La cour d’Assises de Saint-Louis a condamné mardi à cinq ans de travaux forcés les accusés Thierno Sow et Amadou Sow poursuivis pour vol en réunion avec port d’armes, et a acquitté par la même occasion Boyo Sow, leur supposé informateur.
La cour, dont la session en est à son deuxième jour, a requalifié les faits en association de malfaiteurs, vol en réunion, détention et usage d’armes sans autorisation.
En octobre 2010, ces deux amis avaient ourdi un plan pour s’attaquer à Rosso Sénégal à Hamoud Diop. Ce dernier, qui revenait de la Mauritanie, avait par devers lui 54 millions de francs CFA appartenant à Kalkhady Kaliman.
S’ils ont réussi leur coup en s’emparant du sac de Hamoud, apeuré par les armes qu’ils détenaient, ils n’ont pas en revanche échappé à la foule ainsi qu’à la gendarmerie.
Mais avant, ils s’étaient partagé le butin. C’est ainsi que Thierno Sow s’était emparé d’un sac contenant 20,5 millions de francs CFA, alors que son acolyte, Amadou Sow, lui, avait mis la main sur 34 millions.
Toutefois, le premier nommé n’est pas allé loin, arrêté qu’il a été par la foule. Son complice, lui, est appréhendé par des gendarmes partis à sa poursuite. Il dénoncera par la suite Boyo Sow comme étant leur informateur.
Devant la cour, les accusés ont nié l’entente, la détention d’armes et leur usage. Ils ont soutenu n’avoir pas été informés de l'arrivée d’une pirogue avec à son bord Hamoud et son magot.
Ce que ce dernier a réfuté, indiquant avoir été attaqué dès qu’il est sorti de l’embarcation à bord de laquelle il a traversé le fleuve Sénégal. Les deux acolytes portaient chacun une arme : un fusil pour Thierno et un coupe-coupe pour Amadou, selon Hamoud.
Pour l’avocat général, Saliou Mbaye, la culpabilité des deux accusés est avérée et ils ont conçu un plan pour arriver à leur fin. Par conséquent, il a requis les travaux forcés à perpétuité pour les deux voleurs, tout en demandant l’acquittement de Boyo dont le rôle dans cette affaire reste entouré de doute.
Ce que la défense a rejeté catégoriquement. L’avocat d’Amadou Sow, Me Sall a affirmé que l’entente ne pouvait prospérer, estimant que son client n’avait aucune information concernant la traversée de cette pirogue avec à son bord Hamoud et ses sacs remplis d’argent.
Du coup, pour lui, l’association de malfaiteurs est à écarter ainsi que l’usage d’armes dont la nécessité en ces lieux n’est pas prouvée.
Me Naham, qui défendait les intérêts de Thierno Sow, a embouché la même trompette, rejetant l’accusation d’association de malfaiteurs ainsi que celle de la détention et d’usage d’armes, faute de preuves.
Constitué pour défendre Boyo Sow, Me Ba a eu la tâche plus facile. Il s’est contenté de la réquisition de l’avocat général, pour demander l’acquittement de son client qui, selon lui, n’est pas impliqué dans cette affaire.
La cour a finalement condamné Amadou et Thierno Sow à cinq ans de travaux forcés, après avoir requalifié les faits en vol en réunion avec port d’armes. Elle a dans le même temps acquitté Boyo Sow.
La cour, dont la session en est à son deuxième jour, a requalifié les faits en association de malfaiteurs, vol en réunion, détention et usage d’armes sans autorisation.
En octobre 2010, ces deux amis avaient ourdi un plan pour s’attaquer à Rosso Sénégal à Hamoud Diop. Ce dernier, qui revenait de la Mauritanie, avait par devers lui 54 millions de francs CFA appartenant à Kalkhady Kaliman.
S’ils ont réussi leur coup en s’emparant du sac de Hamoud, apeuré par les armes qu’ils détenaient, ils n’ont pas en revanche échappé à la foule ainsi qu’à la gendarmerie.
Mais avant, ils s’étaient partagé le butin. C’est ainsi que Thierno Sow s’était emparé d’un sac contenant 20,5 millions de francs CFA, alors que son acolyte, Amadou Sow, lui, avait mis la main sur 34 millions.
Toutefois, le premier nommé n’est pas allé loin, arrêté qu’il a été par la foule. Son complice, lui, est appréhendé par des gendarmes partis à sa poursuite. Il dénoncera par la suite Boyo Sow comme étant leur informateur.
Devant la cour, les accusés ont nié l’entente, la détention d’armes et leur usage. Ils ont soutenu n’avoir pas été informés de l'arrivée d’une pirogue avec à son bord Hamoud et son magot.
Ce que ce dernier a réfuté, indiquant avoir été attaqué dès qu’il est sorti de l’embarcation à bord de laquelle il a traversé le fleuve Sénégal. Les deux acolytes portaient chacun une arme : un fusil pour Thierno et un coupe-coupe pour Amadou, selon Hamoud.
Pour l’avocat général, Saliou Mbaye, la culpabilité des deux accusés est avérée et ils ont conçu un plan pour arriver à leur fin. Par conséquent, il a requis les travaux forcés à perpétuité pour les deux voleurs, tout en demandant l’acquittement de Boyo dont le rôle dans cette affaire reste entouré de doute.
Ce que la défense a rejeté catégoriquement. L’avocat d’Amadou Sow, Me Sall a affirmé que l’entente ne pouvait prospérer, estimant que son client n’avait aucune information concernant la traversée de cette pirogue avec à son bord Hamoud et ses sacs remplis d’argent.
Du coup, pour lui, l’association de malfaiteurs est à écarter ainsi que l’usage d’armes dont la nécessité en ces lieux n’est pas prouvée.
Me Naham, qui défendait les intérêts de Thierno Sow, a embouché la même trompette, rejetant l’accusation d’association de malfaiteurs ainsi que celle de la détention et d’usage d’armes, faute de preuves.
Constitué pour défendre Boyo Sow, Me Ba a eu la tâche plus facile. Il s’est contenté de la réquisition de l’avocat général, pour demander l’acquittement de son client qui, selon lui, n’est pas impliqué dans cette affaire.
La cour a finalement condamné Amadou et Thierno Sow à cinq ans de travaux forcés, après avoir requalifié les faits en vol en réunion avec port d’armes. Elle a dans le même temps acquitté Boyo Sow.