Construite depuis 1827, l’immeuble qui trône, imperturbable, à l’entrée du vieux quartier Sindoné (sud de l’île de Saint-Louis) et abritant la cathédrale de la vieille cité (la première de l’Afrique de l’Ouest) en face à la gouvernance est dans un état de délabrement très avancé. Du fait de cette vétusté, il menace de tomber en ruine.
C’est ce qu’a déclaré en substance l’Abbé Ferdinand Sambou, curé de la cathédrale de Saint-Louis, à l’occasion d’un point de presse qu’il a tenu hier dans la capitale du Nord.
Il a mis à profit cette conférence de presse pour déplorer avec véhémence la profanation de ce lieu de culte avec les posters, affiches, banderoles et autres graffitis posés par les hommes politiques sur les façades de cette vieille bâtisse en période électorale.
Durant l’hivernage, a-t-il précisé, « l’église est comme un entonnoir qui accueille de l’eau de pluie. Ce qui constitue un problème grave pour une célébration dans le recueillement et la quiétude de nos différents offices sacrés ».
L’abbé Ferdinand Sambou a invité les autorités administratives, municipales, la communauté catholique, à tout mettre en œuvre pour réhabiliter cet édifice classé patrimoine mondial de l’Unesco et considéré comme témoin des hauts faits de l’histoire de cette ville tricentenaire. Un projet de réhabilitation qui pourrait coûter globalement 500 millions de FCFA.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
LE SOLEIL
C’est ce qu’a déclaré en substance l’Abbé Ferdinand Sambou, curé de la cathédrale de Saint-Louis, à l’occasion d’un point de presse qu’il a tenu hier dans la capitale du Nord.
Il a mis à profit cette conférence de presse pour déplorer avec véhémence la profanation de ce lieu de culte avec les posters, affiches, banderoles et autres graffitis posés par les hommes politiques sur les façades de cette vieille bâtisse en période électorale.
Durant l’hivernage, a-t-il précisé, « l’église est comme un entonnoir qui accueille de l’eau de pluie. Ce qui constitue un problème grave pour une célébration dans le recueillement et la quiétude de nos différents offices sacrés ».
L’abbé Ferdinand Sambou a invité les autorités administratives, municipales, la communauté catholique, à tout mettre en œuvre pour réhabiliter cet édifice classé patrimoine mondial de l’Unesco et considéré comme témoin des hauts faits de l’histoire de cette ville tricentenaire. Un projet de réhabilitation qui pourrait coûter globalement 500 millions de FCFA.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
LE SOLEIL