L’accusé Yves Mangou Diompy a été condamné en appel à 15 ans aux travaux forcés, pour viol suivi d’assassinat, a constaté l’APS, mardi à Saint-Louis, au deuxième jour de la quatrième session de la Cour d’assises.
A Dakar, lors de son premier procès, M. Diompy a été condamné à perpétuité, mais à Saint-Louis, la Cour d’assises, requalifiant les faits, a écarté le viol et le meurtre a été évoqué à la place de l’assassinat.
Né en 1983 à Kébémer, il a été place sous mandat de dépôt en décembre 2006, il devra purger neuf ans pour recouvrer la liberté. Il est accusé du meurtre de la domestique Yacine Diaw dans la maison de Simon Dieng à la Sicap-Baobabs à Dakar.
Devant la barre, M. Diompy a nié le viol de la domestique qui était sa copine qu’elle envisageait de marier, mais a reconnu l’homicide involontaire à la suite d’une altercation. Il lui reprochait d’avoir laissé un autre garçon décrocher son téléphone, la veille du drame.
L’avocat général Amary Faye avait requis la même peine que Dakar, convaincu de la volonté de l’accusé d’abréger la vie de sa victime qui, en plus, aurait été violée.
Quant à l’avocat Mouhamadou Moustapha Diop, il a demandé l’acquittement de son client, au bénéfice du doute rejetant le viol. Pour la défense, il fallait procéder à un test ADN pour établir la vérité.
Il a invité la cour à disqualifier les faits en homicide involontaire. Il a été suivi et son client a été condamné à 15 ans aux travaux forcés.
APS
A Dakar, lors de son premier procès, M. Diompy a été condamné à perpétuité, mais à Saint-Louis, la Cour d’assises, requalifiant les faits, a écarté le viol et le meurtre a été évoqué à la place de l’assassinat.
Né en 1983 à Kébémer, il a été place sous mandat de dépôt en décembre 2006, il devra purger neuf ans pour recouvrer la liberté. Il est accusé du meurtre de la domestique Yacine Diaw dans la maison de Simon Dieng à la Sicap-Baobabs à Dakar.
Devant la barre, M. Diompy a nié le viol de la domestique qui était sa copine qu’elle envisageait de marier, mais a reconnu l’homicide involontaire à la suite d’une altercation. Il lui reprochait d’avoir laissé un autre garçon décrocher son téléphone, la veille du drame.
L’avocat général Amary Faye avait requis la même peine que Dakar, convaincu de la volonté de l’accusé d’abréger la vie de sa victime qui, en plus, aurait été violée.
Quant à l’avocat Mouhamadou Moustapha Diop, il a demandé l’acquittement de son client, au bénéfice du doute rejetant le viol. Pour la défense, il fallait procéder à un test ADN pour établir la vérité.
Il a invité la cour à disqualifier les faits en homicide involontaire. Il a été suivi et son client a été condamné à 15 ans aux travaux forcés.
APS