Une vedette de la marine sénégalaise sera déployée dans les prochains jours aux larges de Saint-Louis (nord) pour empêcher la traversée de la brèche par les pirogues de pêche en cas de houle dangereuse, a annoncé, jeudi, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Omar Guèye.
"Nous allons prendre des mesures qui seront peut-être très difficiles pour les pêcheurs. La première consistera à pré positionner une vedette de 20 mètres en relation avec la Direction de la surveillance des pêches et la marine pour empêcher les pirogues de traverser la brèche en cas de houle dangereuse", a-t-il notamment annoncé à l’issue d’une réunion avec des représentants de pêcheurs.
Des accidents fréquents sont enregistrés à hauteur de la brèche devenue au fil des années une sorte d’embouchure artificielle permettant aux pêcheurs de passer du fleuve à la mer.
Une dizaine de pêcheurs ont ainsi été portés disparus depuis dimanche après le chavirement de deux embarcations qui traversaient la brèche.
Au total, 289 morts ont été enregistrés depuis 2003 lors d’accidents survenus dans la traversée de ladite brèche, a révélé le ministre sénégalais de la Pêche et de l’Economie maritime.
"L’Etat du Sénégal avait pris des dispositions en relation avec les Pays-Bas pour qu’une étude soit faite. Celle-ci a préconisé des solutions à court et à moyen terme. Un conseil interministériel sera prochainement organisé par le Premier ministre pour amorcer la mise en œuvre des recommandations", a souligné Omar Guèye.
S’adressant à des journalistes à l’issue de la rencontre tenue à la préfecture de Saint-Louis, il a notamment insisté sur l’importance du port du gilet de sauvetage et du respect strict des prévisions et recommandations des services météorologique .
En 2003, la menaces liées à une crue du fleuve Sénégal suite à des pluies diluviennes avaient poussé les autorités à créer une ouverture sur la Langue de Barbarie afin d’évacuer les eaux et sauver la ville de Saint-Louis des risques d’inondations importantes.
Ouverte à l’origine sur quatre mètre, cette brèche s’étend aujourd’hui sur sept kilomètres et fait office désormais d’embouchure avec des conséquences sur l’équilibre écologique de la zone.
Des spécialistes redoutent à terme une disparition de la Langue de Barbarie, si aucune solution n’est apportée à ce problème.
APS
"Nous allons prendre des mesures qui seront peut-être très difficiles pour les pêcheurs. La première consistera à pré positionner une vedette de 20 mètres en relation avec la Direction de la surveillance des pêches et la marine pour empêcher les pirogues de traverser la brèche en cas de houle dangereuse", a-t-il notamment annoncé à l’issue d’une réunion avec des représentants de pêcheurs.
Des accidents fréquents sont enregistrés à hauteur de la brèche devenue au fil des années une sorte d’embouchure artificielle permettant aux pêcheurs de passer du fleuve à la mer.
Une dizaine de pêcheurs ont ainsi été portés disparus depuis dimanche après le chavirement de deux embarcations qui traversaient la brèche.
Au total, 289 morts ont été enregistrés depuis 2003 lors d’accidents survenus dans la traversée de ladite brèche, a révélé le ministre sénégalais de la Pêche et de l’Economie maritime.
"L’Etat du Sénégal avait pris des dispositions en relation avec les Pays-Bas pour qu’une étude soit faite. Celle-ci a préconisé des solutions à court et à moyen terme. Un conseil interministériel sera prochainement organisé par le Premier ministre pour amorcer la mise en œuvre des recommandations", a souligné Omar Guèye.
S’adressant à des journalistes à l’issue de la rencontre tenue à la préfecture de Saint-Louis, il a notamment insisté sur l’importance du port du gilet de sauvetage et du respect strict des prévisions et recommandations des services météorologique .
En 2003, la menaces liées à une crue du fleuve Sénégal suite à des pluies diluviennes avaient poussé les autorités à créer une ouverture sur la Langue de Barbarie afin d’évacuer les eaux et sauver la ville de Saint-Louis des risques d’inondations importantes.
Ouverte à l’origine sur quatre mètre, cette brèche s’étend aujourd’hui sur sept kilomètres et fait office désormais d’embouchure avec des conséquences sur l’équilibre écologique de la zone.
Des spécialistes redoutent à terme une disparition de la Langue de Barbarie, si aucune solution n’est apportée à ce problème.
APS