Le calvaire a pris son point de départ le 20 aout 2013 lorsque des limiers se sont présentés avec un avis de fermeture provisoire datant du 16 août 2013. L'ordonnance consommée, le personnel se prépare à fermer boutique, à contrecœur. Seulement d'anciens clients et amis de l'auberge avaient prévu de séjourner dans leur « ancienne maison » lors du Magal des deux rakkas. Le personnel décide alors de faire un bref prolongement. Mais le le 11 septembre, des policiers se pointent et embarquent manu militari le gérant accusé d'avoir défié l'autorité principale. Il sera libéré quelques heures après.
Pourtant, main sur le cœur, Moulaye Abdoul Aziz Sek jure que la demande de changement de gérance a été bien faite, conformément à la loi. Elle s'est sodée d'après lui, par une longue enquête de moralité. Pour lui, une procédure longue épineuse a porté préjudice au bon fonctionnement de l'auberge. « Depuis le 23 mai 2013, la demande (N°674) traine à la gouvernance de Saint-Louis et à chaque fois que je cherche à me renseigner de l'Etat de la procédure, on me dit que la commission devant statuer ne s'est pas encore retrouvée », explique M. Sow.
Ce qui taraude leurs esprits, c'est le motif de proximité brandi par l'autorité alors qu'une enquête a été faite à l'ouverture de l'auberge. « La Police savait que l'auberge se trouvait à proximité d'une mosquée », soutient M. Seck. Par ailleurs, une circulaire qui établit la situation administrative des établissements d'hébergement touristique, transmis par l'ancien gouverneur Léopold Wade le 10 décembre 2012, montre que sur une kyrielle d'auberges et d'hôtels implantés à Saint-Louis, seule l'Atlantide a été autorisée.
Seulement, la dernière Assemblée Générale renouvelant les instances du GIE "AND LIGGEY", gérant de cet établissement s'est soldée par des rebondissements judiciaires internes qui continuent de s'amplifier. Le dossier a été cassé par la Cour d'Assises puis renvoyé à une instance supérieure. Le contentieux qui lie des membres de ce GIE est encore pendant devant la justice et oblige l'administration territoriale à rester sur ses gardes.
Un manque d'unanimité et des dissensions internes retardent ainsi l'acquisition de cette nouvelle autorisation et empêchent l'auberge de rouvrir ses portes.
Le Préfet de Saint-Louis se montre clair et explique que lors d'une mission de contrôle dans les auberges et hôtels de Saint-Louis, un fait étonnant a été découvert : le gérant de l'hôtel n'est pas le titulaire de la licence accordée à l'établissement.
Pourtant, main sur le cœur, Moulaye Abdoul Aziz Sek jure que la demande de changement de gérance a été bien faite, conformément à la loi. Elle s'est sodée d'après lui, par une longue enquête de moralité. Pour lui, une procédure longue épineuse a porté préjudice au bon fonctionnement de l'auberge. « Depuis le 23 mai 2013, la demande (N°674) traine à la gouvernance de Saint-Louis et à chaque fois que je cherche à me renseigner de l'Etat de la procédure, on me dit que la commission devant statuer ne s'est pas encore retrouvée », explique M. Sow.
Ce qui taraude leurs esprits, c'est le motif de proximité brandi par l'autorité alors qu'une enquête a été faite à l'ouverture de l'auberge. « La Police savait que l'auberge se trouvait à proximité d'une mosquée », soutient M. Seck. Par ailleurs, une circulaire qui établit la situation administrative des établissements d'hébergement touristique, transmis par l'ancien gouverneur Léopold Wade le 10 décembre 2012, montre que sur une kyrielle d'auberges et d'hôtels implantés à Saint-Louis, seule l'Atlantide a été autorisée.
Seulement, la dernière Assemblée Générale renouvelant les instances du GIE "AND LIGGEY", gérant de cet établissement s'est soldée par des rebondissements judiciaires internes qui continuent de s'amplifier. Le dossier a été cassé par la Cour d'Assises puis renvoyé à une instance supérieure. Le contentieux qui lie des membres de ce GIE est encore pendant devant la justice et oblige l'administration territoriale à rester sur ses gardes.
Un manque d'unanimité et des dissensions internes retardent ainsi l'acquisition de cette nouvelle autorisation et empêchent l'auberge de rouvrir ses portes.
Le Préfet de Saint-Louis se montre clair et explique que lors d'une mission de contrôle dans les auberges et hôtels de Saint-Louis, un fait étonnant a été découvert : le gérant de l'hôtel n'est pas le titulaire de la licence accordée à l'établissement.