Dans ce labyrinthe de cantines diffuses, entre les allées convoitées de l’ancienne gare ferroviaire de Saint-Louis, prospère un « marché noir » des légumes. Une vente à la sauvette de denrées alimentaires éparpillées par terre dans un coin sale et vétuste. Dans ce décor sinistre, jaillit en permanence, une odeur fétide d’aliments en décomposition qui s’échappe des petites collines d’ordures que les restaurants riverains ont bâties. Entassés dans un de ses couloirs sombres, des enfants y écoulent toute sorte de fruits et des légumes.
« Tôt le matin, après avoir récité nos leçons, nous nous dirigeons tous, ici. Nous recevons en paiement du transport des marchandises des commerçantes du coin, des poignées de légumes », renseigne Amadou BA, originaire du Fouta. « C’est plus commode de vendre ces produits que de parcourir plusieurs maisons à mendier, sans rien recevoir », dit-il, l’air perturbé.
Un business bien organisé
« Nos emplacements sont définis par les ainés. Eux, se mettent sur les extrémités du marché pour écouler leurs produits, les premiers », a-t-il renseigné.
L’affluence que suscitent les lieux, favorisée notamment par les possibilités de ravitaillement offertes aux faibles bourses, rime avec des batailles incessantes de groupes.
« La plupart ne sont pas des talibés. Ils ont fugué de chez eux. Ils font des rapts dans le marché et vendent leur butin, ici. Les autres les remarquent et tentent, sans cesse, de les chasser de ce coin », raconte Abdou NDIAYE, un commerçant établi loin de là.
Les autorités invitées à agir.
« Il est surprenant de constater une telle situation se développer, dans cette ville, au vu et au su de tout le monde. Les autorités doivent agir pour mettre fin à cette forme d’exploitation », a dit M. NDIAYE.
« Il faut une synergie d’actions et une symbiose d’acteurs évoluant dans le domaine de la protection de l’enfance ce stopper la propension de ce commerce », signale Gora SEYE, le chef de service de l’Action Sociale. « Des contrôles et des rondes sont souvent organisés par les associations. Mais il n’y toujours pas, une intervention concrète pour freiner le mal », a déploré M.SEYE.
En dénonçant « la complicité des populations qui rachètent les produits vendus par les talibés », M. SEYE appelle à l’implication des maitres coraniques, des associations défenses des droits de l’enfant et des parents.
NDARINFO.COM
« Tôt le matin, après avoir récité nos leçons, nous nous dirigeons tous, ici. Nous recevons en paiement du transport des marchandises des commerçantes du coin, des poignées de légumes », renseigne Amadou BA, originaire du Fouta. « C’est plus commode de vendre ces produits que de parcourir plusieurs maisons à mendier, sans rien recevoir », dit-il, l’air perturbé.
Un business bien organisé
« Nos emplacements sont définis par les ainés. Eux, se mettent sur les extrémités du marché pour écouler leurs produits, les premiers », a-t-il renseigné.
L’affluence que suscitent les lieux, favorisée notamment par les possibilités de ravitaillement offertes aux faibles bourses, rime avec des batailles incessantes de groupes.
« La plupart ne sont pas des talibés. Ils ont fugué de chez eux. Ils font des rapts dans le marché et vendent leur butin, ici. Les autres les remarquent et tentent, sans cesse, de les chasser de ce coin », raconte Abdou NDIAYE, un commerçant établi loin de là.
Les autorités invitées à agir.
« Il est surprenant de constater une telle situation se développer, dans cette ville, au vu et au su de tout le monde. Les autorités doivent agir pour mettre fin à cette forme d’exploitation », a dit M. NDIAYE.
« Il faut une synergie d’actions et une symbiose d’acteurs évoluant dans le domaine de la protection de l’enfance ce stopper la propension de ce commerce », signale Gora SEYE, le chef de service de l’Action Sociale. « Des contrôles et des rondes sont souvent organisés par les associations. Mais il n’y toujours pas, une intervention concrète pour freiner le mal », a déploré M.SEYE.
En dénonçant « la complicité des populations qui rachètent les produits vendus par les talibés », M. SEYE appelle à l’implication des maitres coraniques, des associations défenses des droits de l’enfant et des parents.
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