Les pêcheurs guet-ndariens ont manifesté leur courroux en barrant pendant une période la place Faidherbe et le pont Moustapha Malick Gaye de Saint-Louis (nord) pour protester contrer l’arraisonnement mercredi soir de deux pirogues par des garde-côtes mauritaniens, a constaté l’APS.
Ce mouvement d’humeur, tué dans l’œuf grâce à l’intervention du commissaire central qui a dissuadé les manifestants de lever l’ancre, a perturbé la quiétude régnant dans la ville à la faveur du grand Magal de Touba (centre).
Les pêcheurs ont exigé la libération des 25 pêcheurs arrêtés au cours de cette opération d’arraisonnement qui a occasionné la blessure de quatre personnes à la suite des coups de feu tirés par les garde-côtes mauritaniens.
Le propriétaire de l’une des pirogues, Lamine Faly Dièye, a demandé aux autorités sénégalaises d’intervenir pour régler ce problème sinon les opérations électorales connaîtront une perturbation dans ce quartier de pêcheurs.
Ils ont également proféré d’autres menaces pour mieux se faire entendre, tout en affichant leur inquiétude quant au sort des blessés laissés dans les pirogues.
Ils devaient être ramenés par des agents de la marine nationale sénégalaise, mais, a indiqué M. Dièye, jusqu’ici ils n’ont aucune de leurs nouvelles.
Les licences de pêche arrivées à expiration depuis le mois d’août tardent à être renouvelées malgré les promesses fermes du ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang, le 21 décembre, de retour de Nouakchott avec 33 pêcheurs qui étaient retenus par la partie mauritanienne.
Babacar Maurice Ndiaye
APS
Ce mouvement d’humeur, tué dans l’œuf grâce à l’intervention du commissaire central qui a dissuadé les manifestants de lever l’ancre, a perturbé la quiétude régnant dans la ville à la faveur du grand Magal de Touba (centre).
Les pêcheurs ont exigé la libération des 25 pêcheurs arrêtés au cours de cette opération d’arraisonnement qui a occasionné la blessure de quatre personnes à la suite des coups de feu tirés par les garde-côtes mauritaniens.
Le propriétaire de l’une des pirogues, Lamine Faly Dièye, a demandé aux autorités sénégalaises d’intervenir pour régler ce problème sinon les opérations électorales connaîtront une perturbation dans ce quartier de pêcheurs.
Ils ont également proféré d’autres menaces pour mieux se faire entendre, tout en affichant leur inquiétude quant au sort des blessés laissés dans les pirogues.
Ils devaient être ramenés par des agents de la marine nationale sénégalaise, mais, a indiqué M. Dièye, jusqu’ici ils n’ont aucune de leurs nouvelles.
Les licences de pêche arrivées à expiration depuis le mois d’août tardent à être renouvelées malgré les promesses fermes du ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang, le 21 décembre, de retour de Nouakchott avec 33 pêcheurs qui étaient retenus par la partie mauritanienne.
Babacar Maurice Ndiaye
APS