Les travailleurs du secteur de la Justice ont observé ce vendredi 13 mai, un arrêt de travail à partir de 11 heures au niveau du Tribunal de Grande Instance de Saint-Louis. C’est pour dénoncer le manque de respect notoire de l'autorité à leur égard. Ces travailleurs ont fustigé également le retard accusé dans le paiement du fonds commun de greffe. Réunis à la devanture du Palais de Justice de Saint-Louis, ces derniers ont mis en garde l'autorité tout en menaçant de paralyser le système judiciaire du pays si cette situation perdure.
Le mot d'ordre d'arrêt de travail de l'Union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ) a été largement suivi au niveau du Tribunal de Grande Instance de Saint-Louis où tous les services ont fermé portes à partir de 11 heures. À en croire Me Tanor Diamé, greffier par ailleurs Secrétaire Général de l'UNTJ de Saint-Louis, c'est le manque de respect de l'autorité à leur égard qui est dénoncé avec la dernière énergie. Ils ont fustigé le retard du paiement du fonds commun de greffe.
"C’est manquer de respect à ces braves pères et mères de famille qui travaillent nuit et jour pour honorer l'image de la Justice de notre pays. Au premier trimestre de l'année 2022, les fonds ne sont toujours pas virés alors que nous sommes au cinquième mois", a-t-il déploré. Il s'est appesanti aussi sur la situation des administrateurs de greffe (nouveau corps qui a remplacé le corps des greffiers en chef) qui, selon lui, ne bénéficient toujours pas des avantages qui vont avec leur hiérarchie. Ce qui est inadmissible, à son avis.
"Les grèves que nous avons connues en 2018, 2019 et 2020 avaient comme principaux objectifs le relèvement de la hiérarchie des travailleurs de la Justice à savoir les greffiers, les interprètes judiciaires, les agents d'administration, mais aussi les agents de greffe et de parquet. Mais jusque-là, malgré toutes les grèves observées, la situation est restée telle quelle car rien n'est fait", a-t-il fustigé. Ces travailleurs de la Justice menacent de déposer un préavis de grève, et même de paralyser tout le système judiciaire du pays.
NDARINFO
Le mot d'ordre d'arrêt de travail de l'Union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ) a été largement suivi au niveau du Tribunal de Grande Instance de Saint-Louis où tous les services ont fermé portes à partir de 11 heures. À en croire Me Tanor Diamé, greffier par ailleurs Secrétaire Général de l'UNTJ de Saint-Louis, c'est le manque de respect de l'autorité à leur égard qui est dénoncé avec la dernière énergie. Ils ont fustigé le retard du paiement du fonds commun de greffe.
"C’est manquer de respect à ces braves pères et mères de famille qui travaillent nuit et jour pour honorer l'image de la Justice de notre pays. Au premier trimestre de l'année 2022, les fonds ne sont toujours pas virés alors que nous sommes au cinquième mois", a-t-il déploré. Il s'est appesanti aussi sur la situation des administrateurs de greffe (nouveau corps qui a remplacé le corps des greffiers en chef) qui, selon lui, ne bénéficient toujours pas des avantages qui vont avec leur hiérarchie. Ce qui est inadmissible, à son avis.
"Les grèves que nous avons connues en 2018, 2019 et 2020 avaient comme principaux objectifs le relèvement de la hiérarchie des travailleurs de la Justice à savoir les greffiers, les interprètes judiciaires, les agents d'administration, mais aussi les agents de greffe et de parquet. Mais jusque-là, malgré toutes les grèves observées, la situation est restée telle quelle car rien n'est fait", a-t-il fustigé. Ces travailleurs de la Justice menacent de déposer un préavis de grève, et même de paralyser tout le système judiciaire du pays.
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