Le professeur Aly TANDIAN, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger appelle à déconstruire la culture de la peur bâtie autour de la migration en propension. « Nous n'avons pas besoin de cela. Nous avons besoin d’interagir avec les populations pour connaître leurs besoins. Aujourd’hui, les gens continuent de partir alors que des campagnes de sensibilisation sont menées sans aucun effet », a-t-il dit.
« Ces dernières années, la migration est perçue comme étant un problème alors qu’elle doit être vue comme une opportunité », a ajouté le sociologue qui regrette l’analyse superficielle des causes limitées à des considérations matérielles.
Le chercheur plaide pour l’encouragement de la migration circulaire et le fait de donner des garanties claires aux bénéficiaires. « Les États d’Afrique doivent aller vers le développement des politiques circulaires et de permettre aux populations émigrées de pouvoir se réaliser à partir de leurs territoires d’origine », a-t-il expliqué.
M.TANDIAN s’exprimait en marge d’une première conférence organisée par la jonction entre trois laboratoires de sociologie de l'UGB (Germes, Urac et Gestes). Ces entités ont mutualisé leurs forces pour plancher sur les faits de société. « L'interlaboratoire vise à renforcer la formation doctorale. Nous organisons des activités d'animation scientifique et favorisons la création d'une tribune de vulgarisation destinée aux chercheurs », note le professeur Ibrahima BAO, coordonnateur de cette dynamique.
« Ces dernières années, la migration est perçue comme étant un problème alors qu’elle doit être vue comme une opportunité », a ajouté le sociologue qui regrette l’analyse superficielle des causes limitées à des considérations matérielles.
Le chercheur plaide pour l’encouragement de la migration circulaire et le fait de donner des garanties claires aux bénéficiaires. « Les États d’Afrique doivent aller vers le développement des politiques circulaires et de permettre aux populations émigrées de pouvoir se réaliser à partir de leurs territoires d’origine », a-t-il expliqué.
M.TANDIAN s’exprimait en marge d’une première conférence organisée par la jonction entre trois laboratoires de sociologie de l'UGB (Germes, Urac et Gestes). Ces entités ont mutualisé leurs forces pour plancher sur les faits de société. « L'interlaboratoire vise à renforcer la formation doctorale. Nous organisons des activités d'animation scientifique et favorisons la création d'une tribune de vulgarisation destinée aux chercheurs », note le professeur Ibrahima BAO, coordonnateur de cette dynamique.