Dans le sermon qu'il a prononcé à l'occasion de la célébration de l'Aïd El Kébir à Saint-Louis, l'imam Cheikh Diallo de la grande mosquée du Nord a déploré, avec la dernière énergie, les pratiques homosexuelles et lesbiennes, et autres maux qui gangrènent la société sénégalaise. Certains prévenus audacieux, a-t-il précisé, se sont permis d'expliquer devant le tribunal comment ils se sont livrés à ces actes contre-natures.
Ces dérives, a poursuivi imam Cheikh Diallo, sont venues s'ajouter aux conséquences désastreuses de la crise scolaire. Il a, à ce propos, invité les syndicalistes et autres enseignants à éviter ces longs bras de fer avec le gouvernement, qui ne font que porter préjudice à l'éducation des enfants.
Cette situation, a-t-il souligné, est à l'origine des abandons scolaires. Les élèves n'accordent plus un intérêt particulier aux études et finissent par se reconvertir dans la lutte et la musique, alors qu'ils auraient pu bénéficier d'une bonne formation universitaire pour devenir des cadres compétents.
Pour Cheikh Diallo, le développement d'un pays passe nécessairement par une bonne éducation de base de nos enfants. Ces derniers ne doivent pas être orientés vers la criminalité, la délinquance juvénile, la médisance, la calomnie et la prison. Le séjour carcéral, a ajouté l’imam, ne fait que pervertir davantage les jeunes délinquants, en leur permettant de se reposer et de reprendre des forces, en vue de renouer plus tard avec les activités délictueuses. Ces peines d'emprisonnement ferme sont parfois inutiles. Il vaut mieux revoir l'éducation des enfants.
Cheikh Diallo n'a pas manqué d'exhorter les fidèles musulmans à gagner honnêtement leur vie à la sueur de leur front, en évitant surtout d'accumuler des biens illicites. Pour lui, la véritable richesse, c'est de comprendre la nécessité de vivre en fonction de ses moyens et de bannir l'argent mal acquis. Il a, enfin, sollicité l'appui des pouvoirs publics et autres bonnes volontés pour aider la grande mosquée du Nord à disposer d'un corbillard.
Ainsi, après la prière des deux « rakaas », les fidèles musulmans de la capitale du Nord ont sacrifié à la tradition en immolant un bélier pour perpétuer le geste d’Abraham, qui était sur le point de sacrifier son fils aîné, Ismaël, pour respecter une recommandation divine et rendre grâce à Dieu. Ils ont aussi mis à profit cette fête pour aller se recueillir dans les cimetières, effectuer des « ziarras » et renouveler leur acte d’allégeance auprès des chefs religieux et autres guides spirituels.
Mbagnick Kharachi Diagne
Ces dérives, a poursuivi imam Cheikh Diallo, sont venues s'ajouter aux conséquences désastreuses de la crise scolaire. Il a, à ce propos, invité les syndicalistes et autres enseignants à éviter ces longs bras de fer avec le gouvernement, qui ne font que porter préjudice à l'éducation des enfants.
Cette situation, a-t-il souligné, est à l'origine des abandons scolaires. Les élèves n'accordent plus un intérêt particulier aux études et finissent par se reconvertir dans la lutte et la musique, alors qu'ils auraient pu bénéficier d'une bonne formation universitaire pour devenir des cadres compétents.
Pour Cheikh Diallo, le développement d'un pays passe nécessairement par une bonne éducation de base de nos enfants. Ces derniers ne doivent pas être orientés vers la criminalité, la délinquance juvénile, la médisance, la calomnie et la prison. Le séjour carcéral, a ajouté l’imam, ne fait que pervertir davantage les jeunes délinquants, en leur permettant de se reposer et de reprendre des forces, en vue de renouer plus tard avec les activités délictueuses. Ces peines d'emprisonnement ferme sont parfois inutiles. Il vaut mieux revoir l'éducation des enfants.
Cheikh Diallo n'a pas manqué d'exhorter les fidèles musulmans à gagner honnêtement leur vie à la sueur de leur front, en évitant surtout d'accumuler des biens illicites. Pour lui, la véritable richesse, c'est de comprendre la nécessité de vivre en fonction de ses moyens et de bannir l'argent mal acquis. Il a, enfin, sollicité l'appui des pouvoirs publics et autres bonnes volontés pour aider la grande mosquée du Nord à disposer d'un corbillard.
Ainsi, après la prière des deux « rakaas », les fidèles musulmans de la capitale du Nord ont sacrifié à la tradition en immolant un bélier pour perpétuer le geste d’Abraham, qui était sur le point de sacrifier son fils aîné, Ismaël, pour respecter une recommandation divine et rendre grâce à Dieu. Ils ont aussi mis à profit cette fête pour aller se recueillir dans les cimetières, effectuer des « ziarras » et renouveler leur acte d’allégeance auprès des chefs religieux et autres guides spirituels.
Mbagnick Kharachi Diagne