Le Caucus des femmes leaders pour l’appui à la loi sur la parité et le suivi de sa mise en œuvre était dans l’axe Nord samedi. Après la capitale du Rail, c’était au tour de la capitale du Nord d’accueillir la deuxième étape de son planning de sensibilisation. A Saint-Louis, ville choisie pour abriter la journée de réflexion de l’axe Nord, un effectif de plus d’une centaine de femmes s’était donné rendez-vous. Venues des régions de Matam et Louga, les femmes leaders ont tenu, avec les Saint-Louisiennes, un atelier de réflexion et de partage autour de la loi sur la parité. Une rencontre qui entre dans le cadre de la vulgarisation de cette loi en vue d’une compréhension commune. Vulgarisation dont le suivi sera assuré par les représentantes des départements et communautés rurales des trois régions.
Malgré tout le débat qu’a créé la loi sur la parité initiée par le président de la République, ces femmes continuent de croire mordicus à sa possibilité d’application. ‘Avec tout le tollé qui a eu autour de cette loi avec les intentions malveillantes de semer la zizanie dans la tête des Sénégalais, nous avons repris patiemment nos actions’, a fait savoir Fatou Sow Sarr, coordinatrice du Caucus des femmes leaders pour le soutien de la loi sur la parité. D’ailleurs, ‘même sans décret d’application, la loi est applicable à tous les acteurs concernés et cités par cette loi’, soutient-elle. Par ailleurs directrice du laboratoire genre, Fatou Sarr pense que la loi sur la parité est applicable, dans la mesure où elle a été promulguée. Toujours selon elle, aujourd’hui, l’angle de discussion sur cette loi, c’est son décret d’application qui n’est qu’une façon de fixer les modalités. L’inquiétude n’est donc pas d’actualité, car ce décret d’application, actuellement dans son processus, ‘va sortir’, soutient-elle. En sus, d’après elle, cet acte a dépassé son statut national et a atteint même un niveau continental ou encore mondial. ‘Cet acte n’appartient plus au Sénégal, car il est en train de faire le tour non seulement de l’Afrique, mais du monde’. De ce fait, ‘le président de la République ne peut plus reculer’. Toutefois, elle trouve importante la sortie de ce décret d’application de manière très rapide ‘pour faire taire les personnes qui sont contre ce processus’.
Sur la même lancée et pour plus de soutien à cette loi, ces femmes interpellent tous les leaders politiques, religieux et de la société civile. Ainsi, invitent-elles ces leaders, surtout politiques, à adhérer à cette vision de la parité. Et sur ce plan, elles avouent avoir noté une satisfaction dans les entretiens menés auprès des politiques.
Venu prendre part à la cérémonie d’ouverture de cette journée de partage, le maire de Saint-Louis, Cheikh Mouhamadou Abiboulaye Dièye, a rappelé aux femmes leur place dans la société. ‘Il est impératif que les femmes puissent savoir que le développement du pays est intrinsèquement lié à l’engagement et à l’assimilation de leurs responsabilités’, souligne-t-il. ‘Il n’y a aucun domaine que l’homme maîtrise mieux que la femme’, ajoute Cheikh Mouhamadou Abiboulaye Dièye.
Dans ses activités d’appui à la loi sur la parité, le Caucus des femmes leaders ne se limite pas à la vulgarisation. Il s’engage également au suivi de sa mise en œuvre. Ainsi, ces femmes entendent accompagner le processus jusqu’à son terme.
Après le Nord, ce sera au tour des régions du centre, en l’occurrence Kaffrine, Kaolack et Fatick d’accueillir ce cercle féminin qui marche pour la promotion de l’appropriation de la loi par une large majorité pour un égal accès des hommes et des femmes dans les instances totalement et partiellement électives.
Aïda Coumba DIOP
Malgré tout le débat qu’a créé la loi sur la parité initiée par le président de la République, ces femmes continuent de croire mordicus à sa possibilité d’application. ‘Avec tout le tollé qui a eu autour de cette loi avec les intentions malveillantes de semer la zizanie dans la tête des Sénégalais, nous avons repris patiemment nos actions’, a fait savoir Fatou Sow Sarr, coordinatrice du Caucus des femmes leaders pour le soutien de la loi sur la parité. D’ailleurs, ‘même sans décret d’application, la loi est applicable à tous les acteurs concernés et cités par cette loi’, soutient-elle. Par ailleurs directrice du laboratoire genre, Fatou Sarr pense que la loi sur la parité est applicable, dans la mesure où elle a été promulguée. Toujours selon elle, aujourd’hui, l’angle de discussion sur cette loi, c’est son décret d’application qui n’est qu’une façon de fixer les modalités. L’inquiétude n’est donc pas d’actualité, car ce décret d’application, actuellement dans son processus, ‘va sortir’, soutient-elle. En sus, d’après elle, cet acte a dépassé son statut national et a atteint même un niveau continental ou encore mondial. ‘Cet acte n’appartient plus au Sénégal, car il est en train de faire le tour non seulement de l’Afrique, mais du monde’. De ce fait, ‘le président de la République ne peut plus reculer’. Toutefois, elle trouve importante la sortie de ce décret d’application de manière très rapide ‘pour faire taire les personnes qui sont contre ce processus’.
Sur la même lancée et pour plus de soutien à cette loi, ces femmes interpellent tous les leaders politiques, religieux et de la société civile. Ainsi, invitent-elles ces leaders, surtout politiques, à adhérer à cette vision de la parité. Et sur ce plan, elles avouent avoir noté une satisfaction dans les entretiens menés auprès des politiques.
Venu prendre part à la cérémonie d’ouverture de cette journée de partage, le maire de Saint-Louis, Cheikh Mouhamadou Abiboulaye Dièye, a rappelé aux femmes leur place dans la société. ‘Il est impératif que les femmes puissent savoir que le développement du pays est intrinsèquement lié à l’engagement et à l’assimilation de leurs responsabilités’, souligne-t-il. ‘Il n’y a aucun domaine que l’homme maîtrise mieux que la femme’, ajoute Cheikh Mouhamadou Abiboulaye Dièye.
Dans ses activités d’appui à la loi sur la parité, le Caucus des femmes leaders ne se limite pas à la vulgarisation. Il s’engage également au suivi de sa mise en œuvre. Ainsi, ces femmes entendent accompagner le processus jusqu’à son terme.
Après le Nord, ce sera au tour des régions du centre, en l’occurrence Kaffrine, Kaolack et Fatick d’accueillir ce cercle féminin qui marche pour la promotion de l’appropriation de la loi par une large majorité pour un égal accès des hommes et des femmes dans les instances totalement et partiellement électives.
Aïda Coumba DIOP