Des membres de coopératives agricoles et des magistrats des régions de Louga, de Saint-Louis et de Matam prennent part à un atelier ouvert ce mardi, dans la capitale du Nord, et dont les travaux portent sur la vulgarisation de l'acte unique de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des Affaires (OHADA).
D'une durée de trois jours, cet atelier vise à initier les coopérateurs aux tenants et aboutissants de l'acte uniforme des coopératives.
S'exprimant à l'ouverture de cet atelier, Mountaga Diouf, conseiller technique au ministère de la Justice et secrétaire exécutif de la commission nationale de l'OHADA, a expliqué que la création de cette instance, en 1992, fait suite à la dislocation de l'héritage juridique de la France.
Partant de cette situation, a-t-il précisé, les pays concernés ont adopté, après les indépendances africaines, "des textes qui leur sont propres pour régir le commerce".
Aussi, la création de l'OHADA obéït-elle également au souci de rendre cet espace d'échanges plus cohérent. Selon lui, il s'était également agi de permettre aux investisseurs de mieux se retrouver dans les textes régissant le droit des affaires dans ces pays.
"Pour l'essentiel, l'OHADA est constituée des pays francophones, mais on y retrouve aussi certains pays comme la Guinée-Bissau", a expliqué M. Diouf, soulignant la nécessité pour les Etats africains d'adopter des lois communes pour faciliter les échanges entre eux.
APS
D'une durée de trois jours, cet atelier vise à initier les coopérateurs aux tenants et aboutissants de l'acte uniforme des coopératives.
S'exprimant à l'ouverture de cet atelier, Mountaga Diouf, conseiller technique au ministère de la Justice et secrétaire exécutif de la commission nationale de l'OHADA, a expliqué que la création de cette instance, en 1992, fait suite à la dislocation de l'héritage juridique de la France.
Partant de cette situation, a-t-il précisé, les pays concernés ont adopté, après les indépendances africaines, "des textes qui leur sont propres pour régir le commerce".
Aussi, la création de l'OHADA obéït-elle également au souci de rendre cet espace d'échanges plus cohérent. Selon lui, il s'était également agi de permettre aux investisseurs de mieux se retrouver dans les textes régissant le droit des affaires dans ces pays.
"Pour l'essentiel, l'OHADA est constituée des pays francophones, mais on y retrouve aussi certains pays comme la Guinée-Bissau", a expliqué M. Diouf, soulignant la nécessité pour les Etats africains d'adopter des lois communes pour faciliter les échanges entre eux.
APS