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Saint-Louis : immersion dans le marché des talibés

Mercredi 7 Décembre 2016

Dans ce labyrinthe de cantines diffuses, entre les allées convoitées de l’ancienne gare ferroviaire de Saint-Louis, prospère un « marché noir » des légumes. Une vente à la sauvette de denrées alimentaires éparpillées par terre dans un coin sale et vétuste. Dans ce décor sinistre, jaillit en permanence, une odeur fétide d’aliments en décomposition qui s’échappe des petites collines d’ordures que les restaurants riverains ont bâties. Entassés dans un de ses couloirs sombres, des enfants y écoulent toute sorte de fruits et des légumes.
 
«  Tôt le matin, après avoir récité nos leçons, nous nous dirigeons tous, ici. Nous recevons en paiement du transport des marchandises des commerçantes du coin, des poignées de légumes », renseigne Amadou BA, originaire du Fouta. « C’est plus commode de vendre ces produits que de parcourir plusieurs maisons à mendier, sans rien recevoir », dit-il, l’air perturbé.
 
Un business bien organisé
 
«  Nos emplacements sont définis par les ainés. Eux, se mettent sur les extrémités du marché pour écouler leurs produits, les premiers », a-t-il renseigné.
 
L’affluence que suscitent les lieux, favorisée notamment par les possibilités de ravitaillement offertes aux faibles bourses, rime avec des batailles incessantes de groupes.
 
 «  La plupart ne sont pas des talibés. Ils ont fugué de chez eux. Ils font des rapts dans le marché et vendent leur butin, ici. Les autres les remarquent et tentent, sans cesse, de les chasser de ce coin », raconte Abdou NDIAYE, un commerçant établi loin de là.
 
Les autorités invitées à agir.
 
«  Il est surprenant de constater une telle situation se développer, dans cette ville, au vu et au su de tout le monde. Les autorités doivent agir pour mettre fin à cette forme d’exploitation », a dit M. NDIAYE.
 
« Il faut une synergie d’actions et une symbiose d’acteurs évoluant dans le domaine de la protection de l’enfance  ce stopper la propension de ce commerce », signale Gora SEYE, le chef de service de l’Action Sociale.  « Des contrôles et des rondes sont souvent organisés par les associations. Mais  il n’y toujours pas, une intervention concrète pour freiner le mal », a déploré M.SEYE.
 
En dénonçant «  la complicité des populations qui rachètent les produits vendus par les talibés », M. SEYE appelle à l’implication des maitres coraniques, des associations défenses des droits de l’enfant et des parents.
 
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1.Posté par Tintin le 08/12/2016 10:06
On devait retirer les talibés des rues , j'en vois toujours autant à St-Louis !

2.Posté par paracétamol le 08/12/2016 15:50
Tintin, encore!?

3.Posté par Tintin le 08/12/2016 22:02
J'ai l'impression , à chaque fois que je mets un post , que Paracetamol fait de l'urticaire .....faudrait consulter un dermatologue !!!!!

4.Posté par deug deug le 09/12/2016 07:47
il est recruté pour faire ce boulot.Tout le monde l'a remarqué.C'est un sale boulot il ne reflechit meme pas.

5.Posté par Tintin le 09/12/2016 20:43
C'est amusant comme certaines personnes ne répondent jamais au probleme posé .....combien de talibés ont été retiré de la rue à St-Louis ???

6.Posté par Xam sa bop le 10/12/2016 14:17
Ma réponse: AUCUN!!! De nouveaux arrivent même chaque semaine...

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