Le retard enregistré dans la mise en place du fonds de soutien à l’agriculture a causé beaucoup de désagréments aux industriels présents dans la transformation du riz, a confié à l'APS Korka Diao, une productrice de riz basée à Richard-Toll.
‘’Nous sommes confrontés à un problème de financement pour acheter la matière première. Nous nous sommes investis sur la base de la promesse de la mise en place de ce fonds de 5 milliards mais jusqu’ici il n’est pas en place’’, a dit Mme Diao, dans un entretien avec l’APS.
Elle accompagnait le directeur général de la SAED, dans sa tournée pré-hivernale.
A défaut de ce fonds sur lequel elle comptait pour acheter la matière première, elle se contente des remboursements pour lesquels la CNCAS a orienté certains de ses débiteurs vers son entreprise qui a une capacité de 40 tonnes de paddy en 24 heures.
Déplorant l’état de son site qui est inadapté au stockage et qui se répercute sur la qualité du riz, elle achète aussi parfois directement auprès des producteurs pour alimenter son entreprise qui fonctionne en dessous de son potentiel.
L’autre difficulté identifiée par Korka Diao, qui exploite 100 ha de riz, est relative à l’absence de magasins de stockage dans la vallée. La production pourrait ainsi être endommagée par les pluies.
L’essentiel de la production de la contre-saison chaude est stocké en dehors des magasins qui se comptent du bout des doigts dans cette zone qui a enregistré une production record en 2014.
Korka Diao, qui aurait pu traiter 4500 tonnes, a indiqué qu'elle va se contenter de 2500 tonnes face à toutes ces contraintes.
‘’Nous sommes confrontés à un problème de financement pour acheter la matière première. Nous nous sommes investis sur la base de la promesse de la mise en place de ce fonds de 5 milliards mais jusqu’ici il n’est pas en place’’, a dit Mme Diao, dans un entretien avec l’APS.
Elle accompagnait le directeur général de la SAED, dans sa tournée pré-hivernale.
A défaut de ce fonds sur lequel elle comptait pour acheter la matière première, elle se contente des remboursements pour lesquels la CNCAS a orienté certains de ses débiteurs vers son entreprise qui a une capacité de 40 tonnes de paddy en 24 heures.
Déplorant l’état de son site qui est inadapté au stockage et qui se répercute sur la qualité du riz, elle achète aussi parfois directement auprès des producteurs pour alimenter son entreprise qui fonctionne en dessous de son potentiel.
L’autre difficulté identifiée par Korka Diao, qui exploite 100 ha de riz, est relative à l’absence de magasins de stockage dans la vallée. La production pourrait ainsi être endommagée par les pluies.
L’essentiel de la production de la contre-saison chaude est stocké en dehors des magasins qui se comptent du bout des doigts dans cette zone qui a enregistré une production record en 2014.
Korka Diao, qui aurait pu traiter 4500 tonnes, a indiqué qu'elle va se contenter de 2500 tonnes face à toutes ces contraintes.