« Pour mieux valoriser les patrimoines culturels des pays africains, il faudrait commencer par œuvrer à ce que les populations aient conscience de leur existence. Un patrimoine qui leur est propre, qui raconte leur histoire. C’est vrai, parfois, l’impression est là, forte, très présente. Un élément classé dans le patrimoine peut nous révulser, nous rebuter à tel point qu’on ne pense qu’à l’anéantir. Alors qu’en l’anéantissant, on détruit ce qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui », soutient la Journaliste sénégalaise, Oumy Sambou de la Sud FM (Dakar), dans une réflexion sur le thème « Mieux connaître notre culture, un impératif pour les Africains », publiée sur la plateforme africaine think tank WATHI
« Prenons l’exemple d’une ville comme Saint-Louis au Sénégal. De jeunes activistes demandent la destruction de la statue de Faidherbe qui trône fièrement sur la place du même nom. Faidherbe ! Un colon sanguinaire, ancien gouverneur du Sénégal, qui a fait beaucoup de mal aux populations locales. Lui rendre hommage, c’est trop ! Oui, leurs arguments tiennent la route. Mais effacer Faidherbe, c’est occulter tout un pan de l’histoire de l’île de Saint-Louis dont on se vante aujourd’hui. Son architecture coloniale qualifiée de métisse, nous vaut un classement sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco », soutient la responsable du desk Culture de la première radio privée du Sénégal.
Pour elle, afin de mieux valoriser les patrimoines culturels des pays africains, « il faudrait commencer par œuvrer à ce que les populations aient conscience de leur existence ».
NDARINFO.COM
« Prenons l’exemple d’une ville comme Saint-Louis au Sénégal. De jeunes activistes demandent la destruction de la statue de Faidherbe qui trône fièrement sur la place du même nom. Faidherbe ! Un colon sanguinaire, ancien gouverneur du Sénégal, qui a fait beaucoup de mal aux populations locales. Lui rendre hommage, c’est trop ! Oui, leurs arguments tiennent la route. Mais effacer Faidherbe, c’est occulter tout un pan de l’histoire de l’île de Saint-Louis dont on se vante aujourd’hui. Son architecture coloniale qualifiée de métisse, nous vaut un classement sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco », soutient la responsable du desk Culture de la première radio privée du Sénégal.
Pour elle, afin de mieux valoriser les patrimoines culturels des pays africains, « il faudrait commencer par œuvrer à ce que les populations aient conscience de leur existence ».
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