La vision projetée en 2017 repose sur l’érection de la région de Saint-Louis en « pôle territorial agro-alimentaire émergent », assurant les fonctions de productivité, d’offre démocratique de services de qualité, de développement durable et de promotion d’une gouvernance locale et territoriale efficace, a déclaré récemment le directeur de l'agence régionale de développement, Bouna Warr .
Parlant des enjeux et perspectives du Plan Régional de Développent Intégré de la région de Saint-Louis 2013/2017, il a précisé que la fonction de productivité sera assurée par la promotion d’une économie territoriale basée sur l’impulsion d’une la filière agro-sylvo-pastorale et aquacole entrainant en amont et en aval des activités productives informelles, semi modernes et modernes occupant tous les créneaux de création de richesses et d’emplois de la chaîne de valeurs. Celle-ci sera renforcée par le développement de secteurs porteurs comme le tourisme, les BTP, le transport (bâtiments et travaux publics), l’artisanat, le commerce, etc.
Les performances attendues du pôle territorial économique, a-t-il souligné, portent sur un grand dynamisme dans la création de richesses avec un produit territorial brut passant de 370 milliards en 2011 à 770 milliards FCFA en 2017, dans la création de 71 000 emplois, soit 14% de l’objectif national et dans la réduction de la prévalence de la pauvreté, poussant l’indice actuel de 41,2% à 3,3% en 2017.
En outre, a-t-il poursuivi, le pôle territorial économique contribuera à la sécurité et à l’autosuffisance alimentaire par la production de 1 347 840 tonnes de riz décortiqué, assurant une consommation moyenne nationale de 88 kg par tête d’habitant en 2017, ce qui consacre l’autosuffisance alimentaire du pays en riz.
Il sera, de l'avis de Bouna Warr, d’un apport important pour la réduction du déficit de la balance commerciale où les statistiques révèlent une importation de produits laitiers et de riz correspondant respectivement en 2011 à 51 000 tonnes pour une valeur de 85 milliards et 735 000 tonnes pour une valeur de 195 milliards de FCFA.
Enfin il contribuera également à l’amélioration des recettes fiscales des collectivités locales et de l’Etat en les portant en 2017 à 46 milliards de FCFA pour les collectivités locales de la région et à 123 milliards de FCFA pour l’Etat.
Le PRDI, à en croire M Bouna Warr, porte des objectifs relativement ambitieux. Cependant, considérant le fort potentiel dont dispose la région, le pari peut être gagné avec un engagement conséquent de l’Etat, un leadership politique accompli du conseil régional et une appropriation effective de la vision économique par les opérateurs économiques.
Mbagnick Kharachi Diagne
Le Soleil
Parlant des enjeux et perspectives du Plan Régional de Développent Intégré de la région de Saint-Louis 2013/2017, il a précisé que la fonction de productivité sera assurée par la promotion d’une économie territoriale basée sur l’impulsion d’une la filière agro-sylvo-pastorale et aquacole entrainant en amont et en aval des activités productives informelles, semi modernes et modernes occupant tous les créneaux de création de richesses et d’emplois de la chaîne de valeurs. Celle-ci sera renforcée par le développement de secteurs porteurs comme le tourisme, les BTP, le transport (bâtiments et travaux publics), l’artisanat, le commerce, etc.
Les performances attendues du pôle territorial économique, a-t-il souligné, portent sur un grand dynamisme dans la création de richesses avec un produit territorial brut passant de 370 milliards en 2011 à 770 milliards FCFA en 2017, dans la création de 71 000 emplois, soit 14% de l’objectif national et dans la réduction de la prévalence de la pauvreté, poussant l’indice actuel de 41,2% à 3,3% en 2017.
En outre, a-t-il poursuivi, le pôle territorial économique contribuera à la sécurité et à l’autosuffisance alimentaire par la production de 1 347 840 tonnes de riz décortiqué, assurant une consommation moyenne nationale de 88 kg par tête d’habitant en 2017, ce qui consacre l’autosuffisance alimentaire du pays en riz.
Il sera, de l'avis de Bouna Warr, d’un apport important pour la réduction du déficit de la balance commerciale où les statistiques révèlent une importation de produits laitiers et de riz correspondant respectivement en 2011 à 51 000 tonnes pour une valeur de 85 milliards et 735 000 tonnes pour une valeur de 195 milliards de FCFA.
Enfin il contribuera également à l’amélioration des recettes fiscales des collectivités locales et de l’Etat en les portant en 2017 à 46 milliards de FCFA pour les collectivités locales de la région et à 123 milliards de FCFA pour l’Etat.
Le PRDI, à en croire M Bouna Warr, porte des objectifs relativement ambitieux. Cependant, considérant le fort potentiel dont dispose la région, le pari peut être gagné avec un engagement conséquent de l’Etat, un leadership politique accompli du conseil régional et une appropriation effective de la vision économique par les opérateurs économiques.
Mbagnick Kharachi Diagne
Le Soleil