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SIDA : Une féminisation du virus au Sénégal par un ratio femme/homme de 1,6

Jeudi 14 Juillet 2016

Dans son programme de lutte contre le Vih/Sida, le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) compte organiser un atelier pour améliorer la compréhension des parlementaires et des autorités de l’administration et des forces de sécurité sur les stratégies du Programme Sida et de la gestion des populations-clés.


En prélude de cette activité, le Cnls a rendu public un document pour indiquer que « malgré un taux de prévalence faible au niveau de la population générale (0.7%), la situation de l’épidémie VIH au (Sénégal) est encore préoccupante à plusieurs égards ».


« L’épidémie, ajoute le communiqué, est en effet de type concentré, avec une prévalence très élevée au niveau des populations clés les plus exposées (MSM (21.8%), Ps (18.5%), Cdi (9,4%)). Il s’y ajoute une féminisation qui se traduit par un ratio femme/homme de 1,6 (2011), alors qu’au début de l’épidémie (1986) le virus touchait seulement une femme pour 4 hommes ». « L’analyse des vulnérabilités et la nécessité de développer des stratégies à haut impact ont conduit à s’intéresser à la situation des populations clés, particulièrement, les professionnelles du sexe (Ps), les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (Hsh) et les consommateurs de drogues injectables (Cdi).


En adoptant la stratégie Tatarsen, le Sénégal s’est approprié l’objectif d’avoir à l’horizon 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut VIH, 90 % des personnes connaissant leur statut qui reçoivent un traitement et 90 % des personnes sous traitement contre le VIH qui parviennent à un état de suppression virale », note le document qui souligne que « la situation de ces groupes prend une résonnance particulière compte tenu d’un environnement socioculturel voire politique sensible ».  Selon le Cnls, « un des plus grands défis de la réponse au VIH/Sida est actuellement de réussir un ciblage systématique et à grande échelle de ces groupes, sans accroître la stigmatisation envers eux ».


Et de leur avis : « cela passe nécessairement par un environnement favorable, permettant de relever ce défi à travers une approche qui protège les droits humains des populations-clés et qui prend en compte leurs spécificités sans pour autant violer les lois en vigueur et heurter les sensibilités socio culturelles et religieuses ».

« Par conséquent, précise le communiqué du Cnls, il s’avère opportun d’engager des stratégies adaptées et pertinentes pour réduire la vulnérabilité des populations-clés et leur prise en compte dans les programmes de prévention et de prise en charge contre le Vih/Sida ». « Une telle approche passe nécessairement par une compréhension des enjeux d’une approche basée sur le VIH et les Droits Humains et une collaboration avec les autorités administratives, les secteurs clés du gouvernement et les forces de sécurité », conclut le document.

Dakaractu


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