Le voile se lève peu à peu sur l’histoire des machettes saisies à Saint-Louis. A la barre, N. Mbodji a livré plus de détails sur ces armes en détention desquelles, il a été arrêté lundi dernier, par les éléments en service au poste frontalier de Goxu-Mbacc, sur la Langue de Barbarie.
Enseignant de profession, l’homme d’une quarantaine d’année, en service en Mauritanie, partait passer les fêtes de Noël à Thiès où vit sa famille. Dans sa déclaration, N. Mbodji a évoqué des raisons financières qui l’ont poussé à acheter quatre caisses de machettes contenant chacun 60 pièces qu’il voulait revendre.
«Avec ce que je gagne, je ne peux faire grand-chose et la vie est chère au Sénégal.» L’instit qui n’a pu fournir de factures attestant l’origine des machettes multifonctions, dit ignorer qu’elles pouvaient être considérées comme des armes et que leur détention est assujettie à une autorisation. Aussi la peine de six mois de prison requise par le Parquet a-t-elle été jugée sévère par la défense qui a plaidé la relaxe. N. Mbodji est finalement renvoyé des fins de poursuite.
L'OBSERVATEUR
Enseignant de profession, l’homme d’une quarantaine d’année, en service en Mauritanie, partait passer les fêtes de Noël à Thiès où vit sa famille. Dans sa déclaration, N. Mbodji a évoqué des raisons financières qui l’ont poussé à acheter quatre caisses de machettes contenant chacun 60 pièces qu’il voulait revendre.
«Avec ce que je gagne, je ne peux faire grand-chose et la vie est chère au Sénégal.» L’instit qui n’a pu fournir de factures attestant l’origine des machettes multifonctions, dit ignorer qu’elles pouvaient être considérées comme des armes et que leur détention est assujettie à une autorisation. Aussi la peine de six mois de prison requise par le Parquet a-t-elle été jugée sévère par la défense qui a plaidé la relaxe. N. Mbodji est finalement renvoyé des fins de poursuite.
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