Le mouton est « intouchable » à Saint-Louis à moins d’une semaine de la fête de Tabaski. Le foirail de Darou qui alimente une bonne partie de la ville connait vit un manque d’affluence de vendeurs des moutons, contrairement aux années précédentes où plusieurs artères environnantes de cet endroit sont occupées par les bergers.
Pour débusquer un mouton, il faut être maître dans l’art du négoce et avoir un portefeuille solide.
A Santhiaba, sur les berges du fleuve, le même constat est enregistré. Là, les prix sont chers car la plupart des vendeurs sont des bergers à domicile. Le prétexte pour hausser davantage les prix : la cherté du mil, du niébé et du « ripaass ». « Ce mouton ne touche pas au « ngoogne ». Il ne vit que de céréales », lâche un vendeur pointant du doigt un animal bien garni. Le bélier aux grosses cornes est orné de talismans et de henné aux pattes. Des enfants l’entoure et l’examine avec admiration. Pour le prix, on démarre par 250.000 FCFA. « C’est vraiment pour les boss, les grosses pointures », chuchote quelqu’un.
Dans toute la ville, la cherté du bétail est le centre de discussions des grands palaces de la ville. « On nous vend des agneaux à 50.000 FCFA », explique un chauffeur de taxi qui se pose des questions sur le manque de rush.
« Il faut au moins 70.000 FCFA pour avoir un mouton acceptable alors qu’avec les convois des bergers mauritaniens, on arrivait à avoir de bons moutons à 40.000 FCFA », explique-t-il.
La plupart des acheteurs attendent la veille de la fête pour s’offrir un mouton. « D’habitude, à ce moment, les prix seront revus à la baisse. La plupart des vendeurs voudront se débarrasser des troupeaux et célébrer la fête comme tout le monde », explique notre ami.
Dalou Ndar
Pour débusquer un mouton, il faut être maître dans l’art du négoce et avoir un portefeuille solide.
A Santhiaba, sur les berges du fleuve, le même constat est enregistré. Là, les prix sont chers car la plupart des vendeurs sont des bergers à domicile. Le prétexte pour hausser davantage les prix : la cherté du mil, du niébé et du « ripaass ». « Ce mouton ne touche pas au « ngoogne ». Il ne vit que de céréales », lâche un vendeur pointant du doigt un animal bien garni. Le bélier aux grosses cornes est orné de talismans et de henné aux pattes. Des enfants l’entoure et l’examine avec admiration. Pour le prix, on démarre par 250.000 FCFA. « C’est vraiment pour les boss, les grosses pointures », chuchote quelqu’un.
Dans toute la ville, la cherté du bétail est le centre de discussions des grands palaces de la ville. « On nous vend des agneaux à 50.000 FCFA », explique un chauffeur de taxi qui se pose des questions sur le manque de rush.
« Il faut au moins 70.000 FCFA pour avoir un mouton acceptable alors qu’avec les convois des bergers mauritaniens, on arrivait à avoir de bons moutons à 40.000 FCFA », explique-t-il.
La plupart des acheteurs attendent la veille de la fête pour s’offrir un mouton. « D’habitude, à ce moment, les prix seront revus à la baisse. La plupart des vendeurs voudront se débarrasser des troupeaux et célébrer la fête comme tout le monde », explique notre ami.
Dalou Ndar