Le district sanitaire de Richard Toll (région de Saint Louis) est ''un exemple dans la lutte contre le paludisme, a dit le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le commandant Mady Bâ, relevant que ''ce n’est pas un hasard'', si un projet d’élimination de la maladie a été choisi dans ce district.Le district a été choisi pour abriter vendredi la cérémonie officielle de célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. ‘’Les résultats le montrent à souhait avec une baisse de l’incidence du paludisme depuis plus de 5 ans dans ce district’’, a affirmé le médecin-commandant Mady Bâ, dans un entretien avec l'APS.
''C’est pourquoi, a-t-il dit, il y a de quoi être satisfait des efforts faits dans la lutte contre le paludisme’’, félicitant l’ensemble des acteurs impliqués dans ce programme dans le district de Richard Toll. A l’image des autres districts de la région nord, le Docteur Bâ a indiqué que ‘’le programme peut valablement parler de pré-élimination dans le pays, parce que cela se fera par tache d’huile''. ''Il faut commencer par quelques districts pour que l’ensemble du territoire soit couvert et nous pensons que c’est possible’’, a-t-il fait observer. Pour le coordonnateur du PNLP, ''ce qui est a été déterminant et qui est recherché dans les autres districts c’est un engagement citoyen de tous les acteurs, parce que la lutte contre le paludisme est une lutte non pas du seul secteur de la santé mais de tous les acteurs''.
‘’Ici (Richard-Toll), nous avons pu avoir la synergie qu’il faut entre le secteur privé et le secteur public et les efforts du gouvernement sont soutenus par le secteur privé’’, a dit Mady Bâ. Il a ajouté : ''Cette collaboration entre tous les acteurs c’est cela que nous voulons mettre en œuvre dans le reste du territoire pour qu’ensemble nous puissions nous engager dans cette pré-élimination, c’est possible avec l’exemple de Richard-Toll''. Sur la gestion transfrontalière de la maladie (80% des cas de paludisme viennent des autres régions et des pays transfrontaliers), le coordonnateur a estimé que ‘’si nous voulons éliminer le paludisme au Sénégal, il faut travailler avec tous les pays frontaliers’’. ‘’A notre niveau si nous faisons de grands pas mais que les autres pays n’adoptent pas les le Docteur Bâ.
Il a noté que la gestion transfrontalière, avec les mouvements de populations, est une ‘’nécessité’’ et le PNLP y travaille avec son partenaire Roll Back Malaria (RBM) qui a engagé des actions pour une coopération renforcée entre les pays qui luttent contre le paludisme. Cela en utilisant les moyens jugés efficaces et en faisant en sorte pour que les populations couvertes en Moustiquaires imprégnées de longue durée (MILDA) soient une réalité dans les autres pays. L’OMS commémore chaque 25 avril et de depuis 2007 la Journée mondiale contre le paludisme, afin de mobiliser, de focaliser et d’engager les partenaires autour de l’effort global de lutte contre la maladie. La journée mondiale de lutte contre le paludisme a également comme objectif de faire un plaidoyer.
L'occasion va être saisie pour partager les réalisations faites dans le domaine de la lutte et la vision pour les prochaines années (2014-2018) avec la mise en œuvre d’un cadre stratégique. Il s’agit de maintenir la mobilisation autour de la lutte contre le paludisme, ‘’une nécessité absolue pour atteindre les objectifs et sauver des vies’’. L’évaluation de 2010 avait montré une baisse significative des indicateurs de morbidité et de mortalité du paludisme. Chaque année, le RBM s’unit autour d’un thème commun pour la JMP. Pour les années 2013-2015, le thème retenu est ‘’Investir dans l’avenir : vaincre le paludisme’’.
APS
''C’est pourquoi, a-t-il dit, il y a de quoi être satisfait des efforts faits dans la lutte contre le paludisme’’, félicitant l’ensemble des acteurs impliqués dans ce programme dans le district de Richard Toll. A l’image des autres districts de la région nord, le Docteur Bâ a indiqué que ‘’le programme peut valablement parler de pré-élimination dans le pays, parce que cela se fera par tache d’huile''. ''Il faut commencer par quelques districts pour que l’ensemble du territoire soit couvert et nous pensons que c’est possible’’, a-t-il fait observer. Pour le coordonnateur du PNLP, ''ce qui est a été déterminant et qui est recherché dans les autres districts c’est un engagement citoyen de tous les acteurs, parce que la lutte contre le paludisme est une lutte non pas du seul secteur de la santé mais de tous les acteurs''.
‘’Ici (Richard-Toll), nous avons pu avoir la synergie qu’il faut entre le secteur privé et le secteur public et les efforts du gouvernement sont soutenus par le secteur privé’’, a dit Mady Bâ. Il a ajouté : ''Cette collaboration entre tous les acteurs c’est cela que nous voulons mettre en œuvre dans le reste du territoire pour qu’ensemble nous puissions nous engager dans cette pré-élimination, c’est possible avec l’exemple de Richard-Toll''. Sur la gestion transfrontalière de la maladie (80% des cas de paludisme viennent des autres régions et des pays transfrontaliers), le coordonnateur a estimé que ‘’si nous voulons éliminer le paludisme au Sénégal, il faut travailler avec tous les pays frontaliers’’. ‘’A notre niveau si nous faisons de grands pas mais que les autres pays n’adoptent pas les le Docteur Bâ.
Il a noté que la gestion transfrontalière, avec les mouvements de populations, est une ‘’nécessité’’ et le PNLP y travaille avec son partenaire Roll Back Malaria (RBM) qui a engagé des actions pour une coopération renforcée entre les pays qui luttent contre le paludisme. Cela en utilisant les moyens jugés efficaces et en faisant en sorte pour que les populations couvertes en Moustiquaires imprégnées de longue durée (MILDA) soient une réalité dans les autres pays. L’OMS commémore chaque 25 avril et de depuis 2007 la Journée mondiale contre le paludisme, afin de mobiliser, de focaliser et d’engager les partenaires autour de l’effort global de lutte contre la maladie. La journée mondiale de lutte contre le paludisme a également comme objectif de faire un plaidoyer.
L'occasion va être saisie pour partager les réalisations faites dans le domaine de la lutte et la vision pour les prochaines années (2014-2018) avec la mise en œuvre d’un cadre stratégique. Il s’agit de maintenir la mobilisation autour de la lutte contre le paludisme, ‘’une nécessité absolue pour atteindre les objectifs et sauver des vies’’. L’évaluation de 2010 avait montré une baisse significative des indicateurs de morbidité et de mortalité du paludisme. Chaque année, le RBM s’unit autour d’un thème commun pour la JMP. Pour les années 2013-2015, le thème retenu est ‘’Investir dans l’avenir : vaincre le paludisme’’.
APS