SORT DU JEUNE SOCIALISTE MALICK NOEL SECK : L’épisode tant attendu d’une saga judiciaire
Les juges savent qu’on attend d’eux un verdict impartial qui ne devra, en aucun cas, être perçu comme une charge de la corporation des magistrats contre Malick Noël Seck. Celui-là qui avait offensé un des leurs. Le sort du jeune socialiste sera scellé le 02 janvier 2012. Le suspense est total. Cette affaire est née du refus de l’opposition d’une troisième candidature du président Wade. La fameuse lettre, intitulée ‘Doléances du peuple sénégalais aux membres du Conseil constitutionnel’ adressée à la plus haute juridiction en matière électorale et invitant les magistrats à ne pas valider la candidature du président Wade, aux élections de 2012, est l’étincelle ayant mis le feu aux poudres.
Cet acte n’est que l’exercice d’une citoyenneté, selon Malick Noël Seck, 39 ans, cadre aux Industries chimiques du Sénégal, domicilié sur l’avenue Bourguiba. Le secrétaire général de Convergence socialiste avait écopé deux ans de prison pour ‘outrage à magistrat’ et ‘menaces de mort’ en première instance. Détenu, dans un premier temps, au Camp pénal de Liberté VI, il fut par la suite l’objet d’un transfèrement à la prison de Tambacounda. Avant d’être ramené sur Dakar pour les besoins de son procès en appel. Malick Noël Seck, qui est toujours dans les liens de la détention, restera en prison jusqu’au jour de sa délivrance.
AFFAIRE DIOMBASSE DIAW, ACTE III : Les mœurs politiques reviennent à la barre
Le feuilleton Diombasse Diaw/Khadija Mbaye est encore d’actualité. Le dossier sera évoqué, sur le fond, à l’audience du 02 janvier 2012, devant la Cour d’appel de Dakar. Une affaire de mœurs consécutive à un ‘scandale politico-sexuel’ ayant fait l'objet d'une audience spéciale et qui implique les libéraux de Dagana. Khadija Mbaye, principale prévenue, est prévenue d’avoir entretenu des relations intimes avec Diombasse Diaw, au moment où les ébats étaient filmés à l’aide de son téléphone portable, à l’insu du sieur Diaw. Ensuite, les images seront publiées sur la toile.
La jeune fille déclare avoir agi sur instruction des adversaires politiques de Diombasse Diaw. Avec notamment le ministre de l'Habitat, Oumar Sarr, son Dircab Abdoul Aziz Diop et les sieurs Abdou Salam Sarr, Ramdane Dia et Pape Djiby Gaye. Le premier jugement condamnait les prévenus à six mois d’emprisonnement ferme.
AIDA MBODJ CONTRE CHEIKH TIDIANE GADIO : Les deux ex-alliés devenus ‘ennemis’
Désormais, les deux acteurs de la scène politique ouvrent une nouvelle page de l’histoire de leurs relations. Les dés sont jetés et chacun va devoir tenir promesse dans cette bataille judiciaire. En effet, grande a été la surprise de Mme le ministre Aïda Mbodj lorsqu’elle apprit que la presse a distillé l’information selon laquelle elle est la commanditaire de l’agression physique dont a été victime une militante du mouvement citoyen Luy Jot Jotna, lors des affrontements du 23 octobre dernier, à la suite des manifestations du M23 à Bambey. Quelques semaines après cette débauche de violence, Cheikh Tidiane Gadio s’y est rendu pour présider un meeting de soutien.
Le duel judiciaire aura lieu le 05 janvier 2012. Mme le ministre de la Femme et des Organisations professionnelles réclame deux milliards de francs. Les propos incriminés ont été diffusés sur les ondes de la Rfm et dans les colonnes du journal Le Quotidien. Les responsables de ces médias vont servir de témoins au procès. Quelques propos diffamatoires : ‘C’est une honte pour le Sénégal que des ministres dirigent des commandos de miliciens pour attaquer des citoyens. La grande dérobade qu’ils sont en train d’organiser et qui consiste à dire qu’ils n’ont rien fait, je trouve que ce ne sont pas des courageux. Elle doit avoir le courage d’assumer ce qu’elle a fait. On ne peut pas accepter que de telles pratiques se déroulent à trois mois des élections. Aïda Mbodj ne peut pas s’en tirer en bénéficiant d’impunité’.
AFFAIRE LUC NICOLAI/GASTON MBENGUE : La vérité sur les 20 millions source du ‘divorce’ entre Eumeu et Atta
Le tandem formé par le promoteur Luc Nicolaï et Eumeu Sène vire au duel judiciaire sans pitié. Les acteurs de la lutte, ce sport national au Sénégal, attendent avec impatience l’audience. Convaincus que le procès permettra de lever un coin du voile sur cette affaire polluée par une enveloppe de 20 millions de francs, source du divorce entre Eumeu Sène et Momar Kâ ‘Atta’. Pour Luc Nicolaï, l’ex-pensionnaire de l’écurie Boul Falé et désormais chef de file de la nouvelle école de lutte dénommée Ty Shinger, a commis le délit d’escroquerie au même titre que Atta.
Eumeu Sène, qui estime n’avoir reçu aucun centime et n’avoir pas non plus mandaté Atta pour s'engager à son nom, sera confronté à ce dernier le 05 janvier 2012. Le promoteur reproche à Eumeu Sène le fait de lui avoir donné son accord pour lutter contre Modou Lô et d’avoir empoché, par l'intermédiaire d'Atta, les fameux 20 millions, pour ensuite signer avec le promoteur Gaston Mbengue pour le même combat.
MANIFESTATIONS DU 23 JUIN 2011 : Procès du ‘rassemblement interdit pour cause d’état d’urgence’
Le rassemblement du 23 juin 2011 était interdit pour cause d’état d’urgence. Les manifestants ont riposté par des jets de pierres et autres actes de vandalisme. Ils se sont livrés à un type de défoulement collectif en détruisant tout sur leur passage. Leur mot d’ordre : des formules hostiles au régime. C’était l’expression d’une rage qui est allée crescendo dans le temps et l’espace : non au vote du projet de loi instituant le ticket président/vice-président.
Durant cette chaude journée, le président de la Raddho, Alioune Tine, a été l’objet d’une agression physique qu’il impute à Coumba Gaye d’en être commanditaire. La responsable libérale, surprise de l’accusation de ‘tentative d’assassinat’, porte plainte pour diffamation. Ce prolongement des événements du 23 juin revient à la barre le 05 janvier 2012. Les journaux ayant servi de tribune au président de la Raddho sont cités comme témoins au procès pour lequel Coumba Gaye réclame un milliard de francs.
TRAVAILLEURS JLS CONTRE MINISTERE PUBLIC : Ce n’est pas fini entre Bara Tall et l’Etat du Sénégal
Le 17 janvier prochain, Bara Tall et ses employés vont se déployer au tribunal. Ils sont poursuivis pour les délits d’entrave à la liberté de circulation et voies de fait. Le patron de Jean Lefebvre Sénégal (Jlf) est poursuivi en tant que complice au même titre que les sieurs Cheikh Oumar Ndiaye, Mamadou Ngom, Abdoulaye Mbodj.
Cette affaire fait suite au sit-in organisé le 28 juin dernier devant le siège de leur entreprise. Les employés de Bara Tall, qui réclamaient leurs salaires, avaient érigé deux engins qui avaient bouché les voies publiques en barrant les routes qui mènent au domicile du président Wade, sis au Point E.
FABIENNE FELIHO CONTRE MANSOUR GUISSE : Hier ‘complices’, aujourd’hui ‘ennemis jurés’
Autrefois, ils étaient des complices passionnés. Maintenant, les voilà séparés comme l’étoile du matin et celui du soir. Fabienne Féliho et son ex-mari, Mansour Guissé, reviennent à la barre le 17 janvier 2012. L’affaire dont il est question place son ex- époux au banc des prévenus pour ‘dénonciation calomnieuse’. Celle-là qui s’est révélée au grand public par sa beauté et ses charmes se retourne contre Mansour Guissé qui l’avait traînée en justice pour abus de confiance. Ce dernier lui réclamait la restitution des biens issus de leur mariage : 63 millions de francs, deux voitures dont l’une de marque Porsche Cayenne, un terrain, entre autres. L’ex-miss Sénégal 87 s’en était sortie indemne en première instance et devant le juge d’appel.
PROCES DES PATRONS DE PRESSE : Le juge envoie des journalistes en audience spéciale
Le procès des patrons de presse aura lieu en audience spéciale le 18 janvier 2012. Barka Bâ, Daouda Diarra et Thierno Talla, respectivement directeurs de publication des journaux L’Observateur, Le Populaire et L’As ainsi que les journalistes Khalifa Wellé (correspondant du journal Le Populaire à Louga au moment des faits), Cheikh Oumar Ndao (rédacteur en chef de L’As), Papa Ismaïla Keïta et Serigne Mboup sont poursuivis par le Libano-syrien, Issam Omaïs, pour diffamation et injures. Le dossier Serigne Mboup contre le Libano-syrien Issam Omaïs sera aussi évoqué à la même date. C’est le patron du groupe Ccbm qui a initié deux procédures contre son protagoniste pour escroquerie et dénonciation calomnieuse. La jonction entre les deux dossiers a été ordonnée par le juge.
Les responsables du journal Libération seront également à la barre le 12 de ce mois. Ils sont poursuivis par Serigne Mboup (accusé d’inculpation assortie de contrôle judiciaire pour banqueroute frauduleuse) et Amsatou Sow Sidibé. La présidente du mouvement citoyen Car Lenen était accusée d’avoir longtemps perçu, de la Présidence, un ‘salaire occulte mensuel’ de deux millions de francs, pendant plusieurs années et ce jusqu’en 2011. A la même date, l’administrateur du site d’informations Dakaractu, le journaliste Cheikh Yérim Seck, sera en procès contre Serigne Mboup qui le poursuit pour diffamation.
TRIBUNAL MILITAIRE : L’affaire du gendarme Déthié Diarra au rôle
Le gendarme Déthié Diarra (37 ans) est accusé de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort de Ibrahima Seck. Les faits se sont déroulés en janvier 2007 lorsqu’il était en fonction à la Légion de sécurité et de la protection de garde au domicile du ministre des Forces armées, Bécaye Diop. L’homme en bleu est prévenu de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. La victime était atteinte par derrière. L’autopsie avait révélé ‘un orifice sur son dos, du côté droit et à hauteur du bassin’.
SIDY LAMINE /LERAL.NET, MOUHAMED EL BACHIR/SONATEL, LE QUOTIDIEN /MADEMBA SOCK… : Ces autres duels judiciaires de janvier
Sidy Lamine Niasse/Léral.net pour diffamation, le procès d’Ahmed Khalifa pour banqueroute frauduleuse et infraction à la dissolution de sociétés commerciales, la notaire Aïssatou Guèye Diagne, Le journal Le Quotidien/Aldo, l’Ipres contre les ex-travailleurs d’Eugecap. Toutes ces affaires seront évoquées le 26 janvier 2012. Le procès en appel Mouhamed El Bachir contre la Sonatel aura lieu le 16 janvier. A l’audience du même mois, auront lieu les procès Le Quotidien et Sidiya Ndiaye contre Mademba Sock (partie civile).
Pape NDIAYE
Les juges savent qu’on attend d’eux un verdict impartial qui ne devra, en aucun cas, être perçu comme une charge de la corporation des magistrats contre Malick Noël Seck. Celui-là qui avait offensé un des leurs. Le sort du jeune socialiste sera scellé le 02 janvier 2012. Le suspense est total. Cette affaire est née du refus de l’opposition d’une troisième candidature du président Wade. La fameuse lettre, intitulée ‘Doléances du peuple sénégalais aux membres du Conseil constitutionnel’ adressée à la plus haute juridiction en matière électorale et invitant les magistrats à ne pas valider la candidature du président Wade, aux élections de 2012, est l’étincelle ayant mis le feu aux poudres.
Cet acte n’est que l’exercice d’une citoyenneté, selon Malick Noël Seck, 39 ans, cadre aux Industries chimiques du Sénégal, domicilié sur l’avenue Bourguiba. Le secrétaire général de Convergence socialiste avait écopé deux ans de prison pour ‘outrage à magistrat’ et ‘menaces de mort’ en première instance. Détenu, dans un premier temps, au Camp pénal de Liberté VI, il fut par la suite l’objet d’un transfèrement à la prison de Tambacounda. Avant d’être ramené sur Dakar pour les besoins de son procès en appel. Malick Noël Seck, qui est toujours dans les liens de la détention, restera en prison jusqu’au jour de sa délivrance.
AFFAIRE DIOMBASSE DIAW, ACTE III : Les mœurs politiques reviennent à la barre
Le feuilleton Diombasse Diaw/Khadija Mbaye est encore d’actualité. Le dossier sera évoqué, sur le fond, à l’audience du 02 janvier 2012, devant la Cour d’appel de Dakar. Une affaire de mœurs consécutive à un ‘scandale politico-sexuel’ ayant fait l'objet d'une audience spéciale et qui implique les libéraux de Dagana. Khadija Mbaye, principale prévenue, est prévenue d’avoir entretenu des relations intimes avec Diombasse Diaw, au moment où les ébats étaient filmés à l’aide de son téléphone portable, à l’insu du sieur Diaw. Ensuite, les images seront publiées sur la toile.
La jeune fille déclare avoir agi sur instruction des adversaires politiques de Diombasse Diaw. Avec notamment le ministre de l'Habitat, Oumar Sarr, son Dircab Abdoul Aziz Diop et les sieurs Abdou Salam Sarr, Ramdane Dia et Pape Djiby Gaye. Le premier jugement condamnait les prévenus à six mois d’emprisonnement ferme.
AIDA MBODJ CONTRE CHEIKH TIDIANE GADIO : Les deux ex-alliés devenus ‘ennemis’
Désormais, les deux acteurs de la scène politique ouvrent une nouvelle page de l’histoire de leurs relations. Les dés sont jetés et chacun va devoir tenir promesse dans cette bataille judiciaire. En effet, grande a été la surprise de Mme le ministre Aïda Mbodj lorsqu’elle apprit que la presse a distillé l’information selon laquelle elle est la commanditaire de l’agression physique dont a été victime une militante du mouvement citoyen Luy Jot Jotna, lors des affrontements du 23 octobre dernier, à la suite des manifestations du M23 à Bambey. Quelques semaines après cette débauche de violence, Cheikh Tidiane Gadio s’y est rendu pour présider un meeting de soutien.
Le duel judiciaire aura lieu le 05 janvier 2012. Mme le ministre de la Femme et des Organisations professionnelles réclame deux milliards de francs. Les propos incriminés ont été diffusés sur les ondes de la Rfm et dans les colonnes du journal Le Quotidien. Les responsables de ces médias vont servir de témoins au procès. Quelques propos diffamatoires : ‘C’est une honte pour le Sénégal que des ministres dirigent des commandos de miliciens pour attaquer des citoyens. La grande dérobade qu’ils sont en train d’organiser et qui consiste à dire qu’ils n’ont rien fait, je trouve que ce ne sont pas des courageux. Elle doit avoir le courage d’assumer ce qu’elle a fait. On ne peut pas accepter que de telles pratiques se déroulent à trois mois des élections. Aïda Mbodj ne peut pas s’en tirer en bénéficiant d’impunité’.
AFFAIRE LUC NICOLAI/GASTON MBENGUE : La vérité sur les 20 millions source du ‘divorce’ entre Eumeu et Atta
Le tandem formé par le promoteur Luc Nicolaï et Eumeu Sène vire au duel judiciaire sans pitié. Les acteurs de la lutte, ce sport national au Sénégal, attendent avec impatience l’audience. Convaincus que le procès permettra de lever un coin du voile sur cette affaire polluée par une enveloppe de 20 millions de francs, source du divorce entre Eumeu Sène et Momar Kâ ‘Atta’. Pour Luc Nicolaï, l’ex-pensionnaire de l’écurie Boul Falé et désormais chef de file de la nouvelle école de lutte dénommée Ty Shinger, a commis le délit d’escroquerie au même titre que Atta.
Eumeu Sène, qui estime n’avoir reçu aucun centime et n’avoir pas non plus mandaté Atta pour s'engager à son nom, sera confronté à ce dernier le 05 janvier 2012. Le promoteur reproche à Eumeu Sène le fait de lui avoir donné son accord pour lutter contre Modou Lô et d’avoir empoché, par l'intermédiaire d'Atta, les fameux 20 millions, pour ensuite signer avec le promoteur Gaston Mbengue pour le même combat.
MANIFESTATIONS DU 23 JUIN 2011 : Procès du ‘rassemblement interdit pour cause d’état d’urgence’
Le rassemblement du 23 juin 2011 était interdit pour cause d’état d’urgence. Les manifestants ont riposté par des jets de pierres et autres actes de vandalisme. Ils se sont livrés à un type de défoulement collectif en détruisant tout sur leur passage. Leur mot d’ordre : des formules hostiles au régime. C’était l’expression d’une rage qui est allée crescendo dans le temps et l’espace : non au vote du projet de loi instituant le ticket président/vice-président.
Durant cette chaude journée, le président de la Raddho, Alioune Tine, a été l’objet d’une agression physique qu’il impute à Coumba Gaye d’en être commanditaire. La responsable libérale, surprise de l’accusation de ‘tentative d’assassinat’, porte plainte pour diffamation. Ce prolongement des événements du 23 juin revient à la barre le 05 janvier 2012. Les journaux ayant servi de tribune au président de la Raddho sont cités comme témoins au procès pour lequel Coumba Gaye réclame un milliard de francs.
TRAVAILLEURS JLS CONTRE MINISTERE PUBLIC : Ce n’est pas fini entre Bara Tall et l’Etat du Sénégal
Le 17 janvier prochain, Bara Tall et ses employés vont se déployer au tribunal. Ils sont poursuivis pour les délits d’entrave à la liberté de circulation et voies de fait. Le patron de Jean Lefebvre Sénégal (Jlf) est poursuivi en tant que complice au même titre que les sieurs Cheikh Oumar Ndiaye, Mamadou Ngom, Abdoulaye Mbodj.
Cette affaire fait suite au sit-in organisé le 28 juin dernier devant le siège de leur entreprise. Les employés de Bara Tall, qui réclamaient leurs salaires, avaient érigé deux engins qui avaient bouché les voies publiques en barrant les routes qui mènent au domicile du président Wade, sis au Point E.
FABIENNE FELIHO CONTRE MANSOUR GUISSE : Hier ‘complices’, aujourd’hui ‘ennemis jurés’
Autrefois, ils étaient des complices passionnés. Maintenant, les voilà séparés comme l’étoile du matin et celui du soir. Fabienne Féliho et son ex-mari, Mansour Guissé, reviennent à la barre le 17 janvier 2012. L’affaire dont il est question place son ex- époux au banc des prévenus pour ‘dénonciation calomnieuse’. Celle-là qui s’est révélée au grand public par sa beauté et ses charmes se retourne contre Mansour Guissé qui l’avait traînée en justice pour abus de confiance. Ce dernier lui réclamait la restitution des biens issus de leur mariage : 63 millions de francs, deux voitures dont l’une de marque Porsche Cayenne, un terrain, entre autres. L’ex-miss Sénégal 87 s’en était sortie indemne en première instance et devant le juge d’appel.
PROCES DES PATRONS DE PRESSE : Le juge envoie des journalistes en audience spéciale
Le procès des patrons de presse aura lieu en audience spéciale le 18 janvier 2012. Barka Bâ, Daouda Diarra et Thierno Talla, respectivement directeurs de publication des journaux L’Observateur, Le Populaire et L’As ainsi que les journalistes Khalifa Wellé (correspondant du journal Le Populaire à Louga au moment des faits), Cheikh Oumar Ndao (rédacteur en chef de L’As), Papa Ismaïla Keïta et Serigne Mboup sont poursuivis par le Libano-syrien, Issam Omaïs, pour diffamation et injures. Le dossier Serigne Mboup contre le Libano-syrien Issam Omaïs sera aussi évoqué à la même date. C’est le patron du groupe Ccbm qui a initié deux procédures contre son protagoniste pour escroquerie et dénonciation calomnieuse. La jonction entre les deux dossiers a été ordonnée par le juge.
Les responsables du journal Libération seront également à la barre le 12 de ce mois. Ils sont poursuivis par Serigne Mboup (accusé d’inculpation assortie de contrôle judiciaire pour banqueroute frauduleuse) et Amsatou Sow Sidibé. La présidente du mouvement citoyen Car Lenen était accusée d’avoir longtemps perçu, de la Présidence, un ‘salaire occulte mensuel’ de deux millions de francs, pendant plusieurs années et ce jusqu’en 2011. A la même date, l’administrateur du site d’informations Dakaractu, le journaliste Cheikh Yérim Seck, sera en procès contre Serigne Mboup qui le poursuit pour diffamation.
TRIBUNAL MILITAIRE : L’affaire du gendarme Déthié Diarra au rôle
Le gendarme Déthié Diarra (37 ans) est accusé de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort de Ibrahima Seck. Les faits se sont déroulés en janvier 2007 lorsqu’il était en fonction à la Légion de sécurité et de la protection de garde au domicile du ministre des Forces armées, Bécaye Diop. L’homme en bleu est prévenu de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. La victime était atteinte par derrière. L’autopsie avait révélé ‘un orifice sur son dos, du côté droit et à hauteur du bassin’.
SIDY LAMINE /LERAL.NET, MOUHAMED EL BACHIR/SONATEL, LE QUOTIDIEN /MADEMBA SOCK… : Ces autres duels judiciaires de janvier
Sidy Lamine Niasse/Léral.net pour diffamation, le procès d’Ahmed Khalifa pour banqueroute frauduleuse et infraction à la dissolution de sociétés commerciales, la notaire Aïssatou Guèye Diagne, Le journal Le Quotidien/Aldo, l’Ipres contre les ex-travailleurs d’Eugecap. Toutes ces affaires seront évoquées le 26 janvier 2012. Le procès en appel Mouhamed El Bachir contre la Sonatel aura lieu le 16 janvier. A l’audience du même mois, auront lieu les procès Le Quotidien et Sidiya Ndiaye contre Mademba Sock (partie civile).
Pape NDIAYE