Le président du Conseil d’administration du Programme d’appui aux initiatives du Nord (Pinord), Djibril Diao, a insisté jeudi sur la nécessité d’annualiser les crédits octroyés aux producteurs de riz pour faciliter le financement de ce secteur.
Il s’exprimait ainsi au cours d’une conférence de presse organisée au terme d’un atelier du PINORD financé par le Programme croissance économique (PCE) de l’Usaid.
Une rencontre placée sous le thème : ‘’Quel partenariat entre le système financier et les organisations professionnelles (OP) dans le financement de la chaîne de valeur riz ?’’.
A cet égard, il a indiqué qu’une recommandation a été faite dans ce sens, expliquant qu’’une annualisation des crédits accordés aux riziculteurs donnerait plus de cohérence au système et aurait l’avantage de rassurer les acteurs du système financier qui hésitent à s’engager dans la filière riz’’.
Ce point constitue une des contraintes pour le développement de ce secteur, estime M. Diao qui identifie également le problème de la ‘’traçabilité’’ du financement.
‘’Un crédit destiné au secteur riz ne doit pas être détourné pour un autre’’, a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de contractualiser les relations entre les structures de financement et les producteurs.
Au cours de cet atelier, une recommandation a aussi été faite pour un échange entres les structures de financement décentralisées, les banques et les producteurs de riz pour lever les écueils au financement, a indiqué M. Diao qui est également le secrétaire exécutif de l’Amicale socio-économique, sportive et culturelle des agriculteurs du Walo (ASESCAW).
Evoquant les contraintes de la filière, il a cité le problème de la transformation, notant que les intermédiaires ne disposent pas fonds de soutien suffisant qui leur permet d’acheter le paddy.
Selon les termes de référence de l’atelier, ‘’le renforcement du secteur bancaire dans la vallée avec la présence de plusieurs banques commerciales, de la Caisse nationale de crédit agricoles (curieusement absente) et la professionnalisation accrue des SFD, donne l’opportunité de dynamiser de manière durable, l’inclusion financière.’’
Selon ce document, le défi est de trouver des modèles de financement agricole qui du côté des institutions financières assurent une rentabilité financière, et en même temps, diminuent les risquent systémiques et structurels qui caractérisent les activités agricoles’’.
‘’L’un des modèles de financement agricole en vigueur aujourd’hui est le modèle de la chaîne de valeur qui a prouvé son efficacité dans le développement des produits de rente, mais que nous avons le défi d’adopter dans un contexte marqué par des expériences pas souvent positives pour les institutions financières’’, lit-on dans les termes de référence.
AMD/ASG
APS
Il s’exprimait ainsi au cours d’une conférence de presse organisée au terme d’un atelier du PINORD financé par le Programme croissance économique (PCE) de l’Usaid.
Une rencontre placée sous le thème : ‘’Quel partenariat entre le système financier et les organisations professionnelles (OP) dans le financement de la chaîne de valeur riz ?’’.
A cet égard, il a indiqué qu’une recommandation a été faite dans ce sens, expliquant qu’’une annualisation des crédits accordés aux riziculteurs donnerait plus de cohérence au système et aurait l’avantage de rassurer les acteurs du système financier qui hésitent à s’engager dans la filière riz’’.
Ce point constitue une des contraintes pour le développement de ce secteur, estime M. Diao qui identifie également le problème de la ‘’traçabilité’’ du financement.
‘’Un crédit destiné au secteur riz ne doit pas être détourné pour un autre’’, a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de contractualiser les relations entre les structures de financement et les producteurs.
Au cours de cet atelier, une recommandation a aussi été faite pour un échange entres les structures de financement décentralisées, les banques et les producteurs de riz pour lever les écueils au financement, a indiqué M. Diao qui est également le secrétaire exécutif de l’Amicale socio-économique, sportive et culturelle des agriculteurs du Walo (ASESCAW).
Evoquant les contraintes de la filière, il a cité le problème de la transformation, notant que les intermédiaires ne disposent pas fonds de soutien suffisant qui leur permet d’acheter le paddy.
Selon les termes de référence de l’atelier, ‘’le renforcement du secteur bancaire dans la vallée avec la présence de plusieurs banques commerciales, de la Caisse nationale de crédit agricoles (curieusement absente) et la professionnalisation accrue des SFD, donne l’opportunité de dynamiser de manière durable, l’inclusion financière.’’
Selon ce document, le défi est de trouver des modèles de financement agricole qui du côté des institutions financières assurent une rentabilité financière, et en même temps, diminuent les risquent systémiques et structurels qui caractérisent les activités agricoles’’.
‘’L’un des modèles de financement agricole en vigueur aujourd’hui est le modèle de la chaîne de valeur qui a prouvé son efficacité dans le développement des produits de rente, mais que nous avons le défi d’adopter dans un contexte marqué par des expériences pas souvent positives pour les institutions financières’’, lit-on dans les termes de référence.
AMD/ASG
APS