, pour une tournée d’information et de sensibilisation auprès des cités religieuses du pays, pour leur démontrer qu’il ne s’agit-là que d’une négation du droit à la vie, une promotion de l’avortement comme moyen de contraception, une porte ouverte au vagabondage sexuel. Aussi, Jamra et Mbañ Gacce envisagent-ils le lancement prochain d’une contre-pétition, à la sortie des lieux de culte, afin que nos parlementaires, que ces Associations féministes veulent embarquer dans leur aventure, comprennent que l’écrasante majorité des Sénégalais, imbus de leur foi religieuse, rejette toute dépénalisation de cette forme d’infanticide qui ne dit pas son nom !
2013, c’est aussi le lancement de l’Observatoire de Veille et de défense des Valeurs cultuelles et religieuses «Mbañ Gacce». Portée sur les fonts baptismaux le 25 avril 2013 dans une Salle de l’Unité africaine du Cices refusant du monde, cette importante structure de veille, qui regroupe une trentaine d’organisations sociales et des personnalités indépendantes, se veut à la fois un organe de prévention et une force de dissuasion face aux agressions de toutes sortes, dont notre culture et nos valeurs religieuses sont régulièrement l’objet. Le défi étant qu’il ne soit plus dévolue seulement à Jamra de monter au créneau mais, désormais, à une multitude de segments de la société sénégalaise qui, à travers l’Observatoire de Veille et de Défense des Valeurs Culturelles et Religieuses, «Mbañ Gacce», constitueront un large front du refus contre l’aliénation mentale et culturelle, la dégradation des mœurs, le sacrifice systématique de l’équilibre mental et morale de nos enfants sur l’autel du profit et du gain facile.
Enfin, les fêtes des 24 et 31 décembre, se révélant chaque année des moments où sont plus saillantes les tares déculturantes de notre société, sont malheureusement devenues de jours l’occasion pour de nombreux jeunes gens de fumer leur première cigarette, de boire leur premier verre d’alcool, ou de consommer leur premier joint de lopito. Le défunt président exécutif de JAMRA avait coutume de saisir cette opportunité, lors de ses nombreuses «jakarlo» avec cette frange la plus fragile de notre société que sont les jeunes, pour partager fraternellement avec eux des moments solennels de «Set-Setal» moral, en leur demandant surtout de faire sien ce noble credo : « Des loisirs sains divertissent l’individu au lieu de le pervertir, pendant que des loisirs malsains pervertissent l’individu au lieu de le divertir » !

Qu’Allah le Tout-Miséricordieux bénisse et protège notre jeunesse. Qu’Il couvre de ses bienfaits un partenaire de longue date de Jamra, dont le soutien aura été sans faille. Et dont la plus éloquente contribution aura été un prestigieux ouvrage (dont il réserva la primeur du manuscrit au président exécutif de Jamra Imam Massamba Diop), fustigeant les unions-contre natures, et développant de précieuses exhortations morales et civiques destinées aux jeunes. Il s’agit du défunt Serigne Mouhamadou Mansour Sy «Boom daara-ji», qui nous a quitté il y a juste un an. Qu’Allah l’accueil au Sommet du Paradis Firdawsi. Bonne et heureuse année 2014 !

Dakar, le 22 décembre 2013
Imam Massamba Diop
Coordonateur national de
L’Observatoire "Mbañ Gacce"
Président exécutif de l’Organisation
Islamique Jamra – ongjamra@hotmail.com


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1.Posté par Universités entre violence et Impunité le 22/12/2013 00:11


"L'injustice est une mère qui n'est jamais stérile et qui produit des enfants dignes d'elle."
Adolphe Thiers.

LE RAPPORT D’AUDIT QUI MET À NU LA GESTION DE MARY TEUW NIANE
(rapport commandité conjointement par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Économie et des Finances, sur financement de la Banque mondiale)
sur ndarinfo
UGB-de-Saint-Louis-Le-rapport-d-audit-qui-met-a-nu-la-gestion-de-Mary-Teuw-Niane
__________

"Chaque fois qu'un homme défend un idéal, ou une action pour améliorer le sort des autres ou s'élever contre une injustice, il envoie dès lors une petite vague d'espoir." Robert Fitzgerald Kennedy

«LA JUSTICE DOIT FAIRE LA LUMIERE SUR L’ARGENT INJECTE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR»
BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL
sur seneplus
la-justice-doit-faire-la-lumiere-sur-l%E2%80%99argent-injecte-dans-l%E2%80%99enseignement-superieur
Publication 16/09/2013

Actuellement, la polémique fait rage entre le Saes et ministère de l’Enseignement Supérieur sur l’utilisation des milliards injectés dans l’enseignement privé pour l’orientation des bacheliers. Qu’est ce que cela vous inspire ?

Le Saes a tout à fait raison de demander des comptes au gouvernement sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur pour la prise en charge des bacheliers orientés dans les universités privées. Les dirigeant du Saes n’ont usé que des dispositions des articles 14 et 15 de la Déclaration des droits de l’Homme et des peuples qui fait partie intégrante du préambule de notre constitution qui prône la bonne gouvernance et la transparence. Il ne devrait y avoir même pas de polémique. Les autorités devraient même rendre compte avant que le Saes ne le demande. Les étudiants également doivent demander des comptes parce que les services sont pour eux.

De plus, mon étonnement est plus grand sur le silence affiché par le gouvernement par rapport aux différents audits publiés sur l’enseignement supérieur qui intéressent les autorités de l’enseignement supérieur et au plus haut niveau. C’est grave et inquiétant au moment où nous dit que l’Etat veut injecter 302 milliards dans le domaine de l’enseignement supérieur.

La justice traque des citoyens sénégalais et quand on produit des audits qui intéressent les membres du gouvernement ou des administrateurs, l’Etat ferme les yeux. Ce sont ces pratiques que les Sénégalais ont combattues. La justice sénégalaise doit également faire la lumière sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur. Les rapports d’audit sont là.

Cependant la Banque mondiale est également interpellée car il ne sera logique ni acceptable que de l’argent soit à nouveau injecté sans que la vérité ne soit connu sur les faits invoqués dans ces rapports d’audit sur l’enseignement supérieur.

Le Saes est bien dans son rôle et il appartient à l’Etat d’éclairer les Sénégalais si on veut avoir un enseignement supérieur de qualité dans un espace de sérénité et de lumière.
_________

"Ne l'oubliez jamais : celui qui laisse commettre une injustice ouvre la voie à d'autres injustices." Willy Brandt

«MARY TEUW NIANE MENE LE PRESIDENT DROIT AU MUR»
SEYDI ABABACAR NDIAYE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SAES
Oumar KANDE | Publication 23/08/2013
sur seneplus «mary-teuw-niane-mene-le-president-droit-au-mur »

« Seydi Ababacar Ndiaye, continuant son interpellation, demande quelle suite sera donnée à l’audit des universités où il a été noté une mauvaise gestion généralisée, «y compris la gestion du ministre actuel quand il était recteur de l’Ugb».

«Est-ce qu’on peut continuer à faire confiance à des dirigeants qui ont été épinglés par différents rapports ? IL Y A AUSSI UN AUTRE DOCUMENT COMMANDITÉ PAR L’ACTUEL RECTEUR DE L’UGB AU NIVEAU DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉFORME DE L’ETAT ET DE L’ASSISTANAT TECHNIQUE (DREAT), QUI ÉPINGLE LE MÊME MINISTRE.

Ce document à montré que l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, quand il était recteur à l’Ugb, son jeu favori c’était de créer des postes de responsabilité, de direction. Il en avait créé dix-neuf dans une petite université comme l’Ugb et il y avait des conséquences sur la masse salariale car tous ces directeurs avaient l’équivalent d’un million d’indemnité.

Ces manquements devraient édifier qu’il faut faire les bonnes enquêtes et prendre les individus qu’il faut pour les missions importantes.

Quelqu’un qui dirige une simple université et qui a ces types de comportement, on lui confie le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il y a lieu de se poser des questions», a dit Seydi Ababacar Ndiaye. »

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