Conformément à son agenda culturel, le Cercle des Ecrivains et Poètes de Saint- Louis, en partenariat avec le Centre Culturel régional Abdou Kader Fall et l’Institut français de Saint-Louis a célébré dans l’apothéose la 9em édition de la Journée mondiale du livre. Cette manifestation, de haute portée littéraire et culturelle, a concerné pratiquement tous les citoyens de Podor. De 10h à 13h, les élèves de l’Elémentaire au Secondaire ont été servis. Il a été question, d’abord, d’une Animation autour du livre pour les enfants du CE2 de l’école Cheikh Racine Sow avec Papa Insa Sow de la médiathèque de l’Institut Français.
Au même moment, se tenaient des ateliers d’écriture, avec un de nouvelle avec Cheikh Diakhaté, un de poésie, avec Alioune Badara Coulibaly, au Lycée Baba Diongue. Pendant ce temps, l’écrivain conteur Louis Camara, Grand prix du Chef de l’Etat pour les Lettres, animait un atelier sur le conte, au CEM Mountaga Tall. Quant aux élèves de Terminales, tous réunis dans l’immense cour du lycée, ils ont eu un entretien à bâtons rompu avec le philosophe Alpha Amadou Sy. Dans l’après midi, les élèves de 5ième de la ville de Podor ont eu l’opportunité de voir le film de l’Enfant Noir de Laurent Chevallier.
Cette séance a été suivie d’une conférence sur la Chaîne du Livre et le défi du numérique, avec comme principaux animateurs Alpha Amadou Sy et Insa SOW. La nuit a été l’occasion d’une veillée culturelle sur le Quai, avec la participation de beaucoup d’acteurs culturels locaux ; ce fut un instant de partage durant lequel il a été loisible de réaliser toute la richesse du patrimoine culturel de la ville.
Ce fut le moment choisi pour les discours officiels, avec notamment les interventions remarquables du Président du CEPS, Alioune Badara Coulibaly, du Directeur du Site de Saint-Louis de L’Institut français, Thierry Dessolas, et du sous préfet Camara, Représentant du ministre de la Culture et du Patrimoine. Auparavant, la délégation venue de Saint Louis a eu droit au coup de fil hautement symbolique de la Maire de Podor Maître Aissata Tall. Tout en regrettant son absence à cette importante cérémonie, elle a eu à souhaiter la bienvenue à tous les membres de la délégation et a leur assurer de son engagement à œuvrer, avec eux, pour le rayonnement culturel de sa commune.
Par- delà l’événementiel, les acteurs ont laissé des traces indélébiles de leur passage à Podor. Cette option a trouvé son expression la plus concrète dans le dépôt d’une malle documentaire au profit des élèves de Podor, dans l’élaboration d’un projet d’exposition sur Senghor, et dans l’engagement à assurer un suivi des ateliers tenus à l’occasion de cette célébration. Acteurs culturels et populations podoroises ont salué cette dynamique partenariale entre les trois structures sus-mentionnées.
Selon Alpha Amadou SY, la conviction qui sous-tend leur action est la suivante : « Le Sénégal ne se limite pas à Dakar pas plus que la région n’est réductible à la ville de Saint Louis. Qui plus est, la décentralisation ne saurait s’épuiser dans les slogans, il s’agit, autant que peut se faire, de prouver le mouvement en marchant. Quelque soit la relative satisfaction exprimée par les uns et les autres, la délégation saint-louisienne s’est dit persuadée qu’on pouvait faire mieux et plus, dans la volonté de remédier à ces maux tant décriés que sont l’abandon de la lecture, la baisse du niveau en français et l’incapacité des potaches à faire preuve de rigueur et de cohérence dans l’énoncé de leurs propos.
Du point de vue du bilan, en se félicitant de l’action constante du ministère de la Culture, il est à regretter la quasi-absence des ministères de l’Education nationale et de la Décentralisation, qui ne réalisent pas encore qu’il leur revient de s’impliquer davantage pour la promotion des Arts et des Lettres. Sans doute, la prochaine édition sera une merveilleuse opportunité de voir tous les ministères apportés leur précieux concours à la réussite de pareilles actions qui participent de la quête de la qualité. C’est assurément une des missions de la République qui reste impensable sans les Lumières.
Au même moment, se tenaient des ateliers d’écriture, avec un de nouvelle avec Cheikh Diakhaté, un de poésie, avec Alioune Badara Coulibaly, au Lycée Baba Diongue. Pendant ce temps, l’écrivain conteur Louis Camara, Grand prix du Chef de l’Etat pour les Lettres, animait un atelier sur le conte, au CEM Mountaga Tall. Quant aux élèves de Terminales, tous réunis dans l’immense cour du lycée, ils ont eu un entretien à bâtons rompu avec le philosophe Alpha Amadou Sy. Dans l’après midi, les élèves de 5ième de la ville de Podor ont eu l’opportunité de voir le film de l’Enfant Noir de Laurent Chevallier.
Cette séance a été suivie d’une conférence sur la Chaîne du Livre et le défi du numérique, avec comme principaux animateurs Alpha Amadou Sy et Insa SOW. La nuit a été l’occasion d’une veillée culturelle sur le Quai, avec la participation de beaucoup d’acteurs culturels locaux ; ce fut un instant de partage durant lequel il a été loisible de réaliser toute la richesse du patrimoine culturel de la ville.
Ce fut le moment choisi pour les discours officiels, avec notamment les interventions remarquables du Président du CEPS, Alioune Badara Coulibaly, du Directeur du Site de Saint-Louis de L’Institut français, Thierry Dessolas, et du sous préfet Camara, Représentant du ministre de la Culture et du Patrimoine. Auparavant, la délégation venue de Saint Louis a eu droit au coup de fil hautement symbolique de la Maire de Podor Maître Aissata Tall. Tout en regrettant son absence à cette importante cérémonie, elle a eu à souhaiter la bienvenue à tous les membres de la délégation et a leur assurer de son engagement à œuvrer, avec eux, pour le rayonnement culturel de sa commune.
Par- delà l’événementiel, les acteurs ont laissé des traces indélébiles de leur passage à Podor. Cette option a trouvé son expression la plus concrète dans le dépôt d’une malle documentaire au profit des élèves de Podor, dans l’élaboration d’un projet d’exposition sur Senghor, et dans l’engagement à assurer un suivi des ateliers tenus à l’occasion de cette célébration. Acteurs culturels et populations podoroises ont salué cette dynamique partenariale entre les trois structures sus-mentionnées.
Selon Alpha Amadou SY, la conviction qui sous-tend leur action est la suivante : « Le Sénégal ne se limite pas à Dakar pas plus que la région n’est réductible à la ville de Saint Louis. Qui plus est, la décentralisation ne saurait s’épuiser dans les slogans, il s’agit, autant que peut se faire, de prouver le mouvement en marchant. Quelque soit la relative satisfaction exprimée par les uns et les autres, la délégation saint-louisienne s’est dit persuadée qu’on pouvait faire mieux et plus, dans la volonté de remédier à ces maux tant décriés que sont l’abandon de la lecture, la baisse du niveau en français et l’incapacité des potaches à faire preuve de rigueur et de cohérence dans l’énoncé de leurs propos.
Du point de vue du bilan, en se félicitant de l’action constante du ministère de la Culture, il est à regretter la quasi-absence des ministères de l’Education nationale et de la Décentralisation, qui ne réalisent pas encore qu’il leur revient de s’impliquer davantage pour la promotion des Arts et des Lettres. Sans doute, la prochaine édition sera une merveilleuse opportunité de voir tous les ministères apportés leur précieux concours à la réussite de pareilles actions qui participent de la quête de la qualité. C’est assurément une des missions de la République qui reste impensable sans les Lumières.