Le schéma de libéralisation des échanges (SLE) au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a été présenté à des acteurs économiques du nord du pays au cours d’un atelier régional de vulgarisation tenu jeudi à Saint-Louis, a constaté l’APS.
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Le SLE vise à promouvoir le développement de l’entrepreneuriat dans la région ouest africaine, accroître le commerce intra régional et stimuler l’activité économique afin d’améliorer la compétitivité des pays de la région sur le marché mondial.
‘’C’est un mécanisme clé dans la réalisation du marché commun, un des objectifs centraux de la CEDEAO. Il représente un enjeu de taille dans l’amélioration de la compétitivité économique régionale’’, a indiqué Massamba Sène, directeur de cabinet du ministère de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la Promotion de la bonne gouvernance.
Plusieurs acteurs de l’économie des localités du nord du pays, des officiels et représentants du service des douanes ont participé à cet atelier régional organisé à la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Saint-Louis.
‘’C’est un atelier extrêmement important pour les opérateurs économiques. Le SLE existe depuis 1979, mais il est méconnu de la plupart des opérateurs faute de vulgarisation. Le développement des échanges ne se fera pas sans le démantèlement des barrières. Il est important d’accompagner les acteurs’’, a dit Mbaye Ndiaye, directeur des douanes de la région nord.
L’entrée en vigueur en janvier 2015 du Tarif extérieur commun de la CEDEAO constitue une étape vers la création d’un marché commun sous régional. Le SLE avec ses protocoles et mécanismes, consacrent la libre circulation des biens.
Le niveau des échanges commerciaux dans la sous-région oscille entre 10 et 15 %, et se situe en deçà des ambitions et des potentialités de la région, selon un document du ministère de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la Promotion de la bonne gouvernance.
‘’Le Sénégal fait partie des premières puissances commerciales de la région avec 6 % du commerce intracommunautaire. Le pays détient également le potentiel le plus élevé pour ce qui est des produits et avantages comparatifs’’, rappelle le ministère qui cite un rapport de la Banque africaine de développement (BAD).
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