Le débat sur l’interdiction de la mendicité provoque de vives réactions à Saint-Louis où des associations d’aide aux enfants de la rue se soulèvent pour appuyer la décision de l’Etat.
Après les déclarations de l’ASCAI, l’association ‘’Enfant, avenir de mon peuple’’ s’est confiée à Ndarinfo.com, hier, pour saluer la nouvelle démarche du Gouvernement.
‘’La mendicité des enfants doit être formellement interdite au Sénégal et nous félicitons l’initiative de l’Etat en lui demandant de répertorier toutes les daaras avant d’appliquer une quelconque mesure’’, exige Fara Ndiaye, le président de cette association.
M. Ndiaye ajoute que ‘’le débat sur la mendicité qui défraie la chronique ne doit pas être politisée’’ et qu’un ‘’forum regroupant les différents acteurs doit être organisé pour discuter sur les problèmes et perspectives de ce phénomène qui gagne de l’ampleur’’.
L’association a dénoncé les formes de maltraitances affligées aux enfants par des ‘’marabouts véreux qui endossent des charges et versements à ces derniers. Ce qui les poussent parfois à voler malgré eux’’. Elle exige également l’interdiction du ‘’trafic d’enfants’’ qui sévit dans les frontières sénégalaises.
En effet, Fara Ndiaye révèle que ‘’plusieurs enfants de mois de 10 ans, venant de la sous-région rejoignent le Sénégal sans autorisation parentale. Ce sont ceux-là qui gonflent les daaras sans compter ceux venant du Fouta et de la Casamance’’.
‘’Nous voyons mal qu’un marabout quitte son village et vienne enseigner à Saint-Louis, sans logement ni emploi alors qu’il pouvait le faire dans de bonnes conditions chez lui. C’est juste du business et une fuite de responsabilité’’, croit-il.
Cheikh SEYE
Après les déclarations de l’ASCAI, l’association ‘’Enfant, avenir de mon peuple’’ s’est confiée à Ndarinfo.com, hier, pour saluer la nouvelle démarche du Gouvernement.
‘’La mendicité des enfants doit être formellement interdite au Sénégal et nous félicitons l’initiative de l’Etat en lui demandant de répertorier toutes les daaras avant d’appliquer une quelconque mesure’’, exige Fara Ndiaye, le président de cette association.
M. Ndiaye ajoute que ‘’le débat sur la mendicité qui défraie la chronique ne doit pas être politisée’’ et qu’un ‘’forum regroupant les différents acteurs doit être organisé pour discuter sur les problèmes et perspectives de ce phénomène qui gagne de l’ampleur’’.
L’association a dénoncé les formes de maltraitances affligées aux enfants par des ‘’marabouts véreux qui endossent des charges et versements à ces derniers. Ce qui les poussent parfois à voler malgré eux’’. Elle exige également l’interdiction du ‘’trafic d’enfants’’ qui sévit dans les frontières sénégalaises.
En effet, Fara Ndiaye révèle que ‘’plusieurs enfants de mois de 10 ans, venant de la sous-région rejoignent le Sénégal sans autorisation parentale. Ce sont ceux-là qui gonflent les daaras sans compter ceux venant du Fouta et de la Casamance’’.
‘’Nous voyons mal qu’un marabout quitte son village et vienne enseigner à Saint-Louis, sans logement ni emploi alors qu’il pouvait le faire dans de bonnes conditions chez lui. C’est juste du business et une fuite de responsabilité’’, croit-il.
Cheikh SEYE