Une forte mobilisation sociale a accueilli, hier, les autorités et les différentes parties prenantes d’un programme qui a permis d’abandonner un abri provisoire délabré pour regagner une salle spacieuse et conviviale, au grand bonheur des élèves et instituteurs de cette localité.
‘’Pour la première fois, nous avons l’occasion de montrer à quel point les voûtes nubiennes peuvent soutenir le processus éducatif au Sénégal et en Afrique. Nous voulons que cet exemple devienne une habitude’’, a dit Thomas Granier, directeur et fondateur d’AVN qui souhaite que ce modèle de construction expérimenté à Thiès, soit la première d’une longue série à venir à Saint-Louis.
En saluant l’implication des populations et autorités ayant permis à terme d’effectuer cette première expérimentation, il a remercié ses deux partenaires et la valeur de leur soutien.
Les bénéficiaires ont poussé un ouf de soulagement traduit par des remerciements chaleureux à l’endroit du bailleur et de Maimouna Dème, la marraine du projet à Eiffage. ‘’C’est un plaisir énorme qui m'habite’’, exprime Mamadou Souleymane Ly, le chef de village de Thialma.
‘’Nous avions ces rudiments ici mais nous ne le savions pas’’, indique-t-il en faisant allusion aux matériaux accessibles utilisés pour construire la voûte (eau et terre). En outre, il a appelé ainsi à une meilleure vulgarisation de cette innovation dans d’autres villages où les salles de classe sont quasi inexistantes.
Le même sentiment anime les enseignants de Thialma, qui par la voix du directeur d’école ont rendu un vibrant hommage aux constructeurs de ce ‘’joyau’’. ‘’L’implantation de ce projet de par les privilèges qu’il nous procure est inoubliable. Il améliore considérablement la cadre de travail des élèves’’, souligne Mamadou Mocatar Diallo.
‘’Nous souhaitons son extension dans les autres villages où de nombreux abris provisoires réduisent la qualité et l’attractivité de l’enseignement’’, révèle M. Diallo.
Le programme qui a pour vocation de répondre à la problématique de l’habitat dans la zone de Podor en proposant une solution durable en prenant en compte les réalités socio-économiques veut booster le marché local de cette nouvelle forme de construction.
Ce procédé architectural venu du haut Nil constitue une réponse africaine aux problèmes du bâtiment dans la zone sub-saharienne, frappée par la cherté du ciment et de la tôle mais aussi la rareté du bois car trop exploité.
Maimouna Deme d’indiquer que la participation d’Eiffage à coté du Partenariat et d’AVN n’est pas fortuite et s’inscrit dans une vision d’impulser et de valoriser le social. ‘’Nous nous ne sommes pas seulement des bâtisseurs, nous investissons aussi dans le social’’, a-t-elle confié.
A la suite du représentant de l’Inspection Départementale Education Nationale (Iden) qui a évoque la nécessité par les populations d’entretenir la nouvelle salle ‘‘’fraiche’’ dans une zone ou la chaleur fait rage, Nicolas Dupuy, le coordonnateur du Partenariat a insisté sur les résultats satisfaisants de la synergie harmonieuse entre les trois organisations qui a permis à Thialma d’abriter la première salle d’alphabétisation en voûte nubienne.
Il a par ailleurs, appelé les autorités locales à être des vecteurs de diffusion de ce type de construction pour favoriser son appropriation par les populations.
‘’Ce projet est la rencontre de deux associations soutenues par Eiffage. Il a un double objectif. D’abord, la mise en place de cette salle de classe et mettre ensuite la diffusion de ce modèle dans toute la zone de Podor’’, ajoute M. Dupuy.
Cette technique permet de construire avec un outillage basique des matériaux locaux et compétences techniques simples.
Aussi, dans le souci de promouvoir la pratique de la voûte, plusieurs mâcons burkinabés expérimentés sont invités au Sénégal pour former leurs collègues sénégalais.
Enfin, le Programme VN est soutenu par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) pour la période 2012-2015.
Cheikh Saad Bou SEYE
‘’Pour la première fois, nous avons l’occasion de montrer à quel point les voûtes nubiennes peuvent soutenir le processus éducatif au Sénégal et en Afrique. Nous voulons que cet exemple devienne une habitude’’, a dit Thomas Granier, directeur et fondateur d’AVN qui souhaite que ce modèle de construction expérimenté à Thiès, soit la première d’une longue série à venir à Saint-Louis.
En saluant l’implication des populations et autorités ayant permis à terme d’effectuer cette première expérimentation, il a remercié ses deux partenaires et la valeur de leur soutien.
Les bénéficiaires ont poussé un ouf de soulagement traduit par des remerciements chaleureux à l’endroit du bailleur et de Maimouna Dème, la marraine du projet à Eiffage. ‘’C’est un plaisir énorme qui m'habite’’, exprime Mamadou Souleymane Ly, le chef de village de Thialma.
‘’Nous avions ces rudiments ici mais nous ne le savions pas’’, indique-t-il en faisant allusion aux matériaux accessibles utilisés pour construire la voûte (eau et terre). En outre, il a appelé ainsi à une meilleure vulgarisation de cette innovation dans d’autres villages où les salles de classe sont quasi inexistantes.
Le même sentiment anime les enseignants de Thialma, qui par la voix du directeur d’école ont rendu un vibrant hommage aux constructeurs de ce ‘’joyau’’. ‘’L’implantation de ce projet de par les privilèges qu’il nous procure est inoubliable. Il améliore considérablement la cadre de travail des élèves’’, souligne Mamadou Mocatar Diallo.
‘’Nous souhaitons son extension dans les autres villages où de nombreux abris provisoires réduisent la qualité et l’attractivité de l’enseignement’’, révèle M. Diallo.
Le programme qui a pour vocation de répondre à la problématique de l’habitat dans la zone de Podor en proposant une solution durable en prenant en compte les réalités socio-économiques veut booster le marché local de cette nouvelle forme de construction.
Ce procédé architectural venu du haut Nil constitue une réponse africaine aux problèmes du bâtiment dans la zone sub-saharienne, frappée par la cherté du ciment et de la tôle mais aussi la rareté du bois car trop exploité.
Maimouna Deme d’indiquer que la participation d’Eiffage à coté du Partenariat et d’AVN n’est pas fortuite et s’inscrit dans une vision d’impulser et de valoriser le social. ‘’Nous nous ne sommes pas seulement des bâtisseurs, nous investissons aussi dans le social’’, a-t-elle confié.
A la suite du représentant de l’Inspection Départementale Education Nationale (Iden) qui a évoque la nécessité par les populations d’entretenir la nouvelle salle ‘‘’fraiche’’ dans une zone ou la chaleur fait rage, Nicolas Dupuy, le coordonnateur du Partenariat a insisté sur les résultats satisfaisants de la synergie harmonieuse entre les trois organisations qui a permis à Thialma d’abriter la première salle d’alphabétisation en voûte nubienne.
Il a par ailleurs, appelé les autorités locales à être des vecteurs de diffusion de ce type de construction pour favoriser son appropriation par les populations.
‘’Ce projet est la rencontre de deux associations soutenues par Eiffage. Il a un double objectif. D’abord, la mise en place de cette salle de classe et mettre ensuite la diffusion de ce modèle dans toute la zone de Podor’’, ajoute M. Dupuy.
Cette technique permet de construire avec un outillage basique des matériaux locaux et compétences techniques simples.
Aussi, dans le souci de promouvoir la pratique de la voûte, plusieurs mâcons burkinabés expérimentés sont invités au Sénégal pour former leurs collègues sénégalais.
Enfin, le Programme VN est soutenu par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) pour la période 2012-2015.
Cheikh Saad Bou SEYE